Adieu l'ami
Film policier de Jean Herman, avec Charles Bronson, Alain Delon.
Pays : France
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 1 h 55
Résumé
Variation assez brillante sur le thème du coffre-fort : deux hommes s'y retrouvent pris au piège et c'est le début d'une vraie amitié.
Adieu l'arche
Drame de Shuji Terayama, avec Mayumi Ogawa, Tsutomu Yamazaki, Yoshio Harada.
Pays : Japon
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 2 h 07
Résumé
Un jeune homme qui vit avec sa cousine est la risée des villageois parce que toutes relations sexuelles leur sont interdites. Par désespoir, il tue le chef du village, avant de sombrer dans la folie.
Adieu Léonard
Comédie dramatique de Pierre Prévert, avec Julien Carette, Jacqueline Bouvier, Pierre Brasseur, Charles Trenet, Denise Grey.
Pays : France
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 44
Résumé
Alors que son épouse l'oblige à mener un luxueux train de vie, le doux Léonard est menacé de chantage par un sinistre individu s'il n'assassine pas son cousin, un poète. Finalement, après de multiples péripéties, tout s'arrangera, dans la poésie et les chansons.
Adieu ma belle
Film policier d'Edward Dmytryk, avec Dick Powell (Philip Marlowe), Claire Trevor (Velma/Mme Grayle), Anne Shirley (Ann), Otto Kruger (Amthor), Mike Mazurki (Moose Malloy), Miles Mander (M. Grayle), Douglas Walton (Marriott), Don Douglas (Lt Randall).
Scénario : John Paxton, d'après le roman de Raymond Chandler Adieu ma jolie
Photographie : Harry J. Wild
Décor : Albert S. D'Agostino, Carroll Clark
Musique : Roy Webb
Montage : Joseph Noriega
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1945
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35
Résumé
Raconté en flash-back. Enquêtant pour le truand Moose Malloy sur la disparition de sa petite amie, le détective Philip Marlowe est mêlé à une affaire de vol de bijoux qui entraîne la mort de son client suivant, Marriott. Ce meurtre dévoile une intrigue de chantage et d'adultère impliquant une séductrice blonde et volage, Mme Grayle, son mari plus âgé et la fille de celui-ci, Ann. Après s'être fait tabasser, puis séquestrer dans une clinique douteuse, Marlowe dénoue peu à peu les fils de l'intrigue, tandis que les morts violentes se succèdent.
Commentaire
Fleuron du film noir, Adieu ma belle propulsa en première ligne son réalisateur, Edward Dmytryk, qui commençait à sortir de la série B. Il conçut soigneusement le climat visuel lourd et oppressant du film, fait de cadrages insolites et de clairs-obscurs menaçants. Dick Powell, dont l'emploi de jeune premier de comédie musicale faisait long feu, se battit pour obtenir le rôle de Marlowe, qui relança sa carrière dans des personnages de « durs ». Il suscita l'admiration de Raymond Chandler lui-même, du reste fort satisfait de cette percutante adaptation. Une première version, anodine, avait été tournée en 1942 (The Falcon Takes Over d'Irving Reis, avec George Sanders) et un remake décoratif fut tenté par Dick Richards en 1975.
Adieu ma concubine
Drame psychologique de Chen Kaige, avec Leslie Cheung (Dieyi), Zhang Feng Yi (Xiaolou), Gong Li (Juxian), Lu Qi (Guan Jifa), Ying Da (Na Kun), Ge You (Maître Yuan).
Scénario : Lilian Lee, Lu Wai, d'après le roman de Lilian Lee
Photographie : Gu Changwai
Décor : Yang Yuhe, Yang Zhanjia
Costumes : Chen Changmin
Musique : Zhao Jiping
Montage : Pen Xiaonau
Pays : Taiwan, Hong-Kong et Chine
Date de sortie : 1993
Technique : couleurs
Durée : 2 h 50
Prix : Palme d'Or, Cannes (1993)
Résumé
En 1925, une prostituée confie son fils, Douxi, à l'école de l'Opéra de Pékin, qui en fera, au prix d'un apprentissage impitoyable, un grand chanteur spécialisé dans les rôles féminins, connu sous le nom de Dieyi. Son personnage de scène finit par marquer sa personnalité, et il est très affecté lorsque son ami de toujours, Xiaolou, s'éprend d'une belle prostituée qu'il finira par épouser. Malheureux en amour, Dieyi est ensuite victime des tourmentes qui secouent la Chine : invasion japonaise en 1937, arrivée des nationalistes puis des communistes, Révolution culturelle. Mis à l'index, il chantera une dernière fois avec son ami Xiaolou et se suicidera sur scène.
Commentaire
Une série de superbes morceaux de bravoure sur l'Opéra de Pékin et les temps forts de cinquante ans d'histoire chinoise. Ce ne serait qu'un (très bel) album d'images sur la Chine à l'usage des étrangers si le personnage pathétique de Dieyi ne venait le charger d'une rare qualité d'émotion : on vibre à l'unisson de cet artiste auquel le talent apporte à la fois la gloire, la solitude affective et le malheur. Ne pouvant être lui-même et heureux qu'en représentation, le suicide sur scène sera finalement pour lui le seul moyen de faire enfin se rencontrer la vie réelle et la vie jouée.
Adieu ma jolie
Film policier de Dick Richards, d'après le roman de Raymond Chandler, avec Robert Mitchum, Charlotte Rampling, John Ireland, Sylvia Miles.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1975
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
À Los Angeles, en 1941, un géant sentimental à la recherche de son ancienne amie se fait aider par le détective Marlowe. Leur quête est semée de cadavres. Ils retrouvent finalement la femme, mais elle tuera celui qui en sait trop sur elle.
Adieu Philippine
Comédie dramatique de Jacques Rozier, avec Jean-Claude Aimini (Michel), Yveline Cery (Liliane), Stefania Sabatini (Juliette), Vittorio Caprioli (Pachala).
Scénario : Jacques Rozier, Michèle O'Glor
Photographie : René Mathelin
Musique : Jacques Denjean, Paul Mattei, Maxime Saury
Montage : Monique Bonnot
Pays : France
Date de sortie : 1963
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 46
Résumé
Michel Lambert, stagiaire à la télévision, rencontre Liliane et Juliette, avec lesquelles il sort peu à peu tous les soirs. Il ne sait laquelle choisir. En attendant d'être appelé pour effectuer son service militaire en Algérie, il les rejoint en Corse pour les vacances. Les joies alternent avec le dépit amoureux, chacune se disputant Michel jusqu'à ce qu'il reçoive sa feuille de route.
Commentaire
Réalisé dans la foulée de la Nouvelle Vague, ce film en est l'un des plus caractéristiques. Jacques Rozier l'a conçu comme un reportage sur ses personnages, incarnés par des comédiens non-professionnels, qui improvisent le plus souvent leurs dialogues sur un canevas préalable. Il saisit ainsi merveilleusement les gestes et les mots du quotidien dans leur durée réelle, offrant un instantané précis de la France de l'époque, sur fond angoissant de guerre d'Algérie.