Le ciel peut attendre
Comédie d'Ernst Lubitsch, avec Gene Tierney (Martha), Don Ameche (Henry Van Cleve), Charles Coburn (Hugo Van Cleve), Marjorie Main (Mrs. Strabel), Laird Cregar (Son Excellence), Spring Byington (Bertha Van Cleve), Allyn Joslyn (Albert Van Cleve), Eugene Palette (E.F. Strabel), Signe Hasso (Mademoiselle), Louis Calhern (Randolph Van Cleve).
Scénario : Samson Raphaelson, d'après la pièce de Lazlo Bus-Fekete Birthday
Photographie : Edward Cronjager
Décor : James Basevi, Leland Fuller
Musique : Alfred Newman
Montage : Dorothy Spencer
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1943
Technique : couleurs
Durée : 1 h 52
Résumé
Henry Van Cleve sollicite de « Son Excellence », le diable, une place en enfer. Pour justifier sa demande, cet aimable et incorrigible séducteur entreprend le récit d'une vie mouvementée, tout entière vouée à l'amour et au plaisir.
Commentaire
Hommage à la gaieté désinvolte des Années Folles, ce film en demi-teintes a la pudeur allusive et la gravité retenue d'une ultime confidence. La célébration du plaisir s'y pare d'une mélancolie aussi discrète que poignante. La douleur, le deuil, les déceptions et les tromperies s'accumulent sur les pas de Henry Van Cleve, éternel enfant assoiffé de gratifications, poursuivant dans ses multiples aventures un idéal insaisissable qui semble bien avoir été celui du réalisateur. Le ciel peut attendre est le film-testament de Lubitsch, le résumé de son art de vivre, de sa conception du bonheur, de sa vision de l'amour.
Le ciel peut attendre
Comédie de Warren Beatty et Buck Henry, avec Warren Beatty, Julie Christie, James Mason, Jack Warden.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1978
Technique : couleurs
Durée : 1 h 41
Résumé
Un joueur de football meurt dans un accident. Pourtant, à l'arrivée au ciel, les « contrôleurs » s'aperçoivent qu'il n'aurait pas dû mourir. Il lui faut donc se réincarner. Et cela lui arrivera deux fois de suite…
Remake du Défunt récalcitrant.
Le cœur est un chasseur solitaire
Drame de Robert Ellis Miller, d'après le roman de Carson McCullers, avec Alan Arkin, Sondra Locke.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 2 h 05
Résumé
Au centre d'un groupe de déshérités, un sourd-muet tâche d'apporter le réconfort à chacun. Une adaptation très sensible.
Le cœur nous trompe
Comédie de Cecil B. De Mille, d'après la pièce d'Arthur Schnitzler Anatol, avec Wallace Reid, Gloria Swanson, Bebe Daniels, Elliot Dexter, Monte Blue.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1921
Technique : noir et blanc
Durée : environ 2 500 m (1 h 32)
Résumé
Un jeune mondain interrompt son voyage de noces pour vivre une histoire d'amour peu ordinaire. Une farce sophistiquée du temps où Hollywood singeait les viennoiseries légères.
Le commando frappe à l'aube
Film de guerre de John Farrow, avec Paul Muni, Anna Lee, Lillian Gish, Cedric Hardwicke, Robert Coote, Ray Collins, Rosemary De Camp.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 38
Résumé
Peu avant la guerre, un jeune Norvégien rencontre une charmante Anglaise. Pour organiser la résistance dans son pays, il se rend en Angleterre, épouse celle qu'il aime et repart en mission.
Leçon de chimie à neuf heures
Comédie mélodramatique de Mario Mattoli, avec Alida Valli, Irasema Dilian, Andrea Checchi.
Pays : Italie
Date de sortie : 1941
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 32
Résumé
La chronique d'un collège féminin en proie aux commérages des élèves effrontées et le trouble que sème un séduisant professeur.
la Leçon de piano
Comédie dramatique de Jane Campion, avec Holly Hunter (Ada), Harvey Keitel (Baines), Sam Neill (Stewart), Anna Paquin (Flora), Kerry Walker (Tante Morag).
Scénario : Jane Campion
Photographie : Stuart Dryburgh
Décor : Andrew McAlpine
Musique : Michael Nyman
Montage : Veronika Jenet
Pays : Australie
Date de sortie : 1993
Technique : couleurs
Durée : 2 h
Prix : Palme d'or, Cannes (1993)
Résumé
Ada, jeune musicienne muette, débarque sur une plage de Nouvelle-Zélande. Mariée par correspondance, elle vient retrouver son mari, Stewart, un colon fruste et mal assuré. D'emblée, le nouveau mari refuse de faire transporter le piano qui restera sur la plage. Il faudra qu'Ada circonvienne un autre colon, Baines, pour récupérer le précieux instrument. Pour peu de temps, car Baines amènera bientôt Stewart à lui céder le piano en échange d'un lopin de terre. Commence alors un trouble marchandage où, sous couvert de leçons de piano, Baines rend son piano à Ada, en échange de privautés. Au fil de ces rencontres, Ada tombe amoureuse de Baines, suscitant ainsi la jalousie de Stewart.
Commentaire
Mince visage pâle, aux lèvres serrées et aux yeux flamboyants, Ada est habitée par une force vitale qui ignore les calculs et les demi-mesures. La personnalité d'Ada domine tout le film, mais les autres personnages sont loin d'être falots pour autant. Et puis, il y a la nature néo-zélandaise, magistralement évoquée à travers ces plages du bout du monde balayées de déferlantes, ces forêts spongieuses aux troncs enchevêtrés qui, en quelques plans, nous installent dans un monde élémentaire où seules les passions poussées à leur paroxysme sont acceptables.
Le congrès s'amuse
Comédie musicale d'Erik Charell et Jean Boyer, avec Lilian Harvey (Christel), Henri Garat (Alexandre Ier et Uralsky), Pierre Magnier (Metternich), Armand Bernard (Bibikoff), Robert Arnoux (Pépi), Jean Dax (Talleyrand), Lil Dagover (la comtesse), Odette Talazac (la princesse), Sinoel (le ministre des Finances).
Scénario : Norbert Falk, Robert Liebmann, Jean Boyer
Photographie : Carl Hoffmann
Décor : Walter Röhrig
Musique : Werner R. Heymann
Chansons : J. Boyer
Pays : France
Date de sortie : 1931
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 42
Résumé
En 1815, alors que Napoléon ronge son frein à l'île d'Elbe, l'Alliance s'est réunie à Vienne autour du chancelier de Metternich. Toute la ville danse et le tsar Alexandre, nouvellement arrivé, courtise l'adorable bouquetière Christel. Mais Napoléon revient et l'idylle est interrompue. La belle pleure son rêve perdu.
Commentaire
Le succès du film fut phénoménal. Henri Garat et Lilian Harvey, couple numéro un de l'époque, se retrouvaient après le succès du Chemin du paradis, l'année précédente. Trois versions furent tournées en Allemagne. Dans la version allemande, réalisée parallèlement par Erik Charell, et intitulée Der Kongress tanzt, Conrad Veidt jouait Metternich, et Willy Fritsch le tsar Alexandre.
Autre version réalisée par :
Géza Radványi, intitulée Le Congrès s'amuse (Der Kongress amüsiert sich), avec Lilli Palmer, Curd Jürgens, Paul Meurisse, Walter Slezak, Hannes Messemer, Anita Höfer.
Pays : R.F.A., Autriche et France
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50