Ennemis comme avant
Comédie de Herbert Ross, avec Walter Matthau, George Burns.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 1 h 55
Résumé
Un vieil acteur capricieux décroche un contrat à la télévision, à condition de refaire équipe avec un ancien partenaire qu'il déteste.
l'Ennui
Comédie dramatique de Cédric Kahn, d'après le roman d'Alberto Moravia, avec Charles Berling, Sophie Guillemin, Arielle Dombasle.
Pays : France
Date de sortie : 1998
Technique : couleurs
Durée : 2 h
Résumé
En explorant la vie d'un peintre décédé dont il a fait la connaissance dans un bar, Martin, professeur de philo, rencontre le modèle de celui-ci, fille à l'académie plantureuse et à la conversation limitée dont il découvre bientôt qu'elle fait l'amour avec naturel et entrain. Au lieu de s'en satisfaire, il va s'efforcer de percer la carapace molle de sa laconique partenaire. Commence alors un étonnant face-à-face du cérébral et de la glandulaire, qui se termine par la destruction de celui qui ne savait pas que « la femme est une promesse qui ne peut être tenue ».
l'Ennui
Drame de Damiano Damiani, d'après une nouvelle d'Alberto Moravia, avec Horst Buchholz, Catherine Spaak, Bette Davis, Isa Miranda.
Pays : Italie et France
Date de sortie : 1964
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 42
Résumé
Un fils de famille victime d'un incurable ennui s'éprend d'une jeune « modèle ». Une œuvre exceptionnelle de moraliste.
En plein cirage
Comédie de Lloyd Bacon, avec Lucille Ball, Eddie Albert, Carl Benton Reid.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1950
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25
Résumé
Deux employés d'une compagnie maritime sont entraînés dans une histoire de meurtre. Rocambolesque.
En quatrième vitesse
Film policier de Robert Aldrich, avec Ralph Meeker (Mike Hammer), Albert Dekker (Dr. Solerin), Paul Stewart (Carl Evello), Marian Carr (Friday), Maxene Cooper (Velda), Cloris Leachman (Christina Bailey), Gaby Rodgers (Gabrielle), Jack Lambert (Sugar), Jack Elam (Charlie Max).
Scénario : A. I. Bezzerides, d'après le roman de Mickey Spillane
Photographie : Ernest Laszlo
Décor : Howard Bristol
Musique : Frank De Vol
Montage : Michael Luciano
Production : United Artists
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25
Résumé
Le détective privé Mike Hammer croit enquêter sur la disparition d'une femme, alors que c'est la maîtrise de l'atome qui est en jeu.
Commentaire
La quête du vrai
Là où Mickey Spillane écrivait : « La fille apparut brusquement dans le champ lumineux de mes phares, agitant ses deux bras comme une marionnette, et je lâchai une bordée de jurons qui me laissa les oreilles bourdonnantes », Robert Aldrich convoque l'Épouvante, et l'Émerveillement.
Moyennant quoi, En quatrième vitesse – le film – s'ouvre sur le halètement d'une femme, nue sous son imperméable, halètement insupportable et terrifiant. Ici, le cinéma se souvient qu'il est sonore, et que ce qui s'entend compte autant, sinon plus, que ce qui se voit. Godard, qui dédiera À bout de souffle à la Monogram, maison de production dans laquelle Aldrich démarra, ne l'oubliera pas, et, chez lui, comme chez le modèle américain, l'invisible ne sera jamais négligé.
Donc, au point de départ, un thriller, pas mal ficelé, mais pauvre en perspectives, et, à l'arrivée, une pure merveille précise et implacable, tel un instantané radiographique. Les gangsters et le privé ont quitté leurs toges viriles, et du statut d'archétypes usés ils se sont hissés au rang de figures prophétiques.
Au rebours de la plupart des séries noires, mais sans renier leurs qualités véristes, En quatrième vitesse use de la convention pour parler de ce qui occupait Lancelot et ses compagnons : la quête du vrai, et, mine de rien, du perpétuel. Reste que sans authenticité dans la manière de saisir au vol le banal et le fréquent, sans précision dans la description du milieu, le film tournerait vite au ridicule. Le supplément d'âme n'est possible que par une attention de tous les instants à la vie qui passe, sinon gare au pathos.
Dans En quatrième vitesse, il y a des répondeurs téléphoniques, aussi angoissants que les trucages de Cocteau, et des bolides automobiles qui font « va, va, voum », plus emblématiques encore de la vanité humaine que les mannequins de Bergman. Et il y a aussi des visages tuméfiés, des femmes maltraitées, des morts en suspens, en somme les preuves patentes que, contre la décadence, contre la déchéance, le lyrisme seul protège.
Qu'importe alors que le film se clôture sur une explosion atomique, puisque la conscience s'entête à résister.
l'Enquête
Comédie dramatique de Gordon Douglas, d'après le roman d'E.V. Cunningham, avec Carroll Baker, George Maharis, Peter Lawford, Joanne Dru, Ann Sothern.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1965
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 55
Résumé
Un millionnaire s'attache les services d'un détective pour enquêter sur le passé de sa mystérieuse fiancée. Un rôle taillé sur mesure pour Carroll Baker en prostituée de haut vol.
Enquête dans l'impossible
Film policier de Frank Perry, avec Cliff Robertson, Joel Grey, Dorothy Tristan, Elizabeth Wilson, George Voskovec.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1974
Technique : couleurs
Durée : 1 h 49
Résumé
Une jeune fille est trouvée étranglée dans sa voiture. Impossible de savoir si le crime a été commis par un voyant en état de transe ou si ce dernier a manipulé un jeune désaxé.
l'Enquête de l'inspecteur Graham
Film policier de Harry Keller, avec Esther Williams, George Nader, John Saxon.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1956
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
Une jeune femme est victime des assiduités d'un élève de sa classe qui la compromet dangereusement. Un rôle « non aquatique » pour Esther Williams.
l'Enquête de l'inspecteur Morgan
Film policier de Joseph Losey, avec Hardy Krüger (le peintre), sir Stanley Baker (l'inspecteur Morgan), Micheline Presle, Robert Flemyng.
Scénario : Ben Barzman, Millard Lampell, d'après le roman de Leigh Howard
Photographie : Christopher Challis
Musique : Richard Rodney Bennett
Montage : Reginald Mills
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1959
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35
Résumé
Un jeune peintre d'origine étrangère arrive, à Londres, dans l'appartement où sa maîtresse, une jeune femme énigmatique, lui a donné rendez-vous. C'est pour découvrir qu'elle a été assassinée : il s'évanouit avant d'avoir reconnu le cadavre. La police le suspecte fortement, mais l'inspecteur Morgan pressent la vérité. La jeune femme est en réalité la légitime épouse d'un lord : elle a voulu faire endosser au peintre la suppression d'une rivale, mais lors de ses visites à l'atelier, elle s'est éprise réellement de celui qu'elle voulait piéger… ce qui la perdra.
Commentaire
Le film entrelace une satire feutrée du conformisme de la police (Morgan comprend le peintre parce que lui-même est gallois, donc « intrus » dans le monde londonien) et le roman d'un amour impossible, tout habité de la fragile joie de vivre du jeune héros : l'accompagnement musical ultramoderne de la première séquence est resté fameux à cet égard. La mise en scène sert une interprétation nuancée et homogène.