Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
C

Carrie

Carrie

Film fantastique de Brian De Palma, avec Sissy Spacek, Piper Laurie, Amy Irving.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 1 h 37

Résumé
Carrie, risée du collège, victime du puritanisme maternel, se découvre des pouvoirs surnaturels et se venge de ses condisciples. À travers l'épouvante, la critique du fanatisme religieux.

la Carrière de Suzanne

Étude psychologique d'Éric Rohmer, avec Catherine See, Christian Charrière.

Pays : France
Date de sortie : 1963
Technique : noir et blanc
Durée : 52 min

Résumé
Deux étudiants se conduisent avec un égoïsme cynique vis-à-vis de l'amoureuse de l'un d'eux, jusqu'au jour où ils apprennent qu'elle va faire un riche mariage, et qu'elle est heureuse. Deuxième essai de Rohmer, ce « Conte moral » donne le ton de la série, celui d'un Marivaux moderne.

la Carrière d'une femme de chambre

Telefoni bianchi

Comédie satirique de Dino Risi, avec Agostina Belli, Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Cochi Ponzoni, Renato Pozzetto, Lino Toffolo.

Pays : Italie
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 1 h 56

Résumé
Sous le Fascisme, Roberto est envoyé en Abyssinie parce que sa fiancée est courtisée par un officier. Avec l'appui du Duce, Marcella devient une actrice célèbre.

Carrington

Carrington

Biographie de Christopher Hampton, d'après le livre de Michael Holroyd Lytton Strachey, avec Emma Thompson, Jonathan Pryce, Steven Waddington, Samuel West.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1995
Technique : couleurs
Durée : 2 h
Prix : Prix spécial du jury, Cannes (1995)

Résumé
Un an après le commencement de la Première Guerre mondiale débute dans les milieux de la bohème londonienne une difficile histoire d'amour entre une jeune peintre, Dora Carrington, et un écrivain homosexuel, Lytton Strachey.

le Carrosse d'or

Comédie de Jean Renoir, avec Anna Magnani (Camilla), Duncan Lamont (Ferdinand, le vice-roi), Odoardo Spadaro (Don Antonio), Riccardo Rioli (Ramon, le toréador), Paul Campbell (Felipe), George Higgins (Martinez), Jean Debucourt (l'évêque).

Scénario : Jean Renoir, Renzo Avanzo, Giulio Macchi, Jack Kirkland, Ginette Doynel, d'après la pièce de Prosper Mérimée le Carrosse du saint sacrement
Photographie : Claude Renoir
Décor : Mario Chiari
Musique : Vivaldi, Corelli, O. Metra
Montage : David Hawkins, Mario Serandrei
Production : Panaria Film et Hoche Productions
Pays : Italie et France
Date de sortie : 1953
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
Au tout début du XVIIIe siècle, une troupe de comédiens ambulants, la fameuse « Commedia dell'arte » venue d'Italie, arrive au Pérou, pays réputé riche et où l'on peut faire fortune. C'est une communauté joyeuse et bruyante, animée par une maîtresse femme, Camilla, qui joue le personnage de Colombine à la scène. Camilla est une force de la nature et un tempérament généreux. Elle a un soupirant, Felipe, son compagnon de voyage, mais ne tarde pas à conquérir les cœurs du toréador local, Ramon, et du vice-roi lui-même, Ferdinand. Ce succès dérange l'ordre social et agace la cour qui essaie de discréditer l'intruse et sa troupe de théâtreux. Le vice-roi, monarque frivole, aimable et fastueux, fait don à Camilla du superbe carrosse d'or qu'il a acheté en Europe et qui fait l'orgueil de la cour. Scandale. Pour sortir d'une situation embarrassante et dans l'incapacité de choisir entre ses trois galants, Camilla les renvoie dos à dos, et offre son beau carrosse à l'Église. Il servira désormais à porter le saint sacrement aux malades. Ayant résolu ces problèmes, Camilla se consacre totalement à son art : le théâtre.

Commentaire

La musique de la couleur
Cette comédie satirique vient dans la filmographie de Jean Renoir après le Fleuve, considéré alors comme une plongée définitive dans la gravité, et même comme une sorte de testament spirituel et esthétique. Mais après la méditation au bord du long fleuve tranquille, symbole de la vie, Jean Renoir s'est ébroué dans les rires et sourires d'une fantaisie ultracolorée. Le Carrosse d'or est, en effet, avant toute chose, une fête de la couleur. Elle chante. Elle exprime, mieux que les situations et le dialogue « de théâtre », la force et la joie, la malice et le désarroi, la générosité (couleurs flamboyantes) et les ridicules (couleurs pâles, pastel) des personnages. Elle n'est pas seulement symbolique, elle est belle, gratifiante, euphorisante. La musique de Vivaldi et Corelli a à peu près la même fonction. Renoir, ici, sacrifie le réalisme à l'art. C'est d'ailleurs la morale du propos. Camilla hésite entre son amour (ses amours) et son métier. Elle choisit finalement la scène, non sans avoir déclaré qu'il est impossible de savoir où s'arrête le théâtre et où commence la vie. Renoir se divertit et nous divertit (la satire est drôle, mais jamais vraiment méchante). Et puis, il semble vouloir arrêter le mouvement : le divertissement débouche sur une méditation essentielle qui semble le surprendre.

le Carrousel fantastique

Carosello napoletano

Film musical d'Ettore Giannini, avec Leonid Massine, Yvette Chauviré, Sophia Loren, Nadia Gray, Maria Fiore, Folco Lulli.

Pays : Italie
Date de sortie : 1954
Technique : couleurs
Durée : 2 h 03

Résumé
Adaptation en couleurs du célèbre spectacle scénique d'Ettore Giannini, dont Naples et les Napolitains sont les héros.

Car sauvage est le vent

Wild is the Wind

Drame de George Cukor, d'après le roman d'Arnold Schulmann, avec Anna Magnani, Anthony Quinn, Anthony Franciosa.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1957
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 54

Résumé
Dans le Nevada, un éleveur de moutons veuf, d'origine italienne, épouse sa belle-sœur qu'il fait venir d'Italie. Mais elle tombera amoureuse du fils adoptif de son mari.

Carthage en flammes

Cartagine in fiamme

Drame historique de Carmine Gallone, avec Anne Heywood, Pierre Brasseur, Daniel Gélin, José Suarez.

Pays : Italie et France
Date de sortie : 1959
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50

Résumé
Débarqués sur la terre africaine, les Romains assiègent Carthage, leur tenace ennemie, bien décidés à l'anéantir. Fresque à grand spectacle pour laquelle Gallone, spécialiste du genre, a bénéficié de moyens importants. Le film fut projeté sur un écran géant 70 mm qui restituait l'ampleur des batailles navales et du gigantesque incendie de Carthage.