Drame de Mauro Bolognini, avec Antonella Lualdi, Laurent Terzieff, Jean-Claude Brialy, Mylène Demongeot, Tomas Milian.

Pays : Italie et France
Date de sortie : 1960
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35

Résumé
Dans les faubourgs populeux de Rome, la nuit blanche de jeunes gens oisifs. Sur un scénario de Pasolini, le sens de l'observation de Bolognini.

Comédie dramatique de Jean Delannoy, avec Madeleine Robinson, Frank Villard, Pierre-Michel Beck, Henri Vilbert.

Pays : France
Date de sortie : 1951
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 56

Résumé
Une prostituée marseillaise ramène à « la civilisation » son fils de onze ans, élevé à la montagne.

Comédie dramatique de Hou Hsiao-hsien, avec Neo Cheng-Tse, Chang Shih, Chao Peng-Chi.

Pays : Taiwan
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 1 h 41
Film non distribué en France

Résumé
Dans un petit village de pêcheurs, des jeunes gens sans avenir rêvent d'aventures. Ils prennent le chemin de la grande ville où ils découvriront le travail et les femmes.

Drame psychologique de William Friedkin, d'après la pièce de Mart Crowley, avec Leonard Frey, Kenneth Nelson, Laurence Luckinbill.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1970
Technique : couleurs
Durée : 2 h

Résumé
Pour l'anniversaire d'un ami, un garçon invite six de ses relations ; tous sont homosexuels. Leur réunion sera l'occasion d'un jeu de la vérité qui les marquera tous…

Comédie dramatique de Maurice Pialat, avec Gérard Depardieu, Géraldine Pailhas, Antoine Pialat, Dominique Rocheteau.

Pays : France
Date de sortie : 1995
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45

Résumé
Un jeune garçon, Antoine, joue avec rouerie sur les conflits et la rivalité de ses parents, Sophie et Gérard. Disputes, brouilles, séparations autour d'un enfant capricieux et pathétique.

Film policier de Claude Miller, avec Lino Ventura (inspecteur Antoine Gallien), Michel Serrault (Jérôme Martinaud), Romy Schneider (Chantal Martinaud), Guy Marchand (inspecteur Marcel Belmont).

Scénario : Claude Miller, Jean Herman, d'après le roman de John Wainright À table
Photographie : Bruno Nuytten
Décor : Eric Moulard
Musique : Georges Delerue
Montage : Albert Jurgenson
Pays : France
Date de sortie : 1981
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25

Résumé
Une nuit de réveillon, dans une ville de province, un policier interroge un notable, soupçonné d'être l'assassin de deux adolescentes.

Commentaire
Ce huis clos, pour lequel Audiard écrivit des dialogues plus feutrés qu'à l'ordinaire, tourne autour de deux solitudes : celle du policier n'est pas moindre que celle du suspect, marié à une femme qui ne rêve certainement que de le voir condamné à mort et qui, sans doute, le croit capable d'être coupable. Un détail matériel l'innocentera, mais une évocation du passé révélera le trouble de son subconscient. L'intérêt du film n'est pas dans le suspense de l'enquête, mais dans le drame : Garde à vue a donné l'occasion à Claude Miller d'une démonstration de métier dans les cadrages, de sûreté dans la direction d'acteurs, de sens de l'atmosphère qui, loin de l'inscrire dans la tradition de « qualité » française, lui a permis d'en décoller pour des œuvres plus personnelles.

Comédie de François Leterrier, avec Jane Birkin, Gérard Jugnot, Sami Frey.

Pays : France
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
L'employé d'une agence matrimoniale entend protéger une cliente, dont il est amoureux, de son nouveau mari déjà deux fois veuf. Il les suit dans leur voyage de noces au Maroc.

Drame de Jean-Pierre Limosin, avec Jean-Philippe Écoffey, Aurelle Doazan, Nicolas Silberg.

Pays : France
Date de sortie : 1986
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
Un garçon commet la nuit des vols qu'il découvre le jour comme auxiliaire de la police municipale.

Drame de Jean Grémillon, avec Geymond Vital (Yvon Bréhan), Fromet (son père), Génica Athanasiou (Marie), Gabrielle Fontan (sa mère).

Scénario : Jacques Feyder, d'après la pièce de Paul Antier et Cloquemin
Photographie : Georges Périnal, Jean Jouannetaud
Décor : André Barsacq
Montage : J. Feyder
Pays : France
Date de sortie : 1929
Technique : noir et blanc
Durée : 2 200 m (environ 1 h 21)

Résumé
Un jeune gardien de phare est mordu par un chien enragé. Peu à peu, la maladie fait son œuvre. Dans une crise de délire, il tente de tuer son père qui est à ses côtés dans le phare. Au cours de l'affrontement, ce dernier, désespéré, est contraint de le précipiter à la mer.

Commentaire
Tourné presque entièrement en décors naturels, à Saint-Guénolé, ce film confirme le grand talent de Jean Grémillon. Partant d'un banal mélodrame du Grand-Guignol (débarrassé, il est vrai, de ses scories par Jacques Feyder, qui s'en tient ici au rôle effacé d'adaptateur), le cinéaste parvient à créer un paroxysme dramatique envoûtant, à la cristallisation d'un conflit lié à la poésie des éléments naturels (vagues déferlant sur les rochers, cloches d'alarme des bateaux en détresse, lumière tournante du phare…). Le refus de tout pittoresque, une interprétation sobre, un rythme sans faille, concourent à la réussite de cette tragédie à huis clos.

Comédie de Norman Jewison, avec James Garner, Elke Sommer, Angie Dickinson.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1965
Technique : couleurs
Durée : 1 h 32

Résumé
À Paris, un jeune peintre américain désespéré par son insuccès décide de faire croire à son suicide : ses toiles s'arrachent alors !

Drame de Youssef Chahine, avec Youssef Chahine, Hind Rostom, Farid Chawqi, Hassa el-Baroudi, Abdel el-Nagdi.

Scénario : Abdel Hay Adib
Photographie : Alvise Orfanelli
Musique : Fouad el-Zahery
Montage : Kamal Aboul Ela
Pays : Égypte
Date de sortie : 1958
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30

Résumé
Dans le cadre grouillant de la gare du Caire, deux hommes bien dissemblables se disputent les faveurs d'une belle vendeuse : un porteur jeune et bien découplé, un boiteux malingre et fuyant, sorte de Quasimodo oriental qui finira meurtrier.

Commentaire
Gare centrale est bien plus qu'un mélodrame facile, parce que la peinture des personnages est développée avec force et humanité. La composition de Chahine lui-même est à cet égard impressionnante. Et puis, avec une chaleur qui rappelle les meilleurs moments du néoréalisme, il sait faire revivre dans sa diversité et son mouvement incessant l'univers populaire de la gare. Les quais, les rails, tous les éléments ferroviaires prennent aussi une grande valeur dramatique par leur utilisation dans l'isolement agressif du héros.