Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
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Richard Millhouse Nixon

Richard Millhouse Nixon, a White Comedy

Documentaire d'Emile De Antonio.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1971
Durée : 1 h 30

Résumé
L'irrésistible ascension du président, à travers les documents nombreux de son activité, depuis les temps de McCarthy jusqu'à la Maison-Blanche. Un excellent pamphlet politique.

Riche, jeune et jolie

Rich, Young and Pretty

Comédie musicale de Norman Taurog, avec Danielle Darrieux, Jane Powell, Wendell Corey, Fernando Lamas, Vic Damone.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1951
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35

Résumé
Élevée au Texas, une jeune fille vient à Paris avec son père pour retrouver sa mère française, qu'elle n'a pas vue depuis de nombreuses années.

Riches et célèbres

Rich and Famous

Chronique de George Cukor, avec Jacqueline Bisset, Candice Bergen, David Selby.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1981
Technique : couleurs
Durée : 1 h 56

Résumé
De 1969 à 1981, les vicissitudes de deux anciennes amies de collège, Liz et Mary, qui ont pris des chemins divergents, mais finissent par rivaliser… en littérature.

le Rideau cramoisi

Drame sentimental d'Alexandre Astruc, avec Anouk Aimée (Albertine), Jean-Claude Pascal (l'officier).

Scénario : Alexandre Astruc, d'après la nouvelle de Barbey d'Aurevilly tirée des Diaboliques
Photographie : Eugen Schuftan
Décor : Antoine Mayo
Musique : Jean-Jacques Grunenwald
Montage : Jean Mitry
Pays : France
Date de sortie : 1952
Technique : noir et blanc
Durée : 44 min
Prix : Prix Louis-Delluc (1952)

Résumé
Sous le premier Empire, un jeune officier est logé chez un couple de bourgeois. Ils ont une fille, Albertine, à l'air hautain et indifférent, dont l'officier est amoureux. Une nuit, sans un mot, Albertine va le rejoindre dans sa chambre et devient sa maîtresse.

Commentaire
D'une nouvelle sulfureuse, Astruc a tiré une adaptation très littérale et très littéraire. Aucun dialogue n'est prononcé (tout le commentaire est en voix off ), mais le film entier, dans son esthétique baroque, son traitement des ombres et des lumières, le jeu des acteurs, brûle de passion.

le Rideau déchiré

Torn Curtain

Film d'espionnage d'Alfred Hitchcock, avec Paul Newman, Julie Andrews, Lila Kedrova.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 2 h 08

Résumé
Un jeune savant proche du Pentagone a un comportement suspect. Effectivement, il passe à l'Est. Incrédule, sa fiancée le suit en cachette, embarrassant le jeune homme, qui est un agent double.

le Rideau de fer

Iron Curtain

Film d'espionnage de William Wellman, avec Dana Andrews (Igor Gouzenko), Gene Tierney (Anna Gouzenko), June Havoc (Karanova), Edna Best (Mrs. Foster), Berry Kroeger (John Grubb), Stefen Schnabel (Ranev).

Scénario : Milton Krims
Photographie : Charles G. Clarke
Décor : Thomas Little
Musique : Alfred Newman (direction)
Montage : Louis Loeffler
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1948
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 27

Résumé
Igor Gouzenko s'installe à Ottawa, Canada, où il travaille dans le réseau d'espionnage couvert par l'ambassade d'U.R.S.S. Bientôt sa femme Anna vient le rejoindre. Tous deux apprécient tellement le monde occidental qu'ils décident de rester à l'Ouest.

Commentaire
Ce film est un des plus célèbres de la série anti-rouge que Hollywood développa au moment de la guerre froide.

Ridicule

Comédie de Patrice Leconte, avec Fanny Ardant, Charles Berling, Bernard Giraudeau, Judith Godrèche, Jean Rochefort.

Pays : France
Date de sortie : 1996
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40
Prix : César du meilleur film

Résumé
Grégoire Ponceludon de Malavoy, révolté par les ravages de la malaria dans la Dombes, s'est mis en tête de convaincre le roi qu'il convient d'assécher les marais de la région. Mais, pour s'imposer à la cour, il faut d'abord avoir de l'esprit. Il se trouve qu'il en a, ce qui lui vaudra l'appui d'une dame influente. Hélas, les jeux de l'amour sont plus compliqués que ceux de l'esprit et tout aussi cruels. Péplum culturel à la française, Ridicule rassemble les ingrédients attendus : marquis poudrés, baronne libertine, abbé de cour cynique, roi lourdaud, quelques traits d'esprit, une louche d'encyclopédisme (techniques d'irrigation, invention du scaphandre et du langage des sourds-muets). Pas enivrant mais se déguste agréablement.

Rien ne sert de courir

Walk, Don't Run

Comédie de Charles Walters, avec Cary Grant, Samantha Eggar, John Standing.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 1 h 54

Résumé
À Tokyo, durant les jeux Olympiques de 1964, il est pratiquement impossible de se loger. Un industriel américain et un étudiant en architecture qui participe aux jeux trouvent refuge chez une jeune secrétaire. La situation va vite se compliquer.

Remake de Plus on est de fous de George Stevens.

Rien que pour vos yeux

For Your Eyes Only

Film d'espionnage de John Glen, avec Roger Moore, Carole Bouquet, Topol.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1981
Technique : couleurs
Durée : 2 h 10

Résumé
L'épave d'un faux chalutier de la marine anglaise intéresse à la fois l'Intelligence Service et le K.G.B. James Bond fera triompher le bon droit.

Voir aussi James Bond 007 contre Docteur No.

Rien qu'un cœur solitaire

None But the Lonely Heart

Drame de Clifford Odets, avec Cary Grant (Ernie Mott), Ethel Barrymore (Ma Mott), Barry Fitzgerald (Twite), June Duprez (Ada), Jane Wyatt (Aggie Hunter), George Coulouris (Jim Mordinoy), Dan Duryea (Lew Tate), Konstantin Shayne (Ike).

Scénario : Clifford Odets, d'après le roman de Richard Llewellyn
Photographie : George Barnes
Décor : Albert S. D'Agostino, Jack Okey
Musique : Hanns Eisler
Montage : Roland Gross
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1944
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 53
Prix : Oscar du meilleur second rôle féminin pour Ethel Barrymore

Résumé
Londres juste avant la Seconde Guerre mondiale, dans le quartier pauvre de l'East End. Ernie Mott, sans travail ni domicile fixe, apprend que sa mère est atteinte d'un cancer. Celle-ci, pour assurer l'avenir de son fils, pratique le recel. Lui-même, sous l'influence de l'aventurier Mordinoy, travaille avec une bande de voleurs. Après la mort de sa mère en prison, il peut tout de même compter sur l'amour fidèle d'Aggie, une amie d'enfance.

Commentaire
L'engagement politique de Clifford Odets, l'univers sans espoir que dépeignait le film et qui tranchait sur la production hollywoodienne courante, provoquèrent une grande estime chez les critiques français. Aujourd'hui, on est frappé, au-delà de l'atmosphère nocturne, lourde et embrumée, par un certain paternalisme social et le statisme de la réalisation. L'Oscar relança la carrière cinématographique d'Ethel Barrymore, qui n'avait jusque-là tourné qu'un film parlant.