Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
G

les Gens du voyage

Drame de Jacques Feyder, avec Françoise Rosay, André Brulé, Marie Glory, Fabien Loris, Sylvia Bataille.

Pays : France
Date de sortie : 1937
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 48

Résumé
La dompteuse d'un grand cirque recueille son ancien amant, évadé du bagne, dont elle a eu vingt ans plus tôt un fils.

 
Le cinéaste signe parallèlement une version allemande intitulée Fahrendes Volk, avec Françoise Rosay, Hans Albers, Camilla Horn, Hannes Stelzer.

le Gentilhomme de la Louisiane

The Mississippi Gambler

Film d'aventures de Rudolph Maté, avec Tyrone Power, Piper Laurie, Julia Adams.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1953
Technique : couleurs
Durée : 1 h 38

Résumé
Dans La Nouvelle-Orléans de l'époque des bateaux à aubes, un flambeur est au cœur d'une intrigue sentimentale.

le Gentleman de Cocody

Film d'aventures de Christian-Jaque, avec Jean Marais, Liselotte Pulver, Philippe Clay.

Pays : France et Italie
Date de sortie : 1965
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Un sémillant diplomate en poste à Abidjan tombe amoureux d'une jeune chasseresse de papillons, qui se trouve être en fait la patronne d'une bande de gangsters.

le Gentleman de Londres

Kaleidoscope

Comédie de Jack Smight, avec Warren Beatty, Susannah York, Eric Porter.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 1 h 43

Résumé
Un tricheur de génie, qui truque des jeux de cartes directement à la fabrique, tombe amoureux de la fille d'un policier.

le Gentleman d'Epsom
ou les Grands Seigneurs

Comédie de Gilles Grangier, avec Jean Gabin, Madeleine Robinson, Louis de Funès.

Pays : France
Date de sortie : 1962
Durée : 1 h 22

Résumé
Un officier en retraite écume les champs de courses, en donnant des « tuyaux » à des pigeons.

Gentleman Jim

Gentleman Jim

Comédie dramatique de Raoul Walsh, avec Errol Flynn (James J. « Gentleman Jim » Corbett), Alexis Smith (Victoria Ware), Jack Carson (Walter Lowrie), Alan Hale (Pat Corbett), Ward Bond (John L. Sullivan).

Scénario : Vincent Laurence, Horace McCoy, d'après le livre de James J. Corbett, The Roar of the Crowd
Photographie : Sid Hickox
Décor : Ted Smith
Musique : Heinz Roemheld
Montage : Jack Killifer
Production : Warner Bros
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1942
Durée : 1 h 44

Résumé

Cinq ans de la carrière météorique de « Gentleman Jim » Corbett. À San Francisco (1887), Corbett n'est qu'un petit employé de banque, passionné par la boxe (sport mal famé et quasi clandestin) et désireux de s'élever au-dessus de sa condition. Cet arrivisme agace les membres du Club Olympique, ainsi que la jolie Vicky Ware, fille d'un sénateur, mais leur tentative de faire corriger l'ambitieux lance au contraire sa carrière : il bat le champion d'Angleterre, puis remporte une série de matchs un peu partout aux États-Unis. La tribu querelleuse des Corbett bénéficie des largesses de Jim. Le champion incontesté John L. Sullivan accepte de mettre son titre en jeu face à Corbett, mais celui-ci doit réunir une caution de 10 000 dollars. Pour « avoir le plaisir de voir Corbett K.O. », Vicky Ware avance l'argent, mais, à La Nouvelle-Orléans (1892), c'est Gentleman Jim qui, au vingt et unième round, défait Sullivan par K.O. Sacré champion du monde, Corbett reçoit l'hommage du vaincu, et l'aveu de l'amour de Vicky.

Commentaire

Une tactique de mouvement

Comme les Faubourgs de New York, Gentleman Jim témoigne d'abord du goût de Walsh pour la période de l'âge du toc aux États-Unis, avec son mélange truculent d'énergie et de vulgarité. Ici, l'accent est mis sur San Francisco, dont l'« aristocratie » elle-même fort récente (1849) se voit obligée d'intégrer un Irlandais vantard et encombré de parasites braillards, mais qui a su introduire dans la boxe un « frisson nouveau ». De même que Corbett l'emporte sur Sullivan grâce à la rapidité de son jeu de jambes, de même, cas exceptionnel parmi les films sur la boxe, Gentleman Jim préfère l'esquive à la force de frappe, l'élégance d'une silhouette aux gros plans de visages tuméfiés, bref l'agilité du corps et de l'esprit à la puissance et même au courage. Cet éloge de la vitesse a son écho non seulement dans l'opposition entre la grâce apollinienne d'Errol Flynn et le physique athlétique de Ward Bond, buveur et bûcheron, mais aussi dans le style cinématographique, dans la variété des angles sous lesquels sont filmés les combats, qui reflète l'incessant ballet de Corbett, comme dans le montage rapide qui résume la naissance d'un champion. Si les pugilats des Celtes querelleurs donnent pour leur part l'image d'un mouvement toujours recommencé et plein de vanité, la louange de la vitesse trouve sa limite lorsque la magnanime « abdication » de Sullivan contraint Gentleman Jim à un rare moment de pause et de gravité.

George qui ?

Essai biographique de Michèle Rozier, avec Anne Wiazemsky, Bulle Ogier, Yves Rénier.

Pays : France
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50

Résumé
À travers la vie d'Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand, est évoquée la lutte féministe. Les ruptures de ton à la Godard et l'introduction de personnages contemporains transforment l'héroïne en une figure allégorique du M.L.F.

Georgia

Four Friends

Drame d'Arthur Penn, avec Craig Wasson (Danilo), Jodi Thelen (Georgia), Michael Huddleston (David), Jim Metzler (Tom), Scott Hardt (Danilo enfant), Elizabeth Lawrence (Mrs. Prozor).

Scénario : Steve Tesich
Photographie : Ghislain Cloquet
Décor : David Chapman, Dick Hughes
Musique : Elizabeth Swados
Montage : Barry Malkin, Marc Laub
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 55

Résumé
Au début des années 1960, un jeune émigré yougoslave, Danilo, a deux amis, Tom et David. Tous trois courtisent Georgia, qui a une préférence pour Tom. Danilo part pour l'Université où il se lie avec Louie, dont il épouse la sœur Adrienne. Enceinte de Tom, Georgia épouse David. Le père d'Adrienne, amoureux de sa fille, tire sur elle et sur Danilo puis se suicide. Danilo va travailler en usine. Plus tard, il se réconcilie avec ses amis et Georgia décide de refaire sa vie avec lui.

Commentaire
C'est aux années 1960, pendant lesquelles il connut son heure de gloire, qu'Arthur Penn consacre ce film nostalgique et foisonnant. Il recrée imperceptiblement, à travers la vie et les émotions de son quatuor, l'ambiance animée et exaltante de leur époque. Le scénario enchaîne les scènes fortes, sans temps morts, et Jodi Thelen, dans le rôle de Georgia, éclaire tout le film par sa fraîcheur, sa spontanéité, sa physionomie épanouie. Superbe photographie du Français Ghislain Cloquet.