la Charge de la brigade légère
Comédie dramatique de Tony Richardson, avec Trevor Howard (lord Cardigan), sir Arthur John Gielgud (lord Raglan), David Hemmings (capitaine Nolan), Vanessa Redgrave Clarissa), Jill Bennett (Mme Duberly), Harry Andrews lord Duncan).
Scénario : Charles Wood
Photographie : David Watkin
Décor : Edward Marshall
Musique : John Addison
Montage : Hugh Raggett
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 2 h 12
Résumé
En 1854, la France et l'Angleterre s'allient pour envoyer des troupes en Crimée afin de protéger la Turquie. Une hostilité s'instaure entre le capitaine Nolan et le chef de la Brigade légère, le colonel Cardigan, qui déteste également son supérieur, lord Duncan. La Brigade remporte une victoire en Turquie, mais subit d'énormes pertes. Nolan est tué dès la première salve, à Sébastopol, la Brigade, obéissant aux ordres, s'étant engagée dans une vallée au mépris de toute prudence. Ce sera un massacre, dont les chefs survivants se rejetteront la responsabilité.
Commentaire
Version critique et sarcastique de l'œuvre de Curtiz (ici, les officiers ne rêvent de conquêtes que pour monter en grade), le film ne retient de l'expédition que la souffrance : les pertes en hommes, le choléra, l'absence de logique et de responsabilité. Après Tom Jones (1963), Tony Richardson poursuivait avec ce film sa mise au jour des coulisses de l'éthique britannique.
la Charge de la brigade légère
Film d'aventures de Michael Curtiz, avec Errol Flynn (Geoffrey Vickers), Olivia De Havilland (Elsa Campbell), Patric Knowles (Perry Vickers), Henry Stephenson (sir Charles Macefield).
Scénario : Rowland Leigh, Michael Jacoby, d'après l'histoire de ce dernier et un poème d'Alfred Tennyson
Photographie : Sol Polito, Fred Jackman
Décor : John Hughes
Musique : Max Steiner
Montage : George Amy
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1936
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 56
Résumé
Dans les Indes des années 1850, les Russes ourdissent de sombres complots contre les Anglais. Le major Geoffrey Vickers échappe miraculeusement au massacre d'un poste frontière par le rebelle Surat Khan. Les survivants de son régiment, le 27e Lancier, et lui-même vont retrouver le rebelle au cours de la guerre de Crimée. Ils prendront leur revanche, lors d'une charge de cavalerie restée dans les annales militaires.
Commentaire
On sait maintenant – Tony Richardson le montrera dans le remake de ce film – que la fameuse charge fut une boucherie inutile et stupide. Michael Curtiz a choisi le style épique et le spectaculaire. Avec l'aide de son acteur-vedette, Errol Flynn, et de B. Reeves Eason (qui tourna en 1925 la fameuse course de chars du Ben Hur de Niblo), il a filmé un des plus beaux morceaux de bravoure du cinéma hollywoodien d'avant-guerre.
la Charge des tuniques bleues
Film d'aventures d'Anthony Mann, d'après le roman de Richard Emery Roberts, avec Victor Mature, Guy Madison, Robert Preston, Anne Bancroft.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : couleurs
Durée : 1 h 38
Résumé
Épisode de la pacification par les troupes régulières américaines des territoires occupés par les Indiens.
la Charge fantastique
Western de Raoul Walsh, avec Errol Flynn, Olivia De Havilland, Arthur Kennedy, Anthony Quinn, Charley Grapewin, Gene Lockhart.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1941
Technique : noir et blanc
Durée : 2 h 20
Résumé
Au lendemain de la guerre de Sécession, la vie du général Custer jusqu'à la bataille de Little Big Horn.
la Charge héroïque
Film d'aventures de John Ford, avec John Wayne, Joanne Dru, John Agar, Ben Johnson, Victor McLaglen.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1949
Technique : couleurs
Durée : 1 h 43
Résumé
À la veille de prendre sa retraite, le chef d'un avant-poste de l'Ouest sauve un convoi attaqué par les Indiens. Avec un Wayne vieilli pour la circonstance.
la Charge victorieuse
Drame historique de John Huston, avec Audie Murphy (Henry Fleming), Bill Mauldin (Tom Wilson), Arthur Hunnicutt (Bill Porter), Tim Durant (le général), Andy Devine.
Scénario : John Huston, Alfred Band, d'après le roman de Stephen Crane
Photographie : Harold Rosson
Décor : Cedric Gibbons, Hal Peters
Musique : Bronislau Kaper
Montage : Ben Lewis
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1951
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 09
Résumé
Pendant la guerre de Sécession, un jeune appelé est terrifié par les combats. Il déserte, puis rachète sa lâcheté par une conduite héroïque en sauvant un camarade.
Commentaire
Cette étude magistrale sur les limites du courage d'un jeune soldat perdu au milieu d'une guerre fratricide, comme Fabrice del Dongo à Waterloo, n'est jamais sortie dans la version conçue par Huston. La M.G.M. a mutilé ce film pacifiste en grande partie à cause du choix de l'interprète principal. C'est, en effet, le soldat américain le plus décoré pendant la Seconde Guerre mondiale (Audie Murphy) qui incarne un couard et un déserteur. En 1951, l'Amérique ne veut songer qu'à fêter la victoire et ses héros. Elle ne peut accepter un film qui éclaire d'un jour nouveau une des pages les moins glorieuses de son histoire.
les Chariots de feu
Comédie dramatique de Hugh Hudson, avec Ben Cross (Harold Abraham), Ian Charleson (Eric Liddell), Nigel Havers (lord Andrew Lindsey), Cheryl Campbell (Jennie Liddell), Alice Krige (Sybil Gordon).
Scénario : Colin Welland
Photographie : David Watkin
Décor : Roher Hall
Musique : Vangelis
Montage : Terry Rawlings
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1981
Technique : couleurs
Durée : 2 h 04
Prix : Oscar du meilleur film (1981)
Résumé
Des jeunes Britanniques s'entraînent pour les épreuves de course à pied des jeux Olympiques de Paris en 1924. Harold Abraham est le fils d'un usurier juif, Eric Liddell, celui d'un missionnaire des Highlands. D'abord adversaires, ils concourront séparément, et Liddell créera le suspense en refusant de participer aux éliminatoires le jour du Seigneur ! Finalement, chacun triomphera.
Commentaire
Le scénario de ce film, inspiré de faits historiques, visait à traduire, à travers l'aventure parallèle de deux sportifs de milieux différents, les polarisations religieuses, sociales, politiques de l'Angleterre des années 1920. Cette fresque épique fut bien accueillie par un public de nouveau avide de « films de plein air », et le thème au synthétiseur de Vangelis fut un des grands succès de la musique de film depuis longtemps. Le titre est emprunté à William Blake.