Film fantastique de Chris Walas, avec Eric Stolz, Lee Richardson, Daphne Zuniga.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1989
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45

Résumé
Le fils de Seth Brundle, le biologiste métamorphosé en insecte monstrueux dans la Mouche de D. Cronenberg, sert de cobaye involontaire à une équipe scientifique sans scrupules. Le final est d'une très grande cruauté qui fait penser à Tod Browning.

Film fantastique de Kurt Neumann, avec Al Hedison, Patricia Owens, Vincent Price, Herbert Marshall.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1958
Technique : couleurs
Durée : 1 h 34

Résumé
Les hallucinantes expériences d'un savant qui désintègre un objet pour lui rendre sa forme par la suite. Lorsqu'il tente l'expérience sur lui-même, une mouche s'introduit avec lui dans l'appareil…

Drame de Robert Bresson, avec Nadine Nortier (Mouchette), Jean-Claude Guilbert (Arsène), Paul Hébert (le père), Marie Cardinal (la mère), Jean Vimenet (le garde Mathieu), Marie Susini (son épouse).

Scénario : Robert Bresson, d'après le roman de Georges Bernanos
Photographie : Ghislain Cloquet
Décor : Pierre Guffroy
Musique : Monteverdi, Jean Wiener
Montage : Raymond Lamy
Pays : France
Date de sortie : 1967
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 22
Prix : Prix Georges-Méliès ; prix O.C.I.C. (1967)

Résumé
Fille d'un contrebandier ivrogne et d'une mère lentement rongée par la tuberculose, l'adolescente Mouchette est humiliée par tous, à l'école, dans le village, à la maison. Elle se prend de pitié pour le braconnier Arsène, en proie au delirium tremens et en qui elle voit une autre victime de la société, mais celui-ci abuse d'elle. Après la mort de sa mère, Mouchette ne rencontre toujours qu'incompréhension et se laisse glisser dans un étang.

Commentaire
En transposant le roman de Bernanos dans le monde moderne, Bresson décrit un univers de sadisme et de souffrance, où même les bonnes volontés se révèlent cruelles. La révolte de Mouchette, pour être silencieuse et fermée, n'en est pas moins héroïque et émouvante. Elle fait pourtant surgir du plus noir pessimisme l'espoir d'un ailleurs qui échapperait au cercle infernal de la cruauté. Un cercle que le style impitoyable de Bresson rend à merveille.

Drame de Marco Bellocchio, d'après la pièce de Tchekhov, avec Laura Betti, Giulio Brogi, Pamela Villarest.

Pays : Italie
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 2 h

Résumé
En plein cœur de l'été, Konstantin souffre tandis que la jeune Nina joue sa pièce, sans le comprendre. La mère de Konstantin regarde son amant flirter avec Nina. Les années passent… Une vision pessimiste du rôle de l'artiste dans une société agonisante.

Drame de Sidney Lumet, d'après la pièce de Tchekhov, avec James Mason, Simone Signoret, Vanessa Redgrave.

Pays : États-Unis et Grande-Bretagne
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 2 h 20

Résumé
Les jeux de l'amour et de la haine dans la Russie du XIX^e siècle. Sidney Lumet, venu du théâtre, a tourné une adaptation très sensible du chef-d'œuvre.

Drame historique d'Alberto Lattuada, avec Carla Del Poggio (Berta), Jacques Sernas (Orbino), Giacomo Giurardel (Principale), Isabelle Riva (Cecilia), Mario Besesti (le Baron).

Scénario : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Alberto Lattuada, Luigi Comencini, Mario Bonfantini, Sergio Romano, d'après le roman de Riccardo Bacchelli Il mulino del Po : La miseria viene in barca (deuxième de la trilogie)
Photographie : Aldo Tonti
Décor : Aldo Buzzi
Musique : Ildebrando Pizzetti
Montage : Mario Bonotti
Pays : Italie
Date de sortie : 1949
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 34

Résumé
En 1880, près de Ferrare, la famille Sciacerni exploite un moulin sur le Pô, selon des méthodes ancestrales. L'une des filles, Berta, est fiancée à Orbino, un paysan ouvert aux idéaux révolutionnaires. Une grève éclate dans la région, et une répression sévère s'ensuit. Le moulin est incendié, son propriétaire emprisonné, Orbino tué…

Commentaire
Alberto Lattuada a été un des chefs de file du courant néoréaliste, et a fait débuter nombre de célébrités. Il pratique un cinéma impulsif, contestataire, un peu relâché dans la forme. Le Moulin du Pô fait partie de sa veine « épique ». On y vit à l'époque un bon exemple de cinéma « engagé » (face-à-face dramatique des paysans et des soldats). Aujourd'hui, on appréciera plutôt le style d'imagerie « à l'ancienne ». Bernardo Bertolucci, dans 1900, s'en est souvenu.

Comédie de Baz Luhrmann, avec Nicole Kidman, Ewan McGregor, John Leguizamo, Jim Broadbent, Richard Roxburgh, Garry McDonald.

Pays : Australie et Grande-Bretagne
Date de sortie : 2001
Technique : couleurs
Durée : 2 h 10

Résumé
Peu de temps après son arrivée à Paris, Christian, jeune poète sans ressources, tombe amoureux de Satine, meneuse de revue au Moulin-Rouge. Celle-ci n'est pas insensible à la passion du jeune homme, mais elle n'est pas non plus indifférente aux avances du duc, richissime aristocrate qui pourrait assurer définitivement son avenir. Si l'intrigue est banale, les personnages sans épaisseur, la réalisation n'est pas sans intérêt, car elle nous livre une sorte d'apothéose de l'esthétique du vidéo-clip, hachée et scintillante.

Film historique de John Huston, avec José Ferrer (Toulouse-Lautrec), Colette Marchand (Marie Charlet), Zsa Zsa Gabor (Jane Avril), Suzanne Flon (Myriamme Hayem), Claude Nollier (comtesse de Toulouse-Lautrec), Katherine Kath (La Goulue), William Chrisham (Valentin le Désossé), Christopher Lee (Seurat), Michel Balfour (Dodo), Peter Cushing (Marcel de Lavoisier).

Scénario : John Huston, Anthony Veiller, d'après le roman de Pierre La Mure
Photographie : Oswald Morris
Décor : Paul Sheriff
Musique : Georges Auric
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1953
Technique : couleurs
Durée : 2 h
Prix : Lion de Saint-Marc, Venise (1953)

Résumé
Une évocation de la vie du peintre Toulouse-Lautrec et de Montmartre à la Belle Époque.

Commentaire
John Huston n'est pas parvenu à éviter deux défauts inhérents à ce type de biographie : d'une part, les stéréotypes sur Paris (vu par un Américain) et, d'autre part, l'obligation d'édulcorer sensiblement le personnage de Toulouse-Lautrec qui n'était pas filmable au début des années 1950. Le film est néanmoins de grande qualité. L'interprétation de José Ferrer, au sommet de son art, y est pour beaucoup. Mais Huston a particulièrement soigné l'aspect visuel, effectuant pour la première fois des recherches originales sur la couleur, en utilisant des filtres spéciaux, afin d'être en harmonie avec les toiles du maître.