Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
S

Sybil

Sybil

Drame psychologique de Daniel Petrie, avec Joanne Woodward, Sally Field, Brad Davis.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 2 h 15

Résumé
À la suite de traumatismes dans l'enfance, une jeune femme est écartelée entre six personnalités différentes. Onze ans de psychanalyse seront nécessaires pour la guérir.

Sylvia Scarlett

Sylvia Scarlett

Comédie de George Cukor, d'après le roman de Compton Mc Kenzie, avec Katharine Hepburn, Cary Grant, Brian Aherne.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1935
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40

Résumé
Un escroc français emmène sa fille aux États-Unis et la déguise en garçon pour la protéger des importuns. Début d'une série d'aventures et de malentendus…

Sylvie et le Fantôme

Comédie de Claude Autant-Lara, d'après la pièce d'Alfred Adam, avec Odette Joyeux, François Périer, Pierre Larquey, Louis Salou, Julien Carette.

Pays : France
Date de sortie : 1946
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 42

Résumé
Une jeune fille romantique entretient des rapports privilégiés avec le fantôme du château de sa famille. Charmante fantaisie.

la Symphonie des brigands

The Robber Symphony

Comédie musicale de Friedrich Feher, avec Françoise Rosay (la cartomancienne), Hans Feher (Giannino), Alexandre Rignault (le « diable noir »), Jim Gérald, Magda Sonja.

Scénario : Jack Trendill
Photographie : Eugen Schüfftan
Musique : F. Feher
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1936
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 46

Résumé
Une petite ville d'Europe centrale… De l'argent volé a été caché dans un orgue de Barbarie appartenant à une troupe de baladins. La police enquête. Un jeune garçon déluré s'enfuit avec le butin et parvient, après bien des péripéties, à faire coffrer les voleurs.

Commentaire
Un film maudit qui connut un sévère échec commercial et devint avec le temps un film culte. Il tient de l'opérette filmée, à la manière de René Clair, du conte pour enfants, de la pochade burlesque et de la comédie viennoise. On y décèle aussi l'influence de Bertolt Brecht. Un rythme allègre, une intrigue désinvolte, des réminiscences de l'esthétique expressionniste, une interprétation cosmopolite, surtout une parfaite adéquation de la musique et de l'image, confèrent à cet « opéra de quat'shillings » un charme intemporel bien plaisant et assez rare.

la Symphonie des héros

Counterpoint

Film de guerre de Ralph Nelson, avec Charlton Heston, Maximilian Schell, Anton Driffing.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1967
Technique : couleurs
Durée : 1 h 47

Résumé
En pleine bataille des Ardennes en 1944, un orchestre symphonique américain, donnant une série de concerts pour le théâtre des armées, est fait prisonnier par les Allemands.

la Symphonie d'une grande ville

Tokai Kōkyōgaku

Drame de Kenji Mizoguchi, avec Isami Kosugi, Eiji Takagi, Kaichi Yamamoto.

Scénario : Hatamoto Shuichi, Tadachi Kobayashi, d'après Kataoka, Hayaschi, Ashara et Okada
Photographie : Tatsuyuki Yokota
Pays : Japon
Date de sortie : 1929
Technique : noir et blanc
Durée : environ 2 000 m (1 h 14)
Film non distribué en France

Résumé
Une jeune femme est séduite par un homme riche, puis abandonnée. En même temps, un jeune ouvrier idéaliste se révolte contre l'injustice. Ensemble, ils sauront tirer vengeance du séducteur.

Commentaire
Ce film qui n'a jamais été vu en Europe est très représentatif de la période « idéologique » du cinéma japonais. Mizoguchi est alors installé à Kyōto et ses préoccupations sociales rejoignent celles des écrivains engagés dont il utilise ici les nouvelles. Les conflits personnels y symbolisent la lutte des classes sociales pour une dénonciation violente de l'opposition entre les dirigeants riches et oisifs et une population ouvrière pauvre et sans secours. Tourné en partie clandestinement et sans que la production en connût le vrai dessein, le film n'échappa pas à la censure. Mais il porte, à côté de cet aspect critique, un lyrisme et une lucidité, une tendresse pour les humiliés qui resteront jusqu'au bout des éléments essentiels de l'univers de Mizoguchi.

la Symphonie fantastique

Biographie de Christian-Jaque, avec Jean-Louis Barrault, Renée Saint-Cyr, Jules Berry, Lise Delamare, Bernard Blier, Catherine Fonteney, Louis Seigner.

Pays : France
Date de sortie : 1942
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35

Résumé
Les amours romancées d'Hector Berlioz, ses démêlés avec les éditeurs et les chefs d'orchestre et son apothéose marquée par le Requiem.

Symphonie industrielle

Philips-Radio

Documentaire de Joris Ivens.

Pays : Pays-Bas
Date de sortie : 1931
Technique : noir et blanc
Durée : 36 min

Résumé
À travers des images fortes, le portrait terrible des ouvriers asservis par la machine. Conçu comme une publicité pour une grande marque d'électroacoustique.

Symphonie magique

Stormy Weather

Comédie musicale d'Andrew L. Stone, avec Lena Horne, Bill Robinson, Fats Waller.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 47

Résumé
Un célèbre danseur évoque sa carrière devant ses voisins. Défilent alors de nombreux artistes de music-hall, tous noirs, dont le célèbre orchestre de Cab Calloway et Fats Waller.

la Symphonie nuptiale

The Wedding March

Drame d'Erich von Stroheim, avec Erich von Stroheim (le prince), George Fawcett (le père), Maud George (la mère), ZaSu Pitts (la fiancée), Fay Wray (Mitsy).

Scénario : Erich von Stroheim, Harry Carr
Photographie : Hal Mohr, Ben Reynolds
Décor : Richard Day, E. Von Stroheim
Musique : L. Zamecnik
Montage : E. von Stroheim
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1927
Technique : noir et blanc
Durée : 3 500 m (environ 2 h 09)

Résumé
En 1914 à Vienne, un jeune prince officier de l'armée tombe amoureux de Mitsy, une fille du peuple. Ses parents le forcent à épouser la fille d'un riche commerçant. Pendant leur voyage de noces, il est tué par un boucher qui venge Mitsy.

Commentaire
Comme Folies de femmes et les Rapaces, ce film fleuve fut ramené par ses producteurs à une durée plus commerciale et ils en profitèrent pour couper les scènes les plus graveleuses. Mais ce qui étonne plutôt, c'est qu'il se soit trouvé des gens susceptibles, hier comme aujourd'hui, de produire des œuvres aussi férocement fascinées par la pourriture qu'elles dénoncent avec une bonne foi qui touche à la perversité. Stroheim n'est pas un « raconteur ». Il fige l'histoire dans une durée illimitée, qui est le temps de la pulsion se nourrissant de sa propre substance. Ce qui explique qu'il ait été si facile de remonter ses œuvres sans vraiment nuire à leur narration, leur démesure étant ailleurs.