Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
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la Fin du monde

Drame d'Abel Gance, avec Abel Gance, Victor Francen, Colette Darfeuil, Georges Colin, Sylvie Grenade.

Scénario : Camille Flammarion
Pays : France
Date de sortie : 1930
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 43

Résumé
Un savant découvre qu'une comète s'avance en direction de la Terre. Il annonce la fin du monde et fait proclamer par tous les dirigeants de la planète la République Universelle. Le danger passe et la Terre connaît la paix.

la Fin d'une liaison

The End of The Affair

Comédie dramatique de Neil Jordan, d'après le roman de Graham Greene, avec Ralph Fiennes, Julianne Moore, Stephen Rea, Heather Jay Jones, James Bolan.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1999
Technique : couleurs
Durée : 1 h 42

Résumé
En 1946, à Londres, le romancier Maurice Bendrix rencontre le mari d'une femme qui fut sa maîtresse pendant la guerre et mit brutalement fin à leur liaison. Il va découvrir qu'elle n'a jamais cessé de l'aimer et que son seul rival est Dieu.

la Fin d'un tueur

The Dark Past

Drame de Rudolph Maté, avec William Holden, Nina Foch, Lee J. Cobb.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1949
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 15

Résumé
Un tueur évadé se réfugie dans le chalet d'un psychanalyste qui le libère de ses tendances meurtrières.

Finis Terrae

Drame maritime de Jean Epstein, avec des habitants et pêcheurs des îles de Bannec et d'Ouessant.

Scénario : Jean Epstein
Photographie : Barthès, Goesta Kottula, Tulle, Louis Née
Production : Société générale de films
Pays : France
Date de sortie : 1929
Technique : noir et blanc
Durée : 1 820 m (environ 1 h 07)

Résumé

Un îlot désertique au large d'Ouessant. Un petit groupe de jeunes goémoniers y mènent une existence sans joie, vivant chichement du produit de leur pêche. Un soir, une querelle éclate. Un des garçons, Ambroise, se blesse à la main avec un tesson de bouteille. La plaie s'infecte. Le malade se terre dans sa cahute. Jean-Marie, son compagnon, décide de le ramener à Ouessant, mais la mer est mauvaise et la fragile embarcation menace plus d'une fois de chavirer. Un médecin, alerté, se porte à leur secours, et c'est en pleine mer, dans une brume trouée par de furtifs éclats de phare, que l'opération a lieu, sauvant le jeune pêcheur de la gangrène.

Commentaire

La quête de la poésie brute

Pour Jean Epstein (1897-1953), théoricien aux vues novatrices, poète, philosophe illuministe et réalisateur se rattachant à l'avant-garde française des années 1920 (Cœur fidèle, la Chute de la maison Usher), avec quelques incursions heureuses dans le « commercial » (la Belle Nivernaise, Robert Macaire), l'art cinématographique se doit d'évacuer autant que possible toutes les scories de la dramaturgie, tous les artifices de la narrativité, au profit de la seule recherche expressive de l'image, celle-ci étant considérée comme une unité autonome, « un calligramme où le sens est attaché à la forme ». Il croit au rythme pur, au montage signifiant, à l'impact des visages et du paysage. Le pays breton lui fournit la matière première, la quintessence de cette sorte de « magie visuelle » qui l'obsède. Point d'esthétisme fabriqué ici, mais une poésie brute, ancrée dans le réel. « En quittant Ouessant, dit-il, j'ai eu l'impression d'emporter non un film, mais un fait. »

   Document sans concession (mais non documentaire), Finis Terrae peut être regardé comme un ancêtre du néoréalisme, par son refus – audacieux pour l'époque – de tout épanchement mélodramatique, son tournage en décors réels, son interprétation confiée à des non-professionnels. On songe parfois à Flaherty devant ce constat austère, qu'imprègne un lyrisme retenu et souvent poignant. Pierre Leprohon, l'un des exégètes du cinéaste, parle de « beauté nue, directe » et d'« évidence plastique » saisissante. Epstein poursuivra cet effort, en solitaire, dans Mor-Vran (1931), l'Or des mers (1932) et une série de courts métrages, à la fois âpres et raffinés, sans jamais connaître toutefois un vrai succès, commercial ou critique. L'ensemble de son œuvre, pleine d'aspérités et de beautés éparses, a fait ces dernières années l'objet d'une patiente réévaluation.

Fiorile

Fiorile

Comédie dramatique de Paolo et Vittorio Taviani, avec Claudio Bigagli, Galatea Ranzi, Michael Vartan, Lino Capolicchio.

Pays : Italie, France et Allemagne
Date de sortie : 1993
Technique : couleurs
Durée : 1 h 58

Résumé
Une fresque toscane du XVIIIe siècle à nos jours, autour de l'histoire d'une famille maudite : les Benedetti, que l'on surnomme les Maledetti, voient se répéter, génération après génération, la tragédie d'un conflit frère-sœur.

Firefox, l'arme absolue

Firefox

Film d'espionnage de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Freddie Jones, David Hoffman.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 2 h 10

Résumé
Les savants soviétiques ont mis au point un avion de combat, arme absolue dotée de tous les gadgets. On choisit un « as » américain pour aller en U.R.S.S. le dérober.

Fish & Chips

East Is East

Comédie de Damien O'Donnell , avec Om Puri, Linda Bassett, Jordan Routlege, Archie Panjabi, Emil Marwa.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1999
Technique : couleurs
Durée : 1 h 36

Résumé
George Khan, propriétaire pakistanais d'un fish and chips londonien, veut diriger sa famille selon les méthodes patriarcales traditionnelles. Ses enfants, eux, veulent vivre comme les autres jeunes Anglais et son épouse est loin de leur donner tort, surtout quand George se met en tête de les marier contre leur gré. Chaleureux et drôle.

Fisher King, le roi pêcheur

The Fisher King

Comédie dramatique et fantastique de Terry Gilliam, avec Robin Williams (Henry Sagan, dit Parry), Jeff Bridges (Jack Lucas), Mercedes Ruehl (Anne Napolitano), Amanda Plummer (Lydia), David Pierce (Lou Rosen), Tom Waits (Sid).

Scénario : Richard La Gravenese
Photographie : Roger Pratt
Décor : Cindy Carr
Musique : George Fenton
Montage : Lesley Walker
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1991
Technique : couleurs
Durée : 2 h 15

Résumé
Un animateur de radio a tellement d'influence sur son public qu'il provoque involontairement une hécatombe : un de ses auditeurs tue une dizaine de personnes avant de se suicider. Effrayé de son pouvoir, il abandonne le métier. Parallèlement, un vagabond cultivé, bizarre, extravagant, vit dans le souvenir de sa femme tuée lors du fameux massacre.

Commentaire
Terry Gilliam, une fois de plus, donne des ailes à sa fantaisie et nous embarque dans une histoire à tiroirs – incroyable et inracontable – mais qui, par la magie d'une mise en scène hyper-inventive et inspirée, se révèle sinon rationnelle, du moins convaincante. Le réalisme et le fantastique y font un excellent ménage et la morale de cette fable semi-burlesque est – chose rare – généreuse et optimiste.