Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
M

Monte Carlo

Monte Carlo

Comédie musicale d'Ernst Lubitsch, avec Jack Buchanan, Jeanette MacDonald.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1930
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30

Résumé
Un comte se fait passer pour un coiffeur afin d'approcher et de séduire une comtesse désargentée. Excellente comédie, où Lubitsch maîtrise déjà parfaitement le cinéma sonore.

Monte-Cristo

Serial en six épisodes d'Henri Pouctal, d'après le roman d'Alexandre Dumas, avec Léon Mathot, Nelly Cormon, Marc Gérard.

Pays : France
Dates de sortie : 1914-1917
Technique : noir et blanc
Durée : environ 300 m par épisode

Résumé
Pour un fabuleux trésor, le célèbre bagnard évadé va poursuivre sa terrible vengeance contre les responsables de son incarcération.

Voir aussi le Comte de Monte-Cristo.

la Montée au ciel

Subida al cielo

Drame psychologique de Luis Buñuel, avec Lilia Prado, Carmelita Gonzalez, Esteban Marquez, Luis Aceves Castaneda.

Pays : Mexique
Date de sortie : 1952
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25

Résumé
Un jeune homme doit interrompre son voyage de noces pour rejoindre sa mère mourante. Dans le car qui le ramène, une passagère se donne à lui. Il ne reverra jamais sa mère.

Monte là-dessus !

Safety Last

Film burlesque de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor, avec Harold Lloyd (Lui), Mildred Davis (la fiancée), Bill Strother (le copain), Noah Young (le policeman), Wescott B. Clarke.

Scénario : Hal Roach, Sam Taylor, Tim Whelan
Photographie : Walter Lundin
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1923
Technique : noir et blanc
Durée : 1 600 m (environ 1 h)

Résumé
Modeste vendeur dans un supermarché, Lui fait croire à sa fiancée qu'il fait partie des huiles. Pour se faire bien voir de la direction, il imagine un truc publicitaire destiné à attirer la clientèle : l'ascension de l'immeuble, un gratte-ciel, par un acrobate. Mais la malchance veut que ce soit lui-même qui « s'y colle ».

Commentaire
Ce film hissa au pinacle Harold Lloyd, acteur comique de la grande époque un peu en retrait par rapport à ses pairs, Chaplin et Keaton. Le morceau de bravoure en est la fameuse escalade du building, réalisée en décors réels, sans truquages apparents (mais avec toutes les précautions prises pour éviter la chute de l'acteur ou de sa doublure). Ce clou se retrouve, avec des variantes, dans d'autres films de Lloyd (Voyage au paradis, À la hauteur). Le jeune homme ahuri aux lunettes d'écaille y incarne avec conviction un personnage d'Américain moyen constamment aux prises avec l'aiguillon de l'adversité.

Monte là-d'ssus

The Absent-Minded Professor

Comédie de Robert Stevenson, avec Fred MacMurray, Nancy Olson, Keenan Wynn.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1962
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30

Résumé
Digne émule du professeur Tournesol, le professeur Brenner oublie l'heure de son mariage en mettant au point un produit miracle qui sauvera son collège des appétits d'un banquier. Un produit très caractéristique des studios Walt Disney.

Monterey Pop

Monterey Pop

Documentaire de Don Alan Pennebaker et Richard Leacock.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 1 h 20

Résumé
Reportage sur le festival de musique pop de Monterey en 1967, réalisé avec le concours entre autres artistes, d'Albert Maysles à la caméra. Vision de stars aujourd'hui disparues (Janis Joplin, Jimi Hendrix ou Otis Redding) et justesse du regard sociologique font de ce film le chef-d'œuvre du genre.

Monte Walsh

Monte Walsh

Western de William A. Fraker, d'après le roman de Jack Schaefer, avec Lee Marvin, Jack Palance, Jeanne Moreau.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1970
Technique : couleurs
Durée : 1 h 48

Résumé
Les cow-boys se sont sédentarisés, mais Monte Walsh reprend la route pour venger un ami. Film nostalgique sur la fin de l'Ouest, dû à un grand opérateur dont c'est la première œuvre.

Montmartre-sur-Seine

Comédie dramatique de Georges Lacombe, avec Édith Piaf, Jean-Louis Barrault, Denise Grey, Henri Vidal, Paul Meurisse, Huguette Faget, Roger Duchesne.

Pays : France
Date de sortie : 1941
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 50

Résumé
Dans le Paris de la Butte, deux couples d'artisans s'aiment tendrement. Le hasard révèle chez l'une des jeunes filles un talent de chanteuse. Elle devient vedette de cabaret tandis que ses amis se marient.

Montparnasse 19

Drame biographique de Jacques Becker, d'après le roman de Michel Georges-Michel les Montparnos, avec Gérard Philipe, Lilli Palmer, Anouk Aimée, Lea Padovani.

Pays : France et Italie
Date de sortie : 1958
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 48

Résumé
Œuvre ambitieuse dans laquelle Becker fait revivre le visage tourmenté du peintre maudit de Montparnasse : Modigliani, à qui Gérard Philipe, mort comme lui à 37 ans, prête sa fièvre et sa fougue désespérée.

la Montre brisée

Karin Ingmarsdötter

Drame de Victor Sjöström, avec Victor Sjöström, Tora Teje, Bertil Malmstedt, Tor Weijden, Nils Lundell.

Scénario : Victor Sjöström, Esther Julin, d'après le roman de Selma Lagerlöf Jérusalem en Dalécarlie
Photographie : Henrik Jaenzon, Gustaf Bage
Décor : Axel Esbensen
Pays : Suède
Date de sortie : 1919
Technique : noir et blanc
Durée : 2 340 m (environ 1 h 27)

Résumé

La fille d'un vieux paysan doit épouser le jeune épicier du village, mais celui-ci, s'étant soûlé, se déconsidère aux yeux du père. Karin se marie donc avec un riche fermier. Mais un jour, en voulant sauver des enfants en train de se noyer, le père se tue et sa montre alors se brise… Le fermier devient alcoolique et en meurt. Karin est de nouveau libre et pourra retrouver son amour jamais oublié.

Commentaire

Ce film est la suite de la Voix des ancêtres, également tiré du roman de Selma Lagerlöf et qui racontait la jeunesse et les amours du père de Karin. Mais, alors que le précédent jouait avec le fantastique en évoquant le Paradis, la Montre brisée se présente comme une chronique paysanne dans un XIXe siècle de convention. L'immense talent de Victor Sjöström s'y manifeste par une présence très active de la nature, en particulier au moment de l'inondation qui provoque indirectement la mort du père ; par un soin quasi pictural dans la description des intérieurs, avec des atmosphères enfumées et des perspectives à travers plusieurs pièces ; et puis aussi par la traduction visuelle très travaillée (flash-back, mise en scène symbolique des attitudes et des gestes, surimpressions, images subjectives) des mouvements psychologiques et affectifs des personnages.