le Volcan interdit
Documentaire d'Haroun Tazieff.
Pays : France
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30
Résumé
Prenant pour thème l'exploration du cratère du Niragongo, au Congo, dans le fond duquel se trouve un lac de lave, Haroun Tazieff analyse les réactions des hommes face au volcanisme. Un magnifique reportage.
le Vol de l'aigle
Drame historique de Jan Troell, avec Max von Sydow, Göran Stangertz, Sverre Anker Ousdal, Lotta Larsson.
Pays : Suède
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 2 h 15
Film non distribué en France
Résumé
À la fin du XIXe siècle, un ingénieur suédois décide, avec l'aide des autorités, de se lancer à la conquête du pôle Nord en ballon. Le film retrace la préparation de l'expédition, l'envol et la mort dramatique des explorateurs.
le Vol de l'oiseau mort
Comédie dramatique de Živojin Pavlović, avec Leopold Bibić, Rudi Kosmac, Janez Vrhovec.
Pays : Yougoslavie
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 29
Film non distribué en France
Résumé
Dans un petit village slovène, une jeune femme doit supporter un vieux mari obsédé par sa virilité et qui la considère comme un simple objet. Elle s'enferme dans la solitude.
Vol de nuit
Drame de Clarence Brown, d'après le roman d'Antoine de Saint-Exupéry, avec John Barrymore, Helen Hayes, Clark Gable, Myrna Loy, William Gargan.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1933
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 24
Résumé
Le portrait de plusieurs pilotes qui transportent, au péril de leur vie, le courrier sur les lignes aériennes de l'Amérique du Sud. Une belle adaptation du livre de Saint-Exupéry.
le Vol du Phénix
Film d'aventures de Robert Aldrich, d'après le roman d'Elleston Trevor, avec James Stewart, Richard Attenborough, Peter Finch, Christian Marquand.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1965
Technique : couleurs
Durée : 2 h 27
Résumé
Un trimoteur d'une compagnie privée avec à son bord douze passagers est pris en plein Sahara dans une tempête de sable ; après un atterrissage forcé, commence la lutte pour la survie.
Volets clos
Drame de Luigi Comencini, avec Massimo Girotti, Eleonora Rossi-Drago, Giulietta Masina.
Pays : Italie
Date de sortie : 1951
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35
Résumé
Une secrétaire enquête dans les bas-fonds d'une grande ville italienne pour retrouver sa sœur qui a sombré dans la prostitution. Drame réaliste joué avec conviction.
les Volets clos
Comédie de Jean-Claude Brialy, avec Marie Bell, Jacques Charrier, Lucienne Bogaert, Suzanne Flon, Ginette Leclerc.
Pays : France
Date de sortie : 1972
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30
Résumé
Dans les années 1930, un beau marin demande l'hospitalité aux pensionnaires d'une maison close sise dans un village de la côte bretonne. Il les séduit toutes. Nostalgique et poétique, le second film de Brialy rend hommage à de très grandes dames du spectacle.
le Voleur
Comédie dramatique de Louis Malle, d'après le roman de Georges Darien, avec Jean-Paul Belmondo, Geneviève Bujold, Marie Dubois, Pierre Étaix, Julien Guiomar, Françoise Fabian.
Pays : France et Italie
Date de sortie : 1967
Technique : couleurs
Durée : 2 h 05
Résumé
À la Belle Époque, par dépit amoureux, Georges Randal devient voleur professionnel et découvre les dessous d'un monde pourri par l'argent. Un film désabusé, avec un remarquable Belmondo.
le Voleur de Bagdad
Film d'aventures de Michael Powell, Ludwig Berger et Tim Whelan, d'après les Mille et Une Nuits, avec Conrad Veidt, Sabu, June Duprez, John Justin, Rex Ingram.
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1940
Technique : couleurs
Durée : 1 h 46
Résumé
Le jeune voleur Sabu lutte avec son ami le calife détrôné et un génie contre le grand Vizir de Bagdad qui invente mille intrigues. Cocktail de couleurs, de trucages et d'aventures fastueuses.
Autres versions réalisées notamment par :
Arthur Lubin, intitulée le Voleur de Bagdad (Il ladro di Bagdad), avec Steve Reeves, Giorgia Moll, Arturo Dominici.
Pays : Italie et France
Date de sortie : 1960
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Clive Donner, avec Kabir Bedi, Peter Ustinov.
Pays : Grande-Bretagne et France
Date de sortie : 1978
Technique : couleurs
Durée : 1 h 43
le Voleur de Bagdad
Film d'aventures de Raoul Walsh et Douglas Fairbanks, avec Douglas Fairbanks (le voleur), Snitz Edwards (le complice), Anna May Wong (l'esclave), Julanne Johnston (la princesse), Sojin Kamiyama (le prince mongol).
Scénario : Lotta Woods, Elton Thomas [Douglas Fairbanks], d'après un récit des Mille et Une Nuits
Photographie : Arthur Edeson, P.H. Whitman, Kenneth McLean
Décor : William Cameron Menzies
Musique : Mortimer Wilson (partition sonore)
Montage : William Nolan
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1924
Technique : noir et blanc
Durée : 4 000 m (environ 2 h 28)
Résumé
Un voleur tombe amoureux de la princesse de Bagdad. Il se fait passer pour un prince et doit concourir avec trois autres princes pour la main de sa bien-aimée.
Commentaire
La reconstitution de Bagdad en studio est probablement le décor le plus impressionnant qui ait jamais été fait. Si la mise en scène est parfois très scénographique et descriptive, elle abonde également en idées fulgurantes
le Voleur de bicyclette
Drame social de Vittorio De Sica, avec Lamberto Maggiorani (Antonio Ricci), Enzo Staiola (Bruno Ricci), Lianella Carell (Maria Ricci), Elena Altieri (la Santona), Nando Bruno (Baiocco), Vittorio Antonucci (le voleur).
Scénario : Cesare Zavattini, avec Oreste Biancoli, Suso Cecchi d'Amico, Vittorio De Sica, Adolfo Franci, Gherardo Gherardi, Gerardo Guerrieri, d'après le roman de Luigi Bartolini
Photographie : Carlo Montuori
Décor : Antonino Traverso
Musique : Alessandro Cicognini
Montage : Eraldo Da Roma
Production : V. De Sica
Pays : Italie
Date de sortie : 1948
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25
Prix : Oscar du meilleur film étranger (1949)
Résumé
Antonio Ricci, ouvrier de quarante ans, habite la périphérie de Rome. Au chômage depuis deux ans, il se voit proposer un emploi de colleur d'affiches, à condition qu'il fournisse lui-même son vélo. Le sien étant au mont-de-piété, sa femme Maria y engage sa seule paire de draps pour le récupérer. Mais le jour même où il prend son emploi, il se fait voler son vélo par un jeune homme. Antonio le poursuit en vain, dépose plainte à la police, qui lui conseille de retrouver lui-même le voleur. Baiocco, un éboueur de ses amis, lui suggère d'aller faire le tour des marchés aux puces. Antonio s'y rend avec son fils, Bruno, âgé de dix ans. Il finit par apercevoir son voleur en conversation avec un mendiant. Le voleur s'enfuit. Antonio poursuit le mendiant jusque dans une église où a lieu la « messe des pauvres », puis le perd de vue. Après toute une série de péripéties, tragiques ou comiques, Antonio retrouve le voleur. Il l'interpelle, furieux. Un attroupement se forme et la foule prend le parti du voleur. Finalement, désespéré, Antonio tente de voler lui-même un vélo, et se fait prendre.
Commentaire
Le film des « losers »
En 1948, le Voleur de bicyclette représente comme la quintessence du « néoréalisme » alors en pleine gloire, après Rome, ville ouverte et Païsa de Rossellini. Tourné dans la rue, avec des acteurs non professionnels (le rôle d'Antonio est joué par un ouvrier, alors qu'un producteur américain avait proposé Cary Grant), il a longtemps passé pour une espèce de reportage sur l'Italie de l'après-guerre, un semi-documentaire, les communistes lui reprochant de ne pas proposer de solution au chômage, d'autres de montrer un visage trop noir de la société italienne. Des années plus tard, on le revoit tout à fait différemment. On est davantage sensible au scénario de Cesare Zavattini, magistralement construit, avec ses rebondissements constants, ses coïncidences théâtrales, jouant sur le comique, voire le grotesque, ou le pathétique. C'est ce qui lui donne sa dimension à la fois fantastique, quasi surréaliste (l'épisode de l'église ou du bordel de quartier) et mélodramatique.
C'est l'histoire d'un homme poursuivi par le destin, qui s'enfonce inexorablement dans un cauchemar sans fin, sous le regard d'un enfant qui est comme sa conscience. Le Voleur de bicyclette, c'est le film des victimes, des vaincus, des « losers », comme on dit aujourd'hui, écrasés par des règles du jeu qui leur échappent, qui ne sont pas faites pour eux, condamnés à la solitude, à l'échec, à l'impuissance. C'est beau. C'est déchirant.