la Danse macabre
Film d'animation de Walt Disney.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1930
Technique : noir et blanc
Durée : environ 10 min
Résumé
Une variation sur Saint-Saëns, qui inaugure une série de courts métrages d'animation musicaux, les « Silly Symphonies ».
la Danse sous la pluie
Drame de Boštjan Hladnik, avec Duša Pockaj, Miha Baloh, Rado Nakrst.
Pays : Yougoslavie
Date de sortie : 1961
Durée : 1 h 39
Résumé
À la recherche de la femme idéale, un peintre erre chaque nuit dans les rues, au grand désespoir de l'actrice qu'il fréquente. Lorsque la jeune femme se suicide, il comprend trop tard qu'il vient de perdre le bonheur dont il rêvait.
le Danseur du dessus
Comédie musicale de Mark Sandrich, avec Fred Astaire (Jerry Travers), Ginger Rogers (Dale Tremont), Edward Everett Horton (Horace Hardwick), Helen Broderick (Madge Hardwick), Eric Blore (Bates).
Scénario : Dwight Taylor, Alan Scott, d'après la comédie musicale de Dwight Taylor The Gay Divorce
Photographie : David Abel
Décor : Van Nest Polglase, Carroll Clark
Musique : Max Steiner
Chansons : Irving Berlin
Chorégraphie : F. Astaire
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1935
Durée : 1 h 41
Résumé
Le danseur Jerry Travers rencontre à Londres une jeune et belle blonde, Dale, mannequin de haute couture, qu'il entreprend de courtiser. Les débuts sont orageux, mais la jeune femme subit bientôt le charme du danseur. Ils se retrouvent à Venise, mais Dale, à la suite d'un malentendu, croit que Jerry est le mari de sa meilleure amie, alors qu'il est le meilleur ami du mari de son amie. Le quiproquo dure quelque temps, puis tout s'arrange.
Commentaire
Oublions le prétexte de cette délicieuse comédie, une intrigue vaudevillesque de pure forme. Reste l'essentiel : les séquences dansées par Fred Astaire et Ginger Rogers qui sont étourdissantes. Les décors, les costumes, les personnages et les gags relèvent de la plaisante convention de la comédie américaine sophistiquée. Les acteurs forcent leur talent en sollicitant notre complicité qui leur est, dès le départ, tout acquise. Les chansons d'Irving Berlin sont jolies. On a dit de ce cinéma-là qu'il est mineur, alors qu'il est euphorisant, jubilatoire, enchanteur.
Dans la chaleur de la nuit
Film policier de Norman Jewison, avec Sidney Poitier (Virgil Tibbs), Rod Steiger (Bill Gillespie), Warren Oates (Sam Wood), Lee Grant (Mme Leslie Colbert), Quentin Dean, James Patterson.
Scénario : Stirling Silliphant, d'après le roman de John Ball
Photographie : Hakell Wexler
Décor : Paul Groesse, Bob Priestley
Musique : Quincy Jones, Ray Charles
Montage : Hal Ashby
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1967
Technique : couleurs
Durée : 1 h 49
Prix : Oscars du meilleur film, du meilleur scénario, du meilleur acteur pour Rod Steiger (1967)
Résumé
Un meurtre est commis dans une petite ville du sud des États-Unis. À la gare, les policiers repèrent un homme noir, étranger. On l'interpelle, le fouille, il a beaucoup d'argent sur lui, c'est suffisant pour être un suspect. Mais il s'agit en fait d'un détective fédéral envoyé pour mener l'enquête sur ce meurtre. Le shérif prend la chose comme un affront. Les deux hommes deviendront pourtant amis, malgré le racisme ambiant, et arriveront, ensemble, à résoudre cette affaire.
Commentaire
Ce film du réalisateur canadien Norman Jewison est sorti au moment où se déroulaient de graves conflits raciaux à Chicago. L'enquête n'était qu'un prétexte pour faire passer le message : Noirs et Blancs peuvent travailler ensemble. Cependant le film fut attaqué par la Nouvelle Gauche américaine, qui qualifia Sidney Poitier de nouvel « Oncle Tom ».
Dans la gueule du loup
Film policier de Robert Parrish, avec Broderick Crawford, Betty Buehler.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1951
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 27
Résumé
Un policier s'engage comme docker afin de démanteler un gang de racketteurs. Violent, efficace, excellemment interprété.
Dans la peau de John Malkovich
Comédie fantastique de Spike Jonze, avec John Cusack, John Malkovich, Cameron Diaz, Catherine Keener.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1999
Technique : couleurs
Durée : 1 h 52
Résumé
Craig, employé d'une entreprise située dans un curieux demi-étage auquel on accède en ouvrant l'ascenseur au pied-de-biche et où on se déplace toujours courbé, tant les plafonds sont bas, découvre un jour qu'une porte dérobée lui permet d'entrer directement dans le cerveau du célèbre acteur John Malkovich. Il fait le voyage et, avec l'aide d'une collègue de bureau dont il est épris, organise bientôt des visites payantes qui permettent à d'innombrables fans ou simples curieux de vivre quelque temps « dans la peau de John Malkovich ». Mais bientôt le vrai John Malkovich va finir par en avoir assez de voir son cerveau transformé en boulevard et les choses vont se gâter pour Craig. Un régal !
Dans la souricière
Thriller de Norman Panama, avec Richard Widmark, Lee J. Cobb, Tina Louise, Earl Holliman.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1959
Technique : couleurs
Durée : 1 h 24
Résumé
Mélange heureux de policier et de western pour deux frères qui conduisent un chef de gang à la police. À travers le désert, un voyage où l'auto et l'avion remplacent les chevaux.
Dans la ville blanche
Drame psychologique d'Alain Tanner, avec Bruno Ganz (Paul), Teresa Madruga (Rosa), Julia Vonderlinn (Élisa), José Carvalho (le patron), Francisco Baio (le voleur au couteau), José Wallenstein (l'autre voleur), Victor Costa (le barman), Lidia Franco.
Scénario : Alain Tanner
Photographie : Acacio de Almeida
Musique : Jean-Luc Barbier
Montage : Laurent Uhler
Pays : Suisse et Portugal
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 47
Résumé
Lors d'une escale à Lisbonne, un mécanicien de marine, Paul, déserte son poste et s'établit dans un petit café-hôtel. Il noue très vite une relation amoureuse passionnée avec Rosa, la serveuse, tout en continuant sa correspondance avec une compagne restée en Suisse, Élisa. Devant l'irrésolution de Paul, Rosa s'éclipse. Après l'avoir longtemps cherchée, Paul finit par prendre un train, dont la destination semble être le Nord.
Commentaire
La beauté envoûtante de ce film tient au rythme que lui a imprimé le réalisateur : une sorte de suspension dans le temps et dans l'espace, au cœur de cette ville de partance. Bruno Ganz traduit merveilleusement ces émotions et cette attente, métaphysique rêveuse d'une liberté entrevue au ralenti.