Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
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Psychose II

Psycho II

Film d'épouvante de Richard Franklin, avec Anthony Perkins, Vera Miles, Meg Tilly.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 53

Résumé
Après vingt-deux ans d'internement, Norman Bates est déclaré guéri et remis en liberté… D'évidents clins d'œil à Hitchcock.

 
Anthony Perkins signe une troisième mouture, intitulée Psychose III (Psycho III).
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1985
Technique : couleurs
Durée : 1 h 33

Psychose phase 3

The Legacy

Film fantastique de Richard Marquand, avec Zabou, Sam Elliott, Roger Daltrey.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1979
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
Margaret et Peter sont mystérieusement conviés dans un château dont les habitants ont passé un pacte avec le diable. Peu à peu, tous deux comprennent qu'ils en constituent l'enjeu.

P'tit Con

Comédie de Gérard Lauzier, avec Bernard Brieux, Guy Marchand, Caroline Cellier, Éric Carlos, Philippe Khorsand.

Pays : France
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Un jeune bourgeois mal dans sa peau a des velléités d'indépendance et des idées « progressistes ». Une peinture acerbe et implacable qui fait souvent mouche.

les P'tites Têtes

Comédie de Bernard Menez, avec Bernard Menez, Robert Castel, Nicole Calfan.

Pays : France
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 20

Résumé
Trois compères en mal d'argent fondent une agence de voyages. Deux d'entre eux, accompagnant un groupe au Maroc, découvrent que le troisième n'a rien préparé : qu'importe, on improvisera !

P'tite Tête de troufion

The Sad Sack

Comédie de George Marshall, d'après les bandes dessinées de George Baker, avec Jerry Lewis, Phyllis Kirk, David Wayne, Peter Lorre.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1957
Durée : 1 h 38

Résumé
Bien que connaissant par cœur tous les manuels militaires, Jerry est inapte au service armé, ce qui provoque évidemment bien des catastrophes.

la Puce à l'oreille

A Flea in Her Ear

Comédie de Jacques Charon, d'après la pièce de Georges Feydeau, avec Rex Harrison, Louis Jourdan, Rachel Roberts.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35

Résumé
Une fausse lettre d'amour met le feu aux poudres parmi les clients de l'hôtel du Coq d'Or. Adaptation à l'américaine du vaudeville parisien, dont il ne reste que Jacques Charon… mais derrière la caméra.

la Puce et le privé

Film policier de Roger Kay, avec Bruno Cremer, Catherine Alric, Charles Vanel, Jean-Pierre Darras.

Pays : France
Date de sortie : 1980
Technique : couleurs
Durée : 1 h 53

Résumé
Un détective se trouve embarqué par une infirmière mythomane dans une histoire de mort suspecte : celle d'un milliardaire qu'elle soignait, au grand dam de ses héritiers… déshérités.

le Puits

The Well

Drame social de Leo Popkin et Russell Rouse, avec Henry Morgan, Richard Rober, Barry Kelley.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1951
Durée : 1 h 25

Résumé
Flambée de haine raciale dans une petite ville américaine. Mais pour sauver une petite fille tombée dans un puits, un élan de solidarité se manifeste.

le Pull-over rouge

Drame de Michel Drach, d'après le livre de Gilles Perrault, avec Serge Avedikian, Michèle Marquais, Roland Bertin.

Pays : France
Date de sortie : 1979
Technique : couleurs
Durée : 2 h

Résumé
Un homme d'une vingtaine d'années est accusé du meurtre d'une fillette. Au cours de l'enquête, il avoue puis nie les faits. Il est finalement jugé et condamné à mort. Une réflexion sur le fonctionnement de la justice, d'après un fait divers authentique.

Pulp Fiction

Pulp Fiction

Thriller de Quentin Tarantino, avec John Travolta (Vincent Vega), Bruce Willis (Butch), Samuel L. Jackson (Jules), Uma Thurman (Mia), Maria de Medeiros (Fabienne).

Scénario : Quentin Tarantino
Photographie : Andrzej Sekula
Décor : David Wasco
Costumes : Betsy Heimann
Musique : Karyn Rachtman
Montage : Sally Menke
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1994
Technique : couleurs
Durée : 2 h 29
Prix : Palme d'or, Cannes (1994)

Résumé

Le film commence là où il finira : dans une cafétéria où deux jeunes gens tentent un hold-up maladroit. Parmi les clients, deux gangsters patentés que nous verrons à travers tout le film suivre leur train-train quotidien : exécutions, séances de torture, jalonnées d'insolites bribes de conversations décalées et de versets de la Bible.

Commentaire

Un montage rythmé où les principaux personnages se relaient efficacement d'un épisode à l'autre : le rôle secondaire devient principal à l'épisode suivant, vice versa et ainsi de suite. Les images sont d'une exceptionnelle violence mais le parti pris de dérision humoristique qui imprègne le scénario et les dialogues permet au spectateur de garder ses marques et d'apprécier sereinement la performance.

Pulsions

Dressed to Kill

Film policier de Brian De Palma, avec Michael Caine (Dr Robert Elliot), Angie Dickinson (Kate Miller), Nancy Allen (Liz Blake), Keith Gordon (Peter Miller), Dennis Franz (l'inspecteur Marino).

Scénario : Brian De Palma
Photographie : Ralf Bode
Décor : Gary Weist, Gary Brink
Musique : Pino Donaggio
Montage : Jerry Greenberg
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1980
Technique : couleurs
Durée : 1 h 46

Résumé
Kate Miller, épouse sexuellement frustrée, confie ses phantasmes à son psychiatre, le Dr Elliot. En visitant un musée, elle rencontre un inconnu à qui elle se donne. Le lendemain, elle est assassinée à coups de rasoir par une tueuse blonde à grosses lunettes. Témoin du meurtre, une call-girl de luxe, Liz Blake, est à la fois soupçonnée par la police et traquée par la tueuse. Elle sympathise avec Peter, le fils de Kate. Ensemble, ils vont découvrir l'incroyable identité de la coupable.

Commentaire
Sur un scénario remarquable, qui ménage habilement la surprise et le suspense, Brian De Palma propose une brillante variation sur les structures et les thèmes hitchcockiens. Allusions et citations fourmillent : Psychose, Vertigo et les Trente-Neuf Marches… La brutalité du meurtre inattendu de Kate Miller, le voyeurisme de la caméra, les souples travellings lors de la visite du musée, sont autant de points de repère pour définir cet hommage qui entre en osmose avec la propre dialectique de l'auteur : le dédoublement, la psychanalyse, le cauchemar.