Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
G

la Grande Farandole

The Story of Vernon and Irene Castle

Comédie musicale de Hank C. Potter, d'après la biographie d'Irene Castle, avec Fred Astaire, Ginger Rogers, Edna May Oliver, Walter Brennan, Lew Fields.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1939
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 33

Résumé
L'histoire d'un couple de danseurs qui connurent leurs premiers succès à Paris et devinrent des célébrités internationales. Engagé dans l'Armée française, l'époux périt dans un accident d'avion.

la Grande Frousse

Comédie de Jean-Pierre Mocky, d'après le roman de Jean Ray la Cité de l'indicible peur, avec Bourvil, Jean-Louis Barrault, Francis Blanche, Victor Francen.

Pays : France
Date de sortie : 1964
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35

Résumé
À la recherche d'un condamné à mort évadé, un policier arrive dans une petite cité médiévale terrorisée par un monstre légendaire. L'un des films les plus personnels de Mocky.

la Grande Guerre

La grande guerra

Drame de Mario Monicelli, avec Vittorio Gassman (Giovanni Busacca), Alberto Sordi (Oreste Jacovacci), Silvana Mangano (Costantina), Folco Lulli (Bordin), Bernard Blier (capitaine Castelli), Romolo Valli (lieutenant Gallina), Vittorio Sanipoli (major Venturi), Livio Lorenzon (sergent Battiferri), Nicola Arigliano (Giardino), Mario Valdemarin (Loquenzi), Tiberio Mitri.

Scénario : Mario Monicelli, Luciano Vincenzoni, Age et Scarpelli
Photographie : Giuseppe Rotunno, Roberto Gerardi
Décor : Mario Garbuglia
Musique : Nino Rota
Montage : Adriana Novelli
Pays : Italie et France
Date de sortie : 1959
Technique : noir et blanc
Durée : 2 h 08
Prix : Lion d'or, Venise (1959)

Résumé
Un gredin et un embusqué, Giovanni et Oreste, s'engagent malgré eux en 1917. Prêts à tout pour sauver leur peau, ils sont pris dans la tourmente. Giovanni est volé par Costantina, une fille facile à qui le lie une brève aventure. Puis les deux hommes sont enrôlés dans la compagnie du capitaine Castelli qui les envoie en mission. Ils préféreront se faire fusiller par les Autrichiens plutôt que de trahir leurs camarades.

Commentaire
Une grande fresque tragi-comique sur la guerre de 1914-1918. Deux hommes quelconques retrouvent leur diginité perdue en faisant face courageusement au peloton d'exécution. Monicelli a reconstitué avec un grand souci de précision les batailles et la vie dans les tranchées. Alberto Sordi reçut le Prix d'interprétation à Venise.

la Grande Horloge

The Big Clock

Comédie dramatique de John Farrow, d'après le roman de Kenneth Fearing, avec Ray Milland, Charles Laughton, Maureen O'Sullivan.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1948
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35

Résumé
Un journaliste au flair infaillible est lancé par un magnat de la presse qui est aussi un assassin sur sa propre piste. Une nouvelle version a été réalisée en 1987 (voir Sens unique).

la Grande Illusion

Comédie dramatique de Jean Renoir, avec Jean Gabin (lieutenant Maréchal), Pierre Fresnay (capitaine de Boëldieu), Erich von Stroheim (capitaine von Rauffenstein), Marcel Dalio (Rosenthal), Julien Carette (l'acteur), Dita Parlo (Elsa), Jean Dasté (l'instituteur), Georges Peclet (un officier), Jacques Becker (un soldat anglais).

Scénario : Charles Spaak, Jean Renoir
Photographie : Christian Matras
Décor : Eugène Lourié
Musique : Joseph Kosma
Montage : Marguerite Renoir
Production : Raymond Blondy (R.A.C.)
Pays : France
Date de sortie : 1937
Durée : 1 h 53
Prix : Prix du jury international pour le meilleur film artistique Venise ; Prix du meilleur film étranger décerné par la critique américaine

Résumé

Dans un camp de prisonniers à la frontière franco-allemande, pendant la Première Guerre mondiale, l'uniforme unit des hommes de toutes origines sociales. Alors que la vie s'organise tant bien que mal, les liens apparaissent plus proches entre deux officiers ennemis issus de l'aristocratie qu'entre les soldats d'une même armée. Tandis que le capitaine de Boëldieu et son homologue allemand Rauffenstein évoquent le déclin de l'aristocratie et les honneurs de la guerre, deux prisonniers français s'évadent et réussissent à passer en Suisse grâce à l'aide d'une paysanne amoureuse de l'un d'eux.

Commentaire

Aristocrates de tous les pays…

Classé en 1958 parmi les douze meilleurs films du monde, la Grande Illusion avait jusqu'alors été amputée de dix-huit minutes par la censure qui y voyait une entreprise de démoralisation. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, cette œuvre idéaliste et pacifiste est apparue comme une mise en garde. Avec son sens habituel du récit, Jean Renoir s'attache à un microcosme, et l'on retrouve dans son stalag toutes les caractéristiques sociales de la France de l'entre-deux-guerres. L'habileté du réalisateur est d'avoir confié les rôles principaux de la Grande Illusion à des figures emblématiques du cinéma de l'époque. La raideur de Rauffenstein est encore accentuée par la minerve qu'arbore Erich von Stroheim. De même, les dialogues de Charles Spaak se chargent de faire parler les protagonistes français avec des intonations et des mots différents, qui dénotent mieux que de longs discours le fossé qui les sépare. Jean Gabin incarne ici le personnage le plus proche de Renoir lui-même, dans la lignée d'un mythe érigé avec Pépé le Moko. Maréchal correspond au Français moyen tel qu'on pouvait se le représenter alors : pétri de bon sens, grande gueule, bourru au cœur d'or et au patriotisme indéfectible. Rosenthal témoigne quant à lui de l'assimilation réussie de la communauté juive au sein de la société française, au moment même où le Reich nazi professe un antisémitisme endémique et barbare. Dernier vestige de la sédimentation provoquée par la Révolution, Boëldieu symbolise pour sa part une aristocratie en déliquescence, qui ne peut pas se reconnaître dans un monde où l'honneur semble tombé en désuétude. Pourtant, à son habitude, Renoir se garde des leçons de morale. Comme plus tard dans la Règle du jeu, il préfère se livrer à son activité favorite : un jeu de massacre dont personne ne sort indemne.

la Grande Lessive

Comédie de Jean-Pierre Mocky, avec Bourvil, Francis Blanche, Jean Poiret, Michaël Lonsdale.

Pays : France
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35

Résumé
Un professeur se lance dans une grande campagne contre la télévision et c'est sur les toits qu'il va perturber les émissions.