Comédie dramatique de Costa-Gavras, d'après le roman de Donald E. Westlake, avec José Garcia, Karin Viard, Ulrich Tukur, Olivier Gourmet.

Pays : France
Date de sortie : 2005
Technique : Couleurs
Durée : 2 h 02

Résumé
Un cadre de haut niveau, au chômage, décide de supprimer tous ses rivaux potentiels, idée passablement saugrenue qu'il met en œuvre avec efficacité et méthode… et que Costa-Gavras filme avec conviction et maestria.

Comédie de Bernard Roland et Raymond Rouleau, avec Raymond Rouleau, Hélène Perdrière, Denise Grey, Sinoel.

Pays : France
Date de sortie : 1946
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 32

Résumé
Vers 1910, la rivalité qui oppose deux firmes cinématographiques est une source de mésaventures pour les équipes de tournage. Un voyage au pays des loufoques et Simone Signoret dans un rôle de soubrette.

Topper

Comédie de Norman Z. McLeod, d'après un roman de Thorne Smith, avec Cary Grant, Constance Bennett, Roland Young, Billie Burke, Alan Mowbray, Eugene Palette.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1937
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 36

Résumé
Un jeune couple trouve la mort dans un accident de voiture et décide de faire une bonne action afin d'aller au paradis. Ils s'installent chez leur meilleur ami et, visibles de lui seul, s'évertuent à ramener l'union dans son ménage.

Deux suites ont été réalisées par :

 

Norman Z. McLeod, sous le titre Fantômes en croisière (Topper Takes a Trip), avec les mêmes comédiens (sauf C. Grant).
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1938
Durée : 1 h 25

 

Roy Del Ruth, sous le titre le Retour de Topper (Topper Returns), avec Roland Young, Joan Blondell, Eddie Anderson, Carole Landis, Dennis O'Keefe.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1941
Durée : 1 h 27

Autre version réalisée par :

 

Charles S. Dubin, avec Kate Jackson, Andrew Stevens, Jack Warden.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1979
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Comédie satirique de William Klein, avec André Dussollier, Anémone.

Pays : France
Date de sortie : 1977
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Jean-Michel et Claudine acceptent de servir de couple-témoin pour une expérience sociologique. Bientôt, ils n'ont plus d'intimité et se sentent manipulés.

Drame documentaire de Marin Karmitz.

Pays : France
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Lasses d'être maltraitées, les ouvrières d'une usine textile se révoltent. Trahies par leurs syndicats, elles occupent les lieux, avec la complicité amicale de la population. Un film de combat.

Ride the High Country

Western de Sam Peckinpah, avec Randolph Scott (Gil Westrum), Joel McCrea (Steve Judd), Mariette Hartley (Elsa), Ron Starr (Longtree).

Scénario : N.B. Jones Jr.
Photographie : Lucien Ballard
Décor : George W. Davis, Leroy Coleman
Musique : George Bassman
Montage : Frank Santillo
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1962
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35 (à l'origine, 2 h)

Résumé
Judd, un ancien shérif, et Westrum, un de ses vieux compagnons, sont chargés de convoyer de l'or. En chemin, les choses se compliquent. Westrum essaie de voler l'or. Mais il vient au secours de Judd dans un règlement de comptes. Judd meurt. Westrum décide de partir seul convoyer l'or.

Commentaire
Deuxième film de Peckinpah où celui-ci suit les traces de Boetticher. Cette œuvre automnale et nostalgique évoque la vieillesse désenchantée de ses deux héros avec une justesse poignante. Le film entame la grande saga des losers que Peckinpah poursuivra dans toute son œuvre. On y retrouve un de ses thèmes de prédilection : la trahison d'un ami. Le « trahi » ne pense qu'à se venger mais au bout de sa quête, traître et trahi se reconnaissent l'un dans l'autre. Ils sont « égaux » face au « hasard » qui les a dupés tous deux. Si trahison il y a, il faut la chercher dans les « circonstances » de la vie. Le premier film majeur d'un grand cinéaste romantique.

Bullets over Broadway

Comédie de Woody Allen, avec John Cusack (David), Chazz Palminteri (Cheech), Dianne Wiest (Helen Sinclair), Jennifer Tilly (Olive Neal).

Scénario : Woody Allen, Douglas McGrath
Photographie : Carlo di Palma
Décor : Santo Loquasto
Costumes : Jeffrey Kurland
Montage : Susan E. Morse
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1994
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
Un producteur de Broadway, Julian Marx, ne réussit à monter la pièce écrite par un auteur dramatique de ses amis, David Shayne, que grâce à l'aide financière d'un dangereux gangster, Nick Valenti. Celui-ci n'a qu'une exigence : Olive, sa maîtresse, danseuse de cabaret sans talent, doit avoir un des premiers rôles dans la distribution qui réunit de grands acteurs un peu sur le retour. Cahin-caha les répétitions ont lieu, mais les faiblesses du scénario apparaissent. Le garde du corps d'Olive, Cheech, fait alors quelques suggestions qui s'avèrent précieuses puis en vient peu à peu à réécrire la pièce avec l'accord de David Shayne, qui voit se profiler l'espérance d'un succès. Reste le problème d'Olive qui est totalement incapable de se montrer à la hauteur de son rôle. Cheech l'élimine. Mais Nick Valenti n'est pas homme à se laisser berner.

Commentaire
En faisant s'interpénétrer deux mondes clos parfaitement étrangers l'un à l'autre, celui du théâtre et celui de la pègre, Woody Allen produit d'abord d'excellents effets comiques, car le langage et les comportements des gangsters propulsés dans le monde policé du théâtre détonnent furieusement. Bien vite cependant l'humour devient subversif, car les gens de théâtre se révèlent parfaitement vains et futiles, prêts à accepter n'importe quelle humiliation en échange d'un retour de gloire. Les gangsters, eux, restent plus authentiques et l'un d'entre eux se montre même capable de battre l'auteur sur son propre terrain. Woody Allen aurait-il renoncé à son pessimisme foncier pour nous dire qu'il y a une petite étoile au cœur de chaque homme et que l'on peut toujours changer son destin ? Il nous rassure tout de suite en flinguant impitoyablement ceux qui se sont aventurés hors de leur monde. Notre société de faux-semblants ne peut pas admettre les transgressions ou les rectifications de parcours, car l'individu n'a d'autre réalité que son rôle. Seule différence entre la scène et la vie : dans un cas on peut toujours changer de rôle, dans l'autre il nous est définitivement attribué.