Drame de Pierre Granier-Deferre, avec Jacques Perrin, Danielle Gaubert, Eva Renzi.

Pays : France
Date de sortie : 1967
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
L'éducation sentimentale d'un jeune homme, qui imagine la vie bien plus belle qu'elle ne l'est.

Thriller de Don Sharp, avec Rod Steiger, Richard Johnson, Lee Remick, Trevor Howard, Eric Porter, Peter Egan, David Collings.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1975
Technique : couleurs
Durée : 1 h 44

Résumé
Ivre de vengeance après la mort de sa famille au cours d'affrontements à Belfast, un membre de l'I.R.A. va à Londres fomenter un complot destiné à faire sauter le Parlement.

Film d'aventures de Michael Crichton, avec Sean Connery, Donald Sutherland, Lesley-Anne Down, Alan Webb, Malcolm Terris.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1979
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50

Résumé
En 1855, un audacieux projette de dévaliser le train qui emporte de l'or destiné à payer les soldats anglais en Crimée. Aidé de sa maîtresse et d'un spécialiste des coffres-forts, il réalise le premier hold-up ferroviaire.

Documentaire animalier d'Arne Sucksdorff.

Scénario : Arne Sucksdorff
Commentaire : René Barjavel, dit par Michel Droit
Photographie : A. Sucksdorff
Musique : Carl-Erid Larson
Pays : Suède
Date de sortie : 1953
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 16

Résumé
La vie dans une ferme suédoise, moderne et accueillante. Deux enfants apprennent « la grande aventure » écologique. C'est moins à l'intérieur de leur maison que dans la nature sauvage que les choses se passent merveilleuses et cruelles. Un renard et ses renardeaux visitent les poulaillers. La loi des hommes veut qu'on tue ces prédateurs. La loi de la nature est tout aussi implacable. Les enfants recueillent une loutre qu'ils apprivoisent au prix de grands efforts et de quelques sacrifices. C'est leur secret, qui sera révélé. L'humanité est traîtresse. Mais la vie continue et elle est belle.

Commentaire
Ce très beau poème lyrique n'est pas seulement un documentaire, mais aussi une approche du monde animal par le truchement de deux enfants candides. Aucune mièvrerie dans le propos (les enfants et les bêtes sont pourtant bons conducteurs d'aberrations sentimentales). L'image est belle, le cycle des saisons photographié avec plus que de la sensibilité : une sorte de ferveur panthéiste.

Comédie satirique de Carmine Gallone, avec Fernandel, Gino Cervi, Leda Gloria.

Pays : Italie et France
Date de sortie : 1955
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 40

Résumé
Peppone se présente à la députation et Don Camillo ne peut qu'essayer de l'en empêcher. Troisième film de la série.

Voir aussi Don Camillo en Russie.

Comédie dramatique de Marco Ferreri, avec Marcello Mastroianni (Marcello), Ugo Tognazzi (Ugo), Michel Piccoli (Michel), Philippe Noiret (Philippe), Andrea Ferreol (Andréa), Monique Chaumette (Madeleine), Florence Giorgetti (Anne).

Scénario : Marco Ferreri, Rafael Azcona
Dialogues : FrancisBlanche
Photographie : Mario Vulpiani
Musique : Philippe Sarde
Montage : C. Merlin, A. Salfa
Production : Mara Capitolina
Pays : Italie et France
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 2 h 05

Résumé

Quatre amis décident, toutes affaires cessantes, de se suicider « à la bouffe » dans une maison 1900 du 16^e arrondissement de Paris. Il s'agit de Marcello, pilote de ligne, Ugo, restaurateur, Michel, réalisateur à la télévision et Philippe, juge. Au début Marcello insiste pour que des prostituées leur tiennent compagnie, mais celles-ci prennent peur et s'éclipsent très vite. Seule, une institutrice s'attache au quatuor de bourgeois hédonistes et les accompagne dans leur suicide collectif. Marcello est le premier à mourir, sous la neige, au volant de la Bugatti dans laquelle il avait pensé prendre la fuite. C'est ensuite le tour de Michel qui succombe à une terrible crise d'aérophagie, puis d'Ugo qui meurt dans un dernier orgasme. Et enfin Philippe, diabétique, à qui Andréa apporte le dernier plat fatal : un dessert en forme de seins.

Commentaire

Une fable sociologique

La Grande Bouffe est le film qui rendit enfin célèbre Marco Ferreri, cinéaste qui depuis une dizaine d'années avait poursuivi (en Espagne, puis en Italie) une œuvre mineure, mais très cohérente, d'entomologiste passionné par les perversions et les rites de la vie bourgeoise. Représentant la France au festival de Cannes, le film fait scandale et propulse Ferreri au nombre des meilleurs observateurs de son temps. Intervenant au tout début de la « crise » des pays riches, cette fable à base de héros trop nourris choque et fait prendre conscience au public de cinéma qu'il est entré dans une ère de digestion et de recyclage.

   Le film n'aurait jamais été possible sans la vieille complicité unissant les acteurs et leur confiance dans ce réalisateur qui leur a déjà donné des rôles de vieux enfants têtus et pervers. Le style de Ferreri, inimitable dans sa simplicité, est peut-être ce qui dérange le plus le public de l'époque. Loin de jouer les provocateurs ou les esthètes, celui-ci adopte une façon de filmer affectueuse et distanciée, et raffine son propre système qui consiste à multiplier les angles de prise de vue afin de créer, à la longue, un sentiment d'étrangeté né d'une fausse familiarité. La nourriture a beau être le « sujet » du film, elle n'est jamais l'objet-fétiche de la caméra, Ferreri concentrant toute son attention sur la façon dont chacun de ses personnages accepte de se laisser mourir, non par frustration, mais par trop-plein de matière. Ferreri développera cette approche dans ses films postérieurs, particulièrement la Dernière Femme. En ce sens, il est un des grands « témoins » des années 1970.

Drame de Mauro Bolognini, avec Catherine Deneuve, Giancarlo Giannini, Marcel Bozzuffi, Fernando Rey, Tina Aumont, Paolo Bonacelli, Laura Betti.

Pays : Italie et France
Date de sortie : 1975
Technique : couleurs
Durée : 2 h

Résumé
La comtesse déteste son brutal mari, mais elle est adorée de son frère, aux idées socialistes. Il assassinera le comte.