Film d'aventures de Philippe de Broca, avec Jean-Paul Belmondo, Claudia Cardinale, Odile Versois, Marcel Dalio, Jean Rochefort.

Pays : France
Date de sortie : 1961
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45

Résumé
Les exploits et les amours du célèbre brigand contées avec entrain par de Broca qui a tenté de retrouver la verve de Fanfan la Tulipe et y parvient souvent. Belmondo-Cardinale sont au niveau de Gérard Philipe-Lollobrigida.

Autres aventures de « Cartouche » réalisées par :

 

Jacques Daroy, avec Paul Lalloz, Jacqueline Mignac, Lucien Blondeau, Berthier, Lucas Gridoux, Léna Roussika, Mila Parely.
Pays : France
Date de sortie : 1934
Durée : 1 h 31

 

Guillaume Radot, intitulées Cartouche, roi de Paris, avec Roger Pigaut, Jean Davy, Renée Devillers, Lucien Nat, Jacques Castelot, Claire Duhamel.
Pays : France
Date de sortie : 1950 (1948)
Durée : 1 h 20

Film de guerre de Georges Peclet, d'après le livre du Cdt L'Herminier, avec Pierre Dudan, Gérard Landry, Jean Vilar, Paulette Andrieux.

Pays : France
Date de sortie : 1951
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 24

Résumé
L'odyssée du sous-marin Casabianca qui assura la liaison entre la Corse et la France durant la guerre pour permettre l'organisation de la Résistance.

Casablanca

Drame de Michael Curtiz, avec Humphrey Bogart (Rick Blaine), Ingrid Bergman (Ilsa Lund), Paul Henreid (Victor Laszlo), Claude Rains (le capitaine Louis Renault), Conrad Veidt (le major Strasser), Sidney Greenstreet (Señor Ferrari), Peter Lorre (Ugarte), S.Z. Sakall (Carl), Madeleine Lebeau (Yvonne), Dooley Wilson (Sam), John Qualen (Berger), Marcel Dalio (le croupier).

Scénario : Julius J. Epstein, Philip G. Epstein, Howard Koch, d'après la pièce de Murray Burnett et Joan Alison Everybody Comes to Rick's
Photographie : Arthur Edeson
Décor : Carl Jules Weyl
Musique : Max Steiner
Montage : Owen Marks
Production : Hal B. Wallis (Warner Bros)
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 42
Prix : Oscar du meilleur film (1943)

Résumé

1942. Des milliers de réfugiés, venus des quatre coins de l'Europe, affluent à Casablanca dans le fragile espoir d'obtenir un visa pour les États-Unis. Leur rendez-vous favori est le Café Américain, où se côtoient dans une ambiance feutrée et élégante les représentants de toutes les nations. Le maître des lieux, Rick Blaine, est un homme secret au passé obscur, un individualiste farouche « qui ne se mouille pour personne ».

   L'assassinat de deux émissaires nazis porteurs de lettres de transit amène à Casablanca un important dignitaire allemand, le major Strasser. Celui-ci fait pression sur le nonchalant capitaine Renault un vieil ami/rival de Rick pour qu'il diligente l'enquête. C'est alors que débarque au Café Américain le résistant hongrois Victor Laszlo, accompagné de sa jeune et belle épouse, Ilsa. Rick, bouleversé, reconnaît en elle la femme avec laquelle il avait eu, deux ans plus tôt, une brève idylle à Paris…

Commentaire

Une œuvre foisonnante et jubilante

Casablanca contient assez d'intrigues et de personnages – policiers corrompus, officiers nazis, trafiquants et pickpockets, résistants et réfugiés – pour alimenter une dizaine de films. Cette œuvre foisonnante et jubilante illustre admirablement les qualités majeures de Michael Curtiz : la fluidité, l'énergie et l'élégante concision de sa mise en scène, son romantisme noir, son humour acerbe et désenchanté, son aptitude à brasser les registres les plus contrastés – Casablanca est à la fois l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma hollywoodien, un film de guerre, un mélodrame exotique, un thriller et un prêche patriotique –, sa passion pour les contextes troubles, les huis clos oppressants, les collectivités en transit réunies en une commune dérive par les hasards de l'histoire, les affrontements indécis entre « bons » et « méchants ».

   Sur cette toile de fond se joue le drame d'un trio dont chacun des protagonistes incarne un mode différent d'engagement : rationnel (Laszlo), sentimental (Ilsa), chevaleresque (Rick). Résultats d'une improvisation féconde, les louvoiements de l'action servent admirablement le propos d'un film où règnent en maîtres l'incertitude, le hasard, le mensonge et le bluff. À ce jeu pervers, le dernier mot revient, bien sûr, au faux cynique qui aura su déguiser jusqu'au bout sa véritable nature et surmonter les déchirements du passé, à l'aventurier hautain qui aura su devenir un patriote sans sacrifier son statut d'éternel outsider.

Comédie dramatique d'Aleksandr Volkov, avec Ivan Mosjoukine, Diana Karenne, Rudolf Klein-Rogge, Suzanne Bianchetti, Jenny Jugo, Rina De Liguoro.

Pays : France
Date de sortie : 1927
Technique : noir et blanc
Durée : 3 100 m (environ 1 h 54)

Résumé

Un aventurier trop frivole doit quitter Venise et se retrouve en Russie. Remarqué par l'impératrice, il revient dans sa ville natale, connaît diverses aventures, est emprisonné, puis s'évade par la mer.

Le avventure di Giacomo Casanova

Comédie historique de Steno, avec Gabriele Ferzetti, Corinne Calvet, Marina Vlady, Nadia Gray, Irene Galter.

Pays : Italie et France
Date de sortie : 1954
Technique : couleurs
Durée : 1 h 32

Résumé
Esprit, humour, luxe et rythme caractérisent ces aventures du célèbre séducteur dont les conquêtes sont toutes plus belles les unes que les autres.

Casanova '70

Comédie de Mario Monicelli, avec Marcello Mastroianni, Virna Lisi, Marisa Mell, Michèle Mercier, Liana Orfei, Moira Orfei, Margaret Lee.

Pays : Italie et France
Date de sortie : 1965
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50

Résumé
Les aventures galantes d'un attaché militaire italien à l'O.T.A.N., dont le désir s'éveille dans des situations de danger.

Il Casanova di Federico Fellini

Drame de Federico Fellini, avec Donald Sutherland (Casanova), Tina Aumont (Henriette), Mary Marquet (la mère), Cicely Browne (la marquise d'Urfé), Daniel Emilfork (Dubois).

Scénario : Federico Fellini, Bernardino Zapponi, d'après Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
Photographie : Giuseppe Rotunno
Décor : Danilo Donati
Costumes : Danilo Donati
Musique : Nino Rota
Montage : Ruggero Mastroianni
Pays : Italie
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 2 h 30

Résumé

Morceaux choisis de la vie de Casanova à travers l'Europe du XVIII^e siècle. Casanova y est à la recherche d'un réel statut social et d'une reconnaissance de ses prétentions artistiques et philosophiques. Pour cela, il utilise la séduction qu'il exerce sur les femmes, mais celles-ci le manipulent, l'abandonnent et sa réputation de coq en fait la risée du beau monde.

Commentaire

La structure de ce film est circulaire. Les épisodes (les femmes) s'y succèdent pour nous dire autrement la même chose : Casanova et son époque ne sont qu'une mécanique vide, peut-être même dénuée d'âme. Le film répète dix fois la même situation avec un Casanova qui se putréfie de plus en plus. Ce film qui pue la mort, dans son faste et sa brillance même, laisse une impression de malaise persistant. Ses gros plans de visages aux yeux vides y sont comme des miroirs de nous-mêmes. Peut-être le plus grand Fellini.