Fame

Film musical d'Alan Parker, avec Irene Cara, Lee Curreri, Antonia Franceschi.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1980
Technique : couleurs
Durée : 2 h 13

Résumé
La vie d'apprentis comédiens dans une sorte de Conservatoire à l'américaine, où tous les arts se rencontrent. Un grand spectacle les réunira en fin d'année.

La famiglia

Chronique d'Ettore Scola, avec Vittorio Gassman, Stefania Sandrelli, Fanny Ardant.

Pays : France et Italie
Date de sortie : 1986
Technique : couleurs
Durée : 2 h 07

Résumé
L'anniversaire de Carlo est l'occasion de nous offrir la chronique de ces quatre-vingts dernières années à travers le récit de sa vie et de celle des membres de sa famille : amours, chagrins, guerres, déceptions.

Film d'aventures burlesques d'Yves Robert, d'après l'œuvre de Christophe, avec Sophie Desmarets, Jean Richard, Marie-José Ruiz, Annie Sinigalia, André Gille.

Pays : France
Date de sortie : 1961
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 25

Résumé
Des riches commerçants de province, respectés de leurs concitoyens, se trouvent par erreur embarqués à bord d'un paquebot. Après de nombreuses aventures à travers le monde, ils retrouvent leur ville qui les accueille dans la joie.

Comédie de Christian-Jaque, d'après la pièce d'Alexandre Bisson, avec Armand Bernard, Gina Manes, Paul Pauley, Alice Tissot.

Pays : France
Date de sortie : 1935
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 30

Résumé
Un père juge d'instruction, une mère autoritaire, un gendre écervelé et une jeune fille ingénue : les mésaventures d'une famille banale…

Family Life

Drame psychologique de Ken Loach, avec Sandy Ratcliff (Janice Bailden), Bill Dean (son père), Grace Cave (sa mère), Malcolm Tierney (Tim), Michael Riddall (Dr Donaldson), Hilary Martyn.

Scénario : David Mercer, d'après sa pièce In Two Minds
Photographie : William Mc Crow, Charles Stewart
Musique : Marc Wilkinson
Montage : Roy Watts
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45

Résumé
Une jeune adolescente de condition modeste commence à être perturbée le jour où sa mère l'oblige à avorter de l'enfant qu'elle attendait de son ami Tim. Une thérapie de groupe, sous la conduite du Dr Donaldson, la remet sur pied, mais elle « replonge », entre autres à cause de l'incompréhension de ses parents figés dans leurs principes. Muette et murée dans sa souffrance, elle n'est plus qu'un « cas » de schizophrénie qu'on présente aux étudiants.

Commentaire
Un succès prolongé – fondé sur l'identification immédiate du jeune public – fut reçu en France par ce film très sobrement et invisiblement réalisé, qui rencontrait les thèses antipsychiatriques de David Cooper et Ronald Laing. Parmi tous les films de Kenneth Loach consacrés à la jeunesse et à l'enfance, ce fut le plus populaire.

Chronique de José Pinheiro, avec Christophe Malavoy, Sylvie Orcier, Camille Robert, Serge Merle.

Pays : France
Date de sortie : 1981
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Un garçon et une fille se rencontrent, s'aiment, achètent un vieil autocar et un manège ambulant, et partent sur les routes. Deux enfants leur naissent. La vie est belle.

Family Viewing

Drame d'Atom Egoyan, avec David Hemblen, Aidan Tierney, Gabrielle Rose.

Pays : Canada
Date de sortie : 1987
Technique : couleurs
Durée : 1 h 26

Résumé
Un jeune homme vit avec son père et l'amie de ce dernier dans un appartement dont toutes les pièces sont équipées de télévision et magnétoscope. Un jour, en « zappant », il s'arrête sur une image : son père et lui assis devant un poste de télévision.

Film d'aventures de Christian-Jaque, avec Gérard Philipe (Fanfan), Gina Lollobrigida (Adeline), Noël Roquevert (Fier-à-Bras), Marcel Herrand (Louis XV).

Scénario : René Wheeler, René Fallet (dialogues d'HenriJeanson)
Photographie : Christian Matras
Décor : Robert Gys
Musique : Maurice Thiriet, Georges Van Parys
Costumes : Marcel Escoffier
Montage : Jacques Desagneaux
Pays : France
Date de sortie : 1952
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 42
Prix : Prix de la mise en scène, Cannes (1952)

Résumé

Fanfan le séducteur s'engage pour échapper au mariage. Prêtant foi aux fausses prédictions d'Adeline, il rêve de conquérir la fille du roi Louis XV. Il sauve par hasard celle-ci d'une embuscade, et, pour la revoir, pénètre dans le château royal : il est condamné à la pendaison. Gracié après un simulacre d'exécution, il lui faut arracher Adeline aux désirs du roi. Ce faisant, il capture tout l'état-major ennemi et obtient la belle en récompense.

Commentaire

Film au succès populaire très vif, Fanfan la Tulipe joue sur la verve et l'agilité de Gérard Philipe et l'éclat tout frais du décolleté de Gina Lollobrigida. La musique souligne l'enchaînement accéléré de hasards heureux et transforme en ballets duels, courses-poursuites et autres enlèvements. L'Histoire cependant pointe le nez, à travers un commentaire off aigre-doux, qui ironise sur les défauts des puissants et condamne la guerre, même « en dentelles ».

 

Le personnage était déjà apparu à l'écran dans une version de René Leprince, avec Aimé Simon-Girard, Jacques Guilhène, Claude France, Alexandre Colas, Simone Vaudry.

Pays : France

Date de sortie : 1925

Durée : huit parties

Tunes of Glory

Drame de Ronald Neame, avec Alec Guinness, John Mills, Susannah York, Dennis Price, Kay Walsh.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1960
Technique : couleurs
Durée : 1 h 47

Résumé
Dans un régiment de Highlanders, un désaccord survient entre un commandant jovial et un colonel marqué par la vie. Prix d'interprétation à Venise en 1960 pour John Mills.

Il sorpasso

Comédie dramatique de Dino Risi, avec Vittorio Gassman (Bruno), Jean-Louis Trintignant (Roberto), Catherine Spaak (Lili, la fille de Bruno), Claudio Gora (Bibi).

Scénario : Dino Risi, Ettore Scola, Ruggero Maccari
Photographie : Alfio Contini
Musique : Riz Ortolani
Montage : Maurizio Lucidi
Production : Mario Cecchi Gori (Fair Film)
Pays : Italie
Date de sortie : 1962
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 35

Résumé
Un week-end du 15 août à Rome. Les rues sont aussi désertes que dans les villes mortes des récits de science-fiction. Un homme qui porte beau, Bruno, au volant d'une voiture de sport, cherche à téléphoner. Il est volubile, sans-gêne, astucieux, entreprenant, indiscret. Il rencontre un jeune étudiant, Roberto, qui est tout son contraire : timide, sérieux, farouche, coincé. Les deux hommes vont apprendre à se connaître à la faveur d'une équipée pleine d'imprévus. Ils feront beaucoup de rencontres, de visites, de découvertes plus ou moins piquantes. Peu à peu, Roberto la fourmi va se surprendre à savourer la griserie de la vie telle que la conçoit Bruno la cigale. Mais cet homme si désinvolte, si « suradapté » est au fond un être blessé, malheureux, qui a conscience d'avoir gâché sa vie et qui ne cesse de faire le clown pour désarmer son désarroi… L'aventure finit tragiquement par un accident d'auto.

Commentaire

Jusqu'à la tragédie pure
Ce film est incontestablement le meilleur qu'ait réalisé Dino Risi qui passe pour l'un des représentants les plus typiques de la « Comédie à l'italienne ». On désigne sous cette formule des films qui ont l'apparence, la forme, les caractéristiques de la comédie, mais qui, derrière le rire et le sourire, par le biais de la dérision et de la satire, dénoncent des comportements sociaux, des habitudes morales et, d'une façon générale, toutes sortes de structures stérilisantes. Par définition, la comédie à l'italienne est insolente et subversive. Mais attention : il faut se montrer vigilant à son égard, car beaucoup de films assez faibles, souvent commerciaux et vulgaires (il y en a aussi dans la filmographie de Dino Risi) se réclament de cette famille. L'intérêt du Fanfaron, film tout à fait réussi, voire exemplaire, est que son anecdote est un florilège de situations et de personnages drôles. On ne pense pas à analyser l'« au-delà » du plaisir comique. On marche, on rit. Il faut dire que le talent de Vittorio Gassman, cabotin de génie, entre pour beaucoup dans le plaisir que nous prenons au spectacle. Jean-Louis Trintignant, avec son air penché, son regard vague, ses gestes esquissés, campe, de son côté, un « faire-valoir » parfait. Bref, ce couple de comédiens fonctionne à merveille. Le caractère dramatique de la fable apparaît progressivement pour finir dans la tragédie pure. Le rire s'étrangle tout à fait à l'épilogue et nous mesurons, rétrospectivement, ce qu'avait de grave et de touchant la succession d'épisodes comiques auxquels nous nous sommes tant divertis. Cette qualité est peut-être due au fait que le coscénariste du Fanfaron est Ettore Scola.