Raccrochez, c'est une erreur
Drame policier d'Anatole Litvak, avec Barbara Stanwyck (Leona Stevenson), Burt Lancaster (Henry Stevenson), Wendell Corey (Dr Alexander), Ann Richards (Sally Lord Dodge), Harold Vermilyea (Waldo Evans), Ed Begley (James Cotterell), Leif Erickson (Fred Lord), William Conrad (Morano), John Bromfield (Joe, le détective), Jimmy Hunt (Jimmy Lord).
Scénario : Lucille Fletcher, d'après sa pièce radiophonique
Photographie : Sol Polito
Décor : Hans Dreier, Eral Hedrick, Sam Comer, Bertram Granger
Musique : Franz Waxman
Montage : Warren Low
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1948
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 29
Résumé
Leona Stevenson, infirme clouée dans son lit, surprend une communication téléphonique qui lui apprend qu'une femme doit être assassinée. Elle tente d'obtenir plus de précisions en attendant le retour de son époux Henry. Finalement, elle en arrive à la conclusion que c'est elle qui doit mourir. Rien ne pourra plus arrêter la machination ourdie par Henry pour toucher l'assurance-vie de sa femme.
Commentaire
Le scénario de Lucille Fletcher est inspiré de sa courte pièce radiophonique qui fut jouée avec succès par Agnes Moorehead en 1943. C'est un véritable festival Barbara Stanwyck. Les talents conjugués d'Anatole Litvak et de son chef opérateur Sol Polito, dont la photo accentue le côté « étouffant » du décor unique, font de ce film un thriller efficace.
la Race des seigneurs
Drame psychologique de Pierre Granier-Deferre, d'après le roman de Félicien Marceau Creezy, avec Alain Delon, Sidne Rome, Jeanne Moreau.
Pays : France
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30
Résumé
Un politicien arriviste doit choisir entre sa carrière et sa vie sentimentale. Il devient ministre, mais perd sa maîtresse.
Rachel, Rachel
Drame psychologique de Paul Newman, avec Joanne Woodward (Rachel Cameron), James Olson (Nick), Kate Harrington (Mrs. Cameron), Estelle Parsons (Calla).
Scénario : Stewart Stern, d'après le roman de Margaret Laurence
Photographie : Gayne Rescher
Musique : Jerome Moross
Montage : Dede Allen
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50
Résumé
Rachel Cameron est institutrice dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre. Elle mène une vie morne auprès de sa mère. À trente-cinq ans, le bilan n'est pas brillant. Pourtant, cet été-là, Rachel retrouve Nick, un ancien camarade. Après une liaison médiocre avec lui, Rachel décide de prendre sa vie en main.
Commentaire
Il semble étrange que ce film sensible sur les problèmes d'une femme frustrée soit dû à Paul Newman : l'acteur n'a pas l'image de marque d'un réalisateur de films de femmes ! C'est donc une surprise totale que ce Rachel, Rachel, en dehors de toutes les modes, très impressionniste, où les problèmes des femmes sont évoqués comme rarement ils l'ont été au cinéma. La réussite du film doit également beaucoup au talent de Joanne Woodward, l'épouse de Newman.
Racines
Comédie dramatique de Benito Alazraki, avec Beatriz Flores (Marina) et Juan de la Cruz (Esteban) (I), Olympia Alazraki (Jane) et Juan Hernandez (Mariano) (II), Miguel Angel Negron (le borgne) (III), Alicia del Lago (Xanath) et Carlos Robles Gil (Éric) (IV).
Scénario : Carlos Velo, Benito Alazraki, Manuel Barbachano Ponce, Maria Elena Lajo, J.M. Garcia Ascot, Fernando Espejo, d'après des récits de F.R. Gonzalez
Photographie : Walter Reuter (I, III, IV), Hans Beimler (II)
Musique : Guillermo Noriega (I), Rodolfo Halfter (II), Blas Galindo (III), Pablo L. Moncayo (IV)
Pays : Mexique
Date de sortie : 1954
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 20
Prix : Prix de la critique, Cannes (1955)
Résumé
Quatre histoires ayant pour héros les Indiens du Mexique, « racines d'un pays qui germe » :
I. les Vaches (la vie misérable d'un jeune couple d'Indiens) ;
II. le Filleul (une étudiante américaine adopte un petit Indien) ;
III. le Borgne (en jouant, un enfant borgne a son œil valide crevé par ses camarades) ;
IV. la Pouliche (un archéologue tente de violer une Indienne).
Commentaire
« En quatre volets, un déchirant portrait du Mexique contemporain » (Georges Sadoul). L'humour et la cruauté interfèrent, comme dans Los olvidados de Buñuel. Il s'agit, à tous égards, d'une œuvre collective, coordonnée par le producteur Manuel Barbachano Ponce, l'un des piliers du cinéma mexicain.
les Racines du ciel
Drame de John Huston, d'après l'œuvre de Romain Gary, avec Errol Flynn, Juliette Gréco, Trevor Howard, Orson Welles.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1958
Technique : couleurs
Durée : 2 h 11
Résumé
Des aventuriers de tout bord sont réunis en Afrique pour oublier leur passé. L'un d'eux tente d'arrêter l'hécatombe d'éléphants et trouve un journaliste qui alerte l'opinion publique. Belle adaptation tournée sur les lieux mêmes de l'action.
Racket
Film policier de John McKenzie, avec Bob Hoskins, Helen Mirren, Eddie Constantine.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 1 h 54
Résumé
Au moment de solliciter l'appui des Américains, un gros bonnet de la pègre londonienne voit ses plans contrecarrés.
Racket dans la couture
Film policier de Vincent Sherman et Robert Aldrich, avec Lee J. Cobb, Kerwin Mathews, Gia Scala.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1957
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 28
Résumé
Dans les milieux de la couture, reportage-fiction sur l'action des syndicats et de ceux qui préfèrent s'y soustraire.
Radio Corbeau
Comédie dramatique d'Yves Boisset, avec Claude Brasseur, Pierre Arditi, Évelyne Bouix, Christine Boisson, Jean-Pierre Bisson, Roger Planchon, Édith Scob.
Pays : France
Date de sortie : 1989
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
Dans une petite ville de province, une radio pirate, « Radio Corbeau », attaque les personnalités locales dont elle révèle les crimes et les turpitudes. Les esprits s'échauffent., servie par de bons acteurs.
Une copie du célèbre Corbeau de Clouzot
Radio Days
Comédie de Woody Allen, avec Seth Green, Mia Farrow.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1987
Technique : couleurs
Durée : 1 h 28
Résumé
Une famille juive américaine vit au rythme de la radio, à l'époque où la télévision n'existait pas. Ainsi l'Histoire fait irruption dans le quotidien. En fait, c'est Woody Allen qui raconte ses souvenirs. Avec autant de chaleur que d'humour.