Comptes à rebours
Film policier de Roger Pigaut, avec Simone Signoret, Charles Vanel, Serge Reggiani, Michel Bouquet, Jeanne Moreau, Jean Desailly.
Pays : France
Date de sortie : 1970
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45
Résumé
Un truand revient à Paris pour régler ses comptes avec ceux qui l'ont « donné ». Mais un policier suit de près tous ses gestes. Le suspense tient jusqu'au bout, sur un bon rythme, avec une pléiade de comédiens sûrs.
le Comte de Monte-Cristo
Film d'aventures de Robert Vernay, d'après le roman d'Alexandre Dumas, avec Jean Marais, Lia Amanda, Roger Pigaut, Jacques Castelot, Daniel Ivernel, Folco Lulli.
Pays : France et Italie
Date de sortie : 1955
Technique : couleurs
Durée : 3 h 08
Résumé
La première version en couleurs (hélas disparues aujourd'hui, le procédé ayant viré) des aventures du bagnard Edmond Dantès. Luxueux et attrayant.
Voir aussi Monte-Cristo.
Autres versions réalisées notamment par :
Henri Pouctal, intitulée Monte-Cristo, avec Léon Mathot, Nelly Cormon.
Pays : France
Date de sortie : 1917
Henri Fescourt, intitulée Monte-Cristo, avec Jean Angelo, Gaston Modot, Marie Glory, Jean Toulout, Lil Dagover, Pierre Batcheff.
Pays : France
Date de sortie : 1929
Durée : 5 740 m (en deux époques)
Robert Vernay, intitulée le Comte de Monte-Cristo, avec Pierre Richard-Willm, Alexandre Rignault, Michèle Alfa, Aimé Clariond, Lise Delamare, Marcel Herrand, Line Noro.
Pays : France
Date de sortie : 1943
Durée : 3 h 04 (en deux époques)
Rowland V. Lee, intitulée The Count of Monte-Cristo, avec Robert Donat, Elissa Landi, Louis Calhern, Sidney Blackmer, Raymond Walburn.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1934
Durée : 1 h 54
Claude Autant-Lara, intitulée le Comte de Monte-Cristo, avec Louis Jourdan, Yvonne Furneaux, Pierre Mondy, Henri Guisol, Franco Silva, Bernard Dhérand.
Pays : France
Date de sortie : 1961
Technique : couleurs
Durée : 3 h
la Comtesse aux pieds nus
Drame de Joseph L. Mankiewicz, avec Ava Gardner (Maria Vargas), Humphrey Bogart (Harry Dawes), Edmond O'Brien (Oscar Muldoon), Marius Goring (Alberto Bravano), Valentina Cortese (Eleanora Torlato-Favrini), Rossano Brazzi (Vincenzo Torlato-Favrini), Elizabeth Sellars (Jerry Dawes), Warren Stevens (Kirk Edwards), Franco Interlenghi (Pedro), Mary Aldon (Mirna).
Scénario : Joseph L. Mankiewicz
Photographie : Jack Cardiff
Décor : Arrigo Equini
Musique : Mario Nascimbene
Montage : William Hornbeck
Production : J. L. Mankiewicz
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1954
Technique : couleurs
Durée : 2 h 08
Prix : Oscar du meilleur acteur de second rôle pour Edmond O'Brien (1954)
Résumé
Le producteur hollywoodien Kirk Edwards cherche une vedette pour son prochain film. Il la trouve en la personne de Maria Vargas, danseuse dans un cabaret madrilène. Elle est fière, elle se fait prier. C'est le metteur en scène Harry Dawes qui la convainc. Maria devient une star. Elle ne supporte pas la tyrannie de son producteur et accepte de suivre un autre milliardaire membre de la « jet society », Alberto Bravano. Cette situation ne la satisfait pas davantage, car son protecteur est un mufle. Il l'humilie en public. Intervient alors le comte Torlato-Favrini. Il a belle allure. C'est un noble et une âme noble. Il gifle Alberto Bravano et propose à Maria de l'épouser. Elle accepte, devient comtesse. Nouvelle déception : ses relations avec ce beau mari ne pourront être que platoniques. Le comte est impuissant. Pour lui assurer une descendance, Maria fait appel aux services du chauffeur. Le comte tue la femme et l'amant dans un accès de rage.
Commentaire
Autopsie d'une destruction
En dépit des apparences, cette histoire n'est pas mélodramatique. Joseph L. Mankiewicz, auteur complet du film (production-mise en scène-scénario) s'est ingénié à raconter l'itinéraire de Maria en gommant tous les effets faciles et en introduisant des éléments de narration aussi originaux que subtils. Le film commence par la cérémonie des funérailles de Maria. Dans un petit cimetière italien, sous la pluie battante, le metteur en scène Harry Dawes évoque ses souvenirs. Il raconte les débuts de Maria dont il restera l'ami sincère au cours de ses tribulations. Trois autres récits subjectifs s'enchaînent, ponctués par un retour au cimetière : celui d'Oscar, agent publicitaire opportuniste, celui du comte Torlato-Favrini et, à nouveau, celui de Harry Dawes. Nous savons donc, dès le départ – comme dans les tragédies – que l'héroïne, Maria, doit être sacrifiée. Nous voyons le monument de marbre dressé à son effigie. Nous allons assister à l'autopsie de cette destruction. Nous verrons apparaître, touche après touche, le portrait d'une femme indépendante, sauvage, qui cherchait l'amour-passion, mais pas comme une midinette. Son exigence sera déçue. Sur son parcours, beaucoup de personnages. La plupart d'entre eux représentent des caricatures réussies de la ploutocratie : noblesse, fausse noblesse, arrivistes arrivés, parasites… Mankiewicz ne ménage pas ses cibles. Il fait de la veulerie dorée une description impitoyable. Parallèlement, il montre des sentiments simples et beaux, l'amitié d'un metteur en scène pour son interprète et réciproquement. Bogart est parfait dans le rôle du confident, Ava Gardner sublime en comtesse.
la Comtesse de Hong-Kong
Comédie de Charlie Chaplin, avec Marlon Brando (Ogden Mears), Sophia Loren (comtesse Natacha Alexandroff), Tippi Hedren (Martha Mears), Margaret Rutherford (miss Gaulswallow), Sydney Chaplin (Harvey Crothers), Patrick Cargill (Hudson).
Scénario : Charlie Chaplin
Musique : C. Chaplin
Photographie : Arthur Ibbetson
Décor : Vernon Dixon
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1967
Technique : couleurs
Durée : 1 h 55
Résumé
Le riche ambassadeur américain Ogden Mears, à l'escale de Hong-Kong, passe la soirée avec une entraîneuse, Natacha. Le lendemain, il la découvre cachée dans sa cabine. D'origine russe, elle veut gagner les États-Unis et le fait chanter afin qu'il ne la dénonce pas. Après des parties de cache-cache, l'idée qu'elle fasse un mariage blanc avec son valet Hudson, et l'arrivée de son épouse Martha, Ogden décide de vivre avec Natacha.
Commentaire
En dépit du mauvais accueil critique qu'il reçut, ce film n'est pas indigne des chefs-d'œuvre chaplinesques antérieurs. Le comique en est parfaitement maîtrisé, avec toujours quelque chose d'inattendu, et parfois une grâce inimitable (la séquence du coucher de Natacha et Hudson). Bien sûr, Chaplin filme en 1966 comme en 1930 et raconte une romance traditionnelle. Mais qu'importe, si on y a pris plaisir ?