Italian for Beginners
Chronique de Lone Scherfig, avec Anders W. Berthelsen, Peter Gantzler, Anetta Støvelbaek, Sara Indrio Jensen, Ann Eleonora Jørgensen.
Pays : Danemark
Date de sortie : 2001
Technique : Couleurs
Durée : 1 h 48
Résumé
Dans une triste banlieue danoise, quelques vies simples se croisent au cours municipal d'italien. Il y a là un jeune pasteur, une vendeuse de pâtisserie, un réceptionniste d'hôtel, une coiffeuse, etc. Tous sont là pour apprendre un peu d'italien mais surtout pour échapper à la solitude de leurs vies étriquées. Un film tendre et émouvant.
l'Italien des Roses
Drame de Charles Matton, avec Richard Bohringer, Isabelle Mercanton, Pierre Santini.
Pays : France
Date de sortie : 1971
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30
Résumé
Juché sur le toit d'un immeuble, un jeune Italien de la cité des Roses hésite à sauter. En bas, la foule se rassemble. Richard Bohringer explose dans ce rôle d'écorché, victime de l'égoïsme médiocre des couples et des groupes, « portraiturés » ici par le peintre Charles Matton.
Itinéraire bis
Comédie dramatique de Christian Drillaud, avec Georges Wilson, Rufus, Claire Maurier.
Pays : France
Date de sortie : 1983 (1981)
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
Un homme désargenté cherche à acquérir une camionnette à frites. Un film désinvolte pour peindre un univers original.
Itinéraire d'un enfant gâté
Comédie de Claude Lelouch, avec Jean-Paul Belmondo, Richard Anconina.
Pays : France
Date de sortie : 1988
Technique : couleurs
Durée : 2 h 05
Résumé
Voulant garder ses distances avec une vie qui le mine, un ex-enfant de la balle devenu P.-D.G. d'une société prospère pilote celle-ci en secret par le biais d'un jeune employé complice.
It's the Old Army Game
Film burlesque d'A. Edward Sutherland, d'après la pièce de Joseph P. McEvoy, avec W. C. Fields, Louise Brooks, Blanche Ring, William Gaxton.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1926
Technique : noir et blanc
Durée : environ 2 100 m (1 h 18)
Résumé
Dans un village, un pharmacien tranquille est perturbé par des clients nocturnes, des rumeurs tapageuses et l'arrivée en force des pompiers. Une peinture piquante de la vie de province.
Itto
Drame de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein, d'après des nouvelles de Maurice Le Glay, avec Simone Berriau, Moulay Ibrahim, Aïsha Fadah, Pauline Carton.
Pays : France
Date de sortie : 1934
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 57
Résumé
Au Maroc, un médecin français et son épouse aident et soignent les indigènes qui s'entretuent dans des guerres fratricides.
Ivan
Drame d'Aleksandr Dovjenko, avec Piotr Masokha, Semen Chagaida, K. Bondarevski, Stepan Chousat.
Pays : U.R.S.S. (Ukraine)
Date de sortie : 1932
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 43
Résumé
La vie du chantier de construction d'une centrale hydroélectrique et la prise de conscience politique d'un jeune kolkhozien qui veut entrer au parti et entamer une formation professionnelle.
Ivanhoé
Film d'aventures de Richard Thorpe, d'après le roman de sir Walter Scott, avec Robert Taylor, Elizabeth Taylor, Joan Fontaine, George Sanders, Robert Douglas, Finlay Currie.
Pays : États-Unis et Grande-Bretagne
Date de sortie : 1952
Technique : couleurs
Durée : 1 h 46
Résumé
Au XIIe siècle, dans une Angleterre déchirée entre Saxons et Normands, le chevalier Ivanhoé lutte pour le rétablissement de son roi Richard Cœur de Lion, prisonnier du duc d'Autriche. Un excellent Technicolor pour un chef-d'œuvre du genre.
Ivan le Terrible
Film historique en deux parties de Serguei Mikhaïlovitch Eisenstein, avec Nikolaï Tcherkassov (Ivan), Loudmila Tchelikovskaïa (Anastasia), Serafima Birman (Euphrosinia), Piotr Kadotchnikov (Vladimir), Mikhaïl Nazvanov (Kourbsky), Andrei Abrikosov (Kolitchev), Mikhaïl Jarov (Skouratov), Amvrosi Boutchma (Basmanov), Vsevolod Poudovkine (Nikola, le fanatique).
Scénario : Serguei Mikhaïlovitch Eisenstein
Photographie : Edouard Tissé (extérieurs), Andrei Moskvine (intérieurs)
Décor : Iossif Chpinel (d'après les croquis de S.M.E.)
Costumes : Lidia Naoumova (d'après les croquis de S.M.E.)
Musique : Serge Prokofiev
Montage : S.M.E., assisté d'Esfir Tobak et L. Indenbom
Production : SOKS (Alma Ata), Mosfilm
Pays : U.R.S.S.
Date de sortie : Sortie en U.R.S.S. en 1958 ([1re partie] 1942-1944 – [2e partie] 1945-1946)
Technique : (1re partie) noir et blanc, (2e partie) couleurs
Durée : 1 h 40 et 1 h 30
Résumé
Ivan IV, grand-duc de Moscovie, se fait couronner tsar malgré l'opposition farouche des nobles, les boyards, et de sa propre tante, Euphrosinia, qui souhaite placer sur le trône son fils Vladimir, un simple d'esprit. Il épouse la princesse Anastasia, que courtise également le prince Kourbsky, et brise un soulèvement populaire fomenté par les boyards. Il mène campagne contre les Tatars de Kazan qui lui ont déclaré la guerre et s'empare de la ville. Il parvient à conserver le pouvoir malgré les menées d'Euphrosinia et la trahison de Kourbsky, mais Anastasia est empoisonnée par Euphrosinia. Basmanov, un forgeron, réunit autour de lui une garde personnelle, les Opritchniki. Découragé, Ivan décide d'abdiquer pour s'assurer de la fidélité du peuple et quitte Moscou : le peuple vient en foule le conjurer de rester au pouvoir.
À son retour à Moscou, informé que la tsarine a été victime d'Euphrosinia, Ivan fait exécuter trois des principaux boyards tandis que le moine Philippe le somme de se soumettre. Euphrosinia décide de le faire assassiner, mais le tsar déjoue le complot et, grâce à sa ruse, c'est Vladimir qui est poignardé. Définitivement assuré sur son trône, Ivan proclame la nécessité d'un pouvoir fort pour vaincre les ennemis de la patrie.
Commentaire
Un grandiose film-opéra
Tourné à Alma-Ata (Asie centrale), le film devait comporter une troisième partie qui ne fut pas réalisée et dont il ne subsiste que les vingt dernières minutes (en couleurs) de la deuxième partie, laquelle fut interdite par la censure jusqu'en 1958. Il est clair que Staline s'était senti visé par cette hagiographie ambiguë où l'on peut voir aussi bien une condamnation de la dictature qu'une apologie du pouvoir légitime : « Ma force est la confiance du peuple », dit Ivan. Ce grandiose film-opéra conjugue les prestiges plastiques de la peinture et les vertus dramatiques du théâtre, chaque plan étant conçu comme un tableau, au sens où l'on parle de tableaux au théâtre, dans un constant souci de composition dynamique. Dominée par la puissante interprétation de Tcherkassov, cette œuvre à la fois hiératique et convulsive rejoint « le bruit et la fureur » des tragédies shakespeariennes. Le caractère expressionniste du style visuel atteint son apogée dans les séquences en couleurs conçues dans une perspective psychologique et non réaliste.