Hollywood en folie
Comédie musicale de George Marshall, avec Mary Hatcher, Olga San Juan, DeForest Kelley, William Demarest et trente comédiens et artistes dans leurs propres rôles.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1947
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 23
Résumé
Deux débutantes tentent leur chance à Hollywood. Elles vont d'accident en catastrophe, sèment le désordre dans les studios et finissent par triompher dans un gala de vedettes.
Hollywood, Hollywood
Comédie musicale de Gene Kelly.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1976
Technique : couleurs
Durée : 2 h 10
Résumé
Dans ce film de montage, hommage à Hollywood, se trouvent réunis, entre autres, Fred Astaire et Frank Sinatra, Cyd Charisse et Esther Williams, Abbott et Costello et les Marx Brothers.
Voir aussi Il était une fois à Hollywood.
Hollywood Mélodie
Comédie de Sylvan Simon, avec Jane Powell, Edgar Bergen, Charlie McCarthy, W. C. Fields, Bonita Granville, Peggy O'Neill, Jackie Moran, Bill Christie.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1944
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 33
Résumé
Lasse des studios, une jeune vedette se réfugie à la campagne et travaille à la cueillette des fruits. Elle gagne la sympathie des habitants et leur offre un spectacle grandiose auquel participent tous ses amis de Hollywood.
Hollywood Parade
Comédie musicale d'A. Edward Sutherland, avec George Raft, Vera Zorina, Grace McDonald, Charles Grapewin, Charles Butterworth, Ramsay Ames et la participation de nombreuses vedettes de l'écran.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1944
Technique : noir et blanc
Durée : 2 h 02
Résumé
À Hollywood dans les années 1930, un jeune comédien accède au vedettariat en un temps record. Arrive la guerre, il tente alors vainement de s'engager, et se console en fondant le « Hollywood Victory Committee », qui organise des spectacles pour les soldats.
Hollywood Vixens
ou Orgissimo
Comédie érotique de Russ Meyer, avec Dolly Read, Cynthia Myers, Marcia McBroom, John La Zar, Michael Blodgett, David Curian, Edy Williams.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1970
Technique : couleurs
Durée : 1 h 35
Résumé
Les membres d'un groupe de rock, qui font leurs débuts dans le showbiz, expérimentent de nouvelles formes de vie sexuelle, jusqu'à une délirante orgie finale.
Hombre
Western de Martin Ritt, avec Paul Newman, Diane Cilento, Fredric March, Richard Boone, Martin Balsam, Cameron Mitchell.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1967
Technique : couleurs
Durée : 1 h 50
Résumé
Les passagers d'une diligence sont attaqués et cernés par des bandits, qui prennent une femme en otage. Russel, un Blanc élevé chez les Indiens, les tirera d'affaire en y laissant la vie. Un western psychologique lent, très bien écrit et superbement interprété.
Homeboy
Drame de Michael Seresin, avec Mickey Rourke, Christopher Walken.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1988
Technique : couleurs
Durée : 1 h 56
Résumé
Un jeune boxeur tombe sous la coupe d'un malfrat de bas étage. Mickey Rourke y a inséré nombre d'éléments autobiographiques mêlés à une exaltation mythologique du « loser ».
l'Homme à femmes
Comédie de Blake Edwards, avec Burt Reynolds, Julie Andrews, Kim Basinger.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 1 h 51
Résumé
À l'occasion des funérailles de celui qui fut son amant, une femme se souvient de cet insatiable séducteur. Adaptation sans grâce du film de François Truffaut l'Homme qui aimait les femmes.
l'Homme à femmes
Drame de Ferdinando Maria Poggioli, avec Emma Gramatica, Irma Gramatica, Massimo Serato.
Pays : Italie
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 19
Résumé
Deux riches sœurs recueillent un petit orphelin et décident de l'élever. Il leur apporte sa joie de vivre, jusqu'au jour où il épouse une jeune Américaine et les abandonne à leur solitude.
l'Homme à femmes
Film policier de Jacques-Gérard Cornu, d'après le roman de Patrick Quentin Shadow of Guilt, avec Danielle Darrieux, Mel Ferrer, Catherine Deneuve.
Pays : France
Date de sortie : 1960
Durée : 1 h 32
Résumé
Meurtre et passions dans la famille d'un riche industriel parisien. Danielle Darrieux interprète un double rôle.
l'Homme à la Buick
Comédie policière de Gilles Grangier, d'après le roman de Michel Campesc Cher voyou, avec Fernandel, Danielle Darrieux, Jean-Pierre Marielle.
Pays : France
Date de sortie : 1968
Technique : couleurs
Durée : 1 h 34
Résumé
Un milliardaire philanthrope se transforme à Pigalle en un truand qui prépare un dernier hold-up.
l'Homme à la caméra
Documentaire futuriste de Dziga Vertov, avec Mikhaïl Kaufman (le cameraman).
Photographie : M. Kaufman
Montage : D. Vertov, Elizaveta Svilova
Production : VUFKU (Kiev)
Pays : U.R.S.S.
Date de sortie : 1929
Technique : noir et blanc
Durée : 1 889 m (environ 1 h 10)
Résumé
Des spectateurs entrent dans une salle de cinéma, l'opérateur prépare les bobines, un orchestre s'apprête à interpréter une partition…, puis la caméra décrit une ville assoupie qui va s'éveiller sous l'œil attentif du cameraman ; une jeune fille se lève, l'opérateur va filmer un train en se plaçant sur les rails, et toute la ville s'anime : les tramways, les avions, les machines. L'homme à la caméra, perché sur une automobile, enregistre le mouvement de la ville, à tous les rythmes, sous tous les angles, le travail de tous les machinistes, de la couturière, de la téléphoniste et de la monteuse du film. Il va s'enivrer de vitesse jusqu'à l'étourdissant montage final qui mêle l'espace de la salle à celui de l'écran : la « vie à l'improviste » perçue à un rythme frénétique, celui des soviets et de l'électricité, sous l'angle futuriste.
Commentaire
Un manifeste futuriste
L'Homme à la caméra, manifeste cinématographique du « Ciné-Œil », conçu et réalisé par le « Conseil des Trois » (Vertov, Kaufman et Svilova) est d'abord un film destiné à produire d'autres films, dans le but de faire connaître la grammaire des moyens cinématographiques. Comme film-manifeste, il s'oppose au cinéma de fiction, au cinéma littéraire, au cinéma qui a recours à l'acteur de théâtre et à la langue écrite (« un film sans intertitre »).
C'est une apologie de la technique cinématographique comme moyen de connaissance et d'appréhension du réel : l'homme à la caméra est celui qui engendre la vie, permet au mouvement d'apparaître, à la jeune fille de se dessiller les yeux et d'y voir clair. Le film décline toutes les facettes du processus de la vision, surplombante, en gros plan, accélérée, ralentie, douée d'ubiquité… Mais l'homme à la caméra n'est pas un voyeur, c'est un travailleur qui apporte sa contribution au développement de la production socialiste, au même titre que les mineurs de charbon, les ouvriers des usines électriques, les emballeuses de cigarettes et les téléphonistes.
La caméra est un super-œil ; le cameraman, allié à la monteuse, possède les pouvoirs du docteur Frankenstein : ils ont la capacité de créer des êtres proprement filmiques, une jeune femme à partir de fragments de mannequins, une ville imaginaire à partir d'éléments d'immeubles, de magasins, d'usines, de cinémas, de bars, de rues et de places. C'est le principe de la « géographie créatrice ».
C'est la caméra qui décrit le flux de la vie, mêlant les images de la naissance, celles de la mort, du mariage, du divorce, du plaisir et du travail comme plaisir, dans un discours filmique délibérément non linéaire, fondé sur le montage associatif, la métaphore, l'anticipation et le brusque retour en arrière, à l'image de la structure libre d'un poème de Maïakovski… La ville est à l'image d'un corps humain : les rues et les rails des tramways sont ses artères, le sémaphore de la place centrale est son cœur. C'est ce double mouvement métaphorique liant les techniques cinématographiques, le corps humain et le tissu urbanistique d'une ville qui fait la densité extraordinaire de cet hymne à l'« homme électrique » du futur.