Dictionnaire de la danse 1999Éd. 1999
W

Mary Wigman, [Wiegmann Marie, dite ] (1886-1973). (suite)

JR

Autres chorégraphies. Solos : *Hexentanz (1914) ; Ekstatische Tänze (1917) ; *Visionen (1925) ; Monotonies (1926) ; *Schwingende Landschaft (1929) ; Das *Opfer (1931) ; Vier Tänze nach ungarische Volksliedern (1932) ; Schicksalslied (1935) ; Herbstliche Tänze (1937) ; *Abschied und Dank (1942) ; Tanz der Brunhild (1942) ; Tanz der Niobe (1942) ; Kleine Suite (1948). Groupe : Die Feier I (1920) ; Die sieben Tänze des Lebens (1921) ; *Szenen aus einem Tanzdrama (1924) ; *Ein Tanzmärchen (1925) ; *Die Feier II (1928) ; *Totenmal (1930) ; Der Weg (1932) ; Totenklage (1936, Olympiades, Berlin) ; Aus der Not der Zeit (1942) ; Chorische Studien (1953) ; Catulli carmina, Carmina burana (mus. Carl Orff, 1955) ; Frühlingsweihe [le *Sacre du printemps] (mus. I. *Stravinski, 1957) ; Alceste (mus. Gluck, 1958) ; Orphée et Eurydice (mus. Gluck, 1961).
Bibliographie. M. Wigman, Deutsche Tanzkunst, Reisner Verlag, Dresde, 1935 ; Die Sprache des Tanzes, Battenberg Verlag, Stuttgart, 1963 ; trad. par J. Robinson, le Langage de la danse, Chiron, Paris, 1990 ; R. von Delius, Mary Wigman, Reisner Verlag, Dresde, 1925 ; R. Bach, Das Mary Wigman Werk, Reisner Verlag, Dresde, 1933; J. Martin, Introduction to the Dance, Dance Horizons, New York, 1939 ; G. Zivier, Harmonie und Ekstase, Akademie der Künste, Berlin, 1956 ; W. Sorell, The Mary Wigman Book, Wesleyan University Press, 1975 ; H. Müller, Mary Wigman, Quadriga Verlag, Berlin, 1986 ; W. Sorell, Ein Vermächtnis, Noetzel Verlag, Wilhemshaven, 1986 ; I. Launay, À la recherche d'une danse moderne, Chiron, Paris, 1997.
Filmographie. Wege zu Kraft und Schönheit (1925, N? ? ? ? Kaufmann) ; Schwingende Landschaft & Hexentanz II (1930); Totenmal (1930); Abschied und Dank (1942); The Fire Dances Between Two Poles (1967, Allegra Fuller Snyder); Mein Leben ist Tanz (1986, A? ? ? ? Tegeder).

Jan-Erik WIKSTRÖM (né en 1969).

Danseur suédois.

Il se forme à l'École du *Ballet royal suédois et rejoint la compagnie en 1987, devenant soliste en 1991, puis premier danseur en 1993. Excellent interprète, doué d'un étonnant sens du style, il est aussi à l'aise dans les rôles purement techniques que dramatiques. Le rôle du prince Rudolph dans *Mayerling compte parmi ses plus grands succès et lui vaut les éloges de la presse britannique.

BH

Friedrich WILCKENS (1899-1866).

Pianiste et compositeur autrichien.

Élève du compositeur Franz Schreker à Berlin, il poursuit ensuite une carrière de pianiste de ballet. Effectuant de nombreuses tournées, il compose Don Morte (1927) pour Y. *Georgi (repris par A. *Milloss en 1933) ainsi que Robes, Pierre & Co. (1928) et signe Country Dance (1933) et Bacchanale (1934) pour le duo R. *Page-H. *Kreutzberg.

BT

Oscar WILDE (1854-1900).

Poète, romancier et dramaturge irlandais.

Aussi spirituel que tragique, il signe une œuvre typique de la civilisation britannique de la fin du XIXe siècle, à la fois brillante et décadente, dans laquelle il traduit les problèmes d'une société victorienne forte et tourmentée. Le climat psychologique sensuel très particulier de ses écrits a attiré de nombreux chorégraphes. Sa Tragédie de *Salomé, en particulier, servira souvent de support aux ballets consacrés à cette figure légendaire. L'Anniversaire de l'Infante sera également chorégraphié sous ce titre (1908, G. *Wiesenthal ; 1918, Otto Zöbisch ; 1971, G. *Burns) ou sous celui de la partition qu'en a tirée Wolfgang Fortner, Die weisse Rose (1951, Jens Keith ; 1956, E. *Walter ; 1980, H. *Spoerli), de même que son roman le Portrait de Dorian Gray (1955, Bibo von Larsky ; 1966, Vaslav Orlikovski ; 1972, J. *Layton) et la Ballade de la geôle de Reading (1947, J.-J. *Etchevery).

GM

Patricia WILDE, [WHITE P. dite ] (née en 1928).

Danseuse, pédagogue et directrice de compagnie américaine.

Elle se forme auprès de Gwendolyn Osborne à Ottawa et Dorothie Littlefield à New York avant d'intégrer la *School of American Ballet à l'âge de douze ans. Elle se produit d'abord avec l'American Concert Ballet, le Ballet international du marquis de *Cuevas, le *Ballet russe de Monte-Carlo de S. *Denham avec sa sœur (elle change alors de nom), les Ballets de Paris de R. *Petit et le *Metropolitan Ballet de Londres avant de rejoindre le *NYCB en 1950, où elle crée de nombreux rôles pour G. *Balanchine, se distinguant notamment par la vivacité de ses sauts.

Lorsqu'elle quitte la scène, elle devient directrice de la danse au *Harkness Ballet (1965-1967), puis organise une école pour le Ballet du Grand Théâtre de *Genève (1969) et dirige celle de l'*ABT (1979-1982) après avoir été maîtresse de ballet de la compagnie (1970-1976). Nommée directrice du Pittsburgh Ballet Theatre en 1982, Wilde se concentre sur l'introduction d'œuvres de Balanchine dans le répertoire.

MK

Bibliographie. T. Tobias, « Patricia Wilde : A Full Life », Dance Magazine, New York, 1971.

Thom WILLEMS (né en 1955).

Compositeur néerlandais.

Il étudie d'abord le piano avant de se tourner vers la composition, puis travaille pour des ensembles de musique de chambre, pour le théâtre, la télévision, la radio et le cinéma, en mêlant aux instruments traditionnels des sons électroniques.

À partir de 1984, il devient le collaborateur régulier de W. *Forsythe, signant les musiques d'une trentaine de ses créations dont LDC (1985), *In the Middle, Somewhat Elevated (1987), Enemy in the Figure (1989), *Limb's Theorem (1990), The *Loss of Small Detail (1992), Firstext (1995), Sleepers Guts (1996), Small Void (1998). Cette collaboration s'articule autour d'une première préparation où sont déterminés le climat, la structure et la durée du ballet, puis une construction par modules, souvent repris et modifiés, que Forsythe chorégraphie au fur et à mesure. La méthode du compositeur consiste à créer des sons, à les moduler ensuite avec un synthétiseur pour générer une famille sonore utilisée comme un orchestre. Utilisée seule la plupart du temps, sa musique est parfois associée à celle de compositeurs comme J.-S. *Bach, Ch. W. *Gluck et F. *Schubert (Big White Baby Dog, 1986), L. van *Beethoven et Schubert (Six Counter points, 1996) ou comme A. *Schoenberg (*Alie/nA(c)tion, 1992), Joel Ryan (*Eidos : Telos, 1995). Willems a également signé les musiques de quelques pièces de D. *Larrieu (les bâtisseurs, 1989 ; Rideaux ou les Trois Jours de décembre, 1992 ; Mobile ou le Miroir du château, 1995).

NC