Mime et imprésario anglais.

En 1714, il hérite de son père le Lincoln's Inn Theatre, où il produit The Beggar's Opera de John Gay en 1728. En 1732, il construit le premier Covent Garden Theatre. Il est surtout connu comme auteur, acteur et producteur d'arlequinades. En tant qu'imprésario, il fait venir en Grande-Bretagne M. *Sallé, J. G. *Noverre et la *Barberina.

CH

Écrivain britannique.

Fondateur et rédacteur en chef (1910-1951) de The Dancing Times, il participe, en 1920, à la fondation de l'Association of Operatic Dancing in Britain, qui deviendra la Royal Academy of Dancing. En 1929, il fonde l'Official Board of Ballroom Dancing, qu'il préside jusqu'en 1959, et, en 1930, la *Camargo Society, avec A. *Haskell. Organisateur des Sunshine Matinées et de divers galas, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la danse de salon, dont The Art of the Ballroom (1936) et Social Dances of the 19th Century (1960).

CH

Danseuse, actrice, cinéaste et photographe allemande.

Elle débute comme danseuse, se produisant en solo dans les cabarets, avant de tourner régulièrement, de 1926 à 1933, sous la direction d'Arnold Franck, le créateur du « film de montagne ». En 1932, elle réalise son premier film, Das blaue Licht [la Lumière bleue], fortement influencé par ceux de Franck. Proche du pouvoir national-socialiste, elle tourne en 1933 un court film de propagande, Sieg des Glaubens [la Victoire de la foi] puis, en 1935, Triumph des Willens [le Triomphe de la volonté], consacré aux rassemblements nazis de Nuremberg. En 1936, soutenue par Joseph Goebbels, ministre de la Propagande et de l'Information, elle met tout son talent visuel et ses capacités d'organisatrice à filmer et photographier les jeux Olympiques de Berlin. Frappée d'une période d'interdiction professionnelle après la Seconde Guerre mondiale, ce n'est qu'en 1954 qu'elle parvient à achever Tiefland, film dont le tournage a débuté en 1940. La plupart de ses projets de film utltérieurs n'aboutiront pas, tel celui qu'elle envisageait de consacrer au peuple africain des Noubas, mais sur lequel elle publie toutefois plusieurs livres de photographies. Malgré un certain retour en grâce à l'étranger, ce n'est qu'en 1998 qu'elle retrouve droit de cité en Allemagne, par le biais d'une exposition sur sa vie et son œuvre organisée à Leipzig.

Son film Olympiad (les Dieux du stade), devenu un classique, comme son livre de photographies Schönheit im olympischen Kampf [la Beauté dans le combat olympique], tout aussi spectaculaire mais moins connu, portent la photographie sportive à un nouveau sommet esthétique. Riefensthal y sublime les poses de l'idéal grec classique, reflétant le projet hitlérien de la régénération du peuple allemand avec toutefois plus de distance que dans le Triomphe de la volonté : ses images de superbes corps athlétiques, suspendus dans les airs et tranchant l'eau sans effort, révèlent une volonté de puissance esthétique autant qu'un procédé qui reprend certaines techniques typiques de la nouvelle photographie allemande (fortes diagonales, plans rapprochés, vues en plongée et contre-plongée). En dépit de l'aveuglement qui marque son œuvre, l'appareil photographique et la caméra n'y sont plus des témoins cloués au sol : ils s'envolent et plongent avec les athlètes, accompagnant la dynamique du geste et sa lancée dans l'espace.

GC, PLM

Compositeur américain.

Venant d'une famille musicienne, il complète sa formation en Allemagne, notamment auprès du compositeur Max Bruch, avant d'y commencer une carrière de chef d'orchestre. Lauréat du prix Paderewski en 1922, il retourne à New York, où, de 1933 à 1941, il compose exclusivement pour la danse, signant Candide (1933) pour C. *Weidmann, Chronicle (1936) pour M. *Graham, *New Dance (1935), *Theatre Piece (1936) et *With My Red Fires (1936) pour D. *Humphrey, ainsi que The *Trend (1937) pour H. *Holm.

BT

Compositeur italien naturalisé américain en 1944.

Il étudie la composition avec O. *Respighi notamment. De 1925 à 1940, il travaille à Paris où il compose les musiques de scène pour Louis Jouvet et rencontre S. *Diaghilev. Sa collaboration avec G. *Balanchine débute avec Barabau (1925, liv. Rieti ; autre vers. 1936, N. de *Valois) et se poursuit avec le Bal (1929, liv. B. *Kochno ; autre vers. 1930, K. *Jooss), Waltz Academy (1944), Night Shadow (ou la *Somnambule, 1946), le ballet cantate Triumph of *Bacchus and Ariadne (1948) et Native Dancers (1959). Il a en outre composé les musiques de *David triomphant (1937) et Hippolyte (1948) de S. *Lifar, The Mute Wife (1944, sur des thèmes de Paganini) de Antonia Cobos et Capers (1963) de B. *MacDonald.

ATos

Autres compositions. L'Arca di Noè (1923) ; Robinson et Vendredi (1924) ; A Sylvan Dream (1965) ; Scene (1975).

Compositeur danois.

Il étudie le violon et suit une formation en sciences politiques. De 1921 à 1923, séjourne à Paris où il est l'élève de A. *Roussel. Fonctionnaire au ministère des Finances danois jusqu'en 1950, il dirige par la suite le Conservatoire de Copenhague de 1956 à 1967. S'éloignant de la tradition nationale établie par Carl Nielsen, influencé par M. *Ravel et I. *Stravinski, il gagne une réputation internationale en collaborant avec H. *Lander (le Pays du lait et du miel, 1942 ; *Qarrtsiluni, 1942 ; le Phénix, 1946 ; le Triomphe de l'amour, 1962) et B. *Cullberg (Renne de lune, 1957 ; Lady from the Sea, 1960). Son traitement des *Études de K. *Czerny (1948, Lander) a été particulièrement remarqué.

BT

Sur la musique de Riisager. F. *Flindt (Gala Variations, 1967 ; le Porcher, 1969).

Compositeur américain.

Il étudie à San Francisco et à l'Université de Berkeley (Californie). Ses compositions basées sur des mélodies répétitives et l'improvisation - dès In C (1964), il cesse de noter ses œuvres - rencontrent un écho auprès de chorégraphes comme H. *Van Manen (Snipers, 1970), R. *Alston (Nowhere Slowly, 1971), E. *Feld (Petipa Notwithstanding), T. *Tharp (Quartet, 1989) ou C. *Carlson (Them, 1993).

NC

Compositeur russe.

Membre du groupe des Cinq, il est la personnalité dominante de la vie musicale russe à la fin du XIX^e et au début du XX^e siècle. Sa musique allie le folkore, le sens de la narration et du merveilleux ; sa veine mélodique et son goût des couleurs se plient à sa riche palette orchestrale.