Jeux (théorie des) (suite)
J. von Neumann et O. Morgenstern ont publié en 1944 l'ouvrage fondateur intitulé Théorie des jeux et du comportement économique
F. E.
➙ Information, mathématiques, (J. von) Neumann
J. von Neumann et O. Morgenstern ont publié en 1944 l'ouvrage fondateur intitulé Théorie des jeux et du comportement économique
F. E.
➙ Information, mathématiques, (J. von) Neumann
Économiste britannique (1835-1882), co-inventeur avec Carl Menger et Léon Walras de la théorie de lavaleur-utilité.
Professeur de logique à Manchester puis à Londres, Jevons était déjà un économiste renommé lorsque parut en 1871 son principal ouvrage, la Théorie de l'économie politique. Ce livre marque le début des théories marginalistes et utilitaristes.
Selon Jevons, en effet, la valeur d'un bien dépend de sa rareté et elle « est mesurée par l'intensité du besoin que nous avons d'en avoir davantage » ; c'est ce qu'il appelle le « degré final d'utilité ». Jevons est également connu pour avoir développé l'usage des mathématiques et des statistiques en économie. Il rendit ainsi hommage aux Français Dupuit et Cournot, mais se laissa entraîner ensuite dans des conclusions contestables : l'observation d'une corrélation entre les taches solaires et les cycles économiques l'amena à expliquer les seconds par les premières (via l'influence du Soleil sur la production agricole)
F. E.
➙ Marginalisme, école néoclassique, utilitarisme, valeur, (L.) Walras
Entreprise commune créée par deux partenaires en vue de réaliser, ensemble, une même activité.
Cette procédure permet à deux associés de mettre en commun au sein de leur « JV », selon l'expression utilisée dans certains pays, une partie de leurs moyens sans renoncer à leur indépendance. Pour acquérir un savoir-faire tout en préservant leur autonomie, de nombreux pays en développement n'ont d'abord autorisé les entreprises étrangères à investir chez eux que dans le cadre de joint-ventures avec des sociétés nationales
É. I.
Économiste français (1819-1905) à qui l'on doit la théorie de la périodicité des cycles économiques.
Médecin de formation, Clément Juglar publia en 1862 un ouvrage de référence concernant les cycles économiques : les Crises commerciales et leur retour périodique en France, en Angleterre et aux États-Unis.
Il fut le premier à mettre en évidence la périodicité des crises économiques, se produisant selon lui tous les huit à dix ans et constituant le « point de retournement » d'un cycle composé d'une phase d'expansion et d'une phase de dépression
P. B.
➙ Crise économique, cycle économique
Association regroupant des étudiants désireux d'exercer leur esprit d'entreprise pendant leur scolarité.
Réunies au sein d'une Confédération nationale, les « junior entreprises » françaises sont nombreuses sur les campus des écoles de commerce et d'ingénieurs, et se développent dans les universités. Leurs activités, généralement de nature commerciale, sont très variées. Leurs membres ont ainsi l'occasion d'affronter les réalités de la création et du développement d'entreprise
É. I.
Littéralement « obligations pourries ». Ces obligations à haut risque sont assorties de taux plus élevés que la normale pour attirer les investisseurs.
Pour l'émetteur, il s'agit de faire appel au marché en proposant des obligations (des emprunts) qui versent un coupon très supérieur à celui qui est couramment distribué. En contrepartie, ces obligations sont risquées, car – et c'est le danger – l'émetteur peut être incapable de faire face à ses remboursements. Ce type d'obligation a été créé aux États-Unis au milieu des années 1980 pour permettre à certaines entreprises d'en racheter d'autres ; n'ayant pas l'argent nécessaire, elles proposaient des junk bonds. Il s'agissait dans ce cas d'un pari risqué dépendant du succès de l'acquisition future. La revente d'une partie de l'entreprise acquise, pour n'en conserver que la partie la plus intéressante, servait à rembourser les emprunts. Très rapidement, ces produits risqués ont eu une réputation sulfureuse et leur inventeur, Michael Milken, se retrouva en prison pour infractions à la loi boursière.
Les junk bonds sont réapparues à la fin des années 1990 sous un autre nom, high yields, obligations à haut rendement. Débarrassés de leur image négative, ces produits se développent depuis peu en Europe alors qu'ils sont déjà très répandus aux États-Unis. En France, des firmes comme Rémy Cointreau, Moulinex, Groupe André et Néopost ont été parmi les premières à les proposer. En Europe, une quarantaine d'opérations de ce type ont été mises en place en 1998, contre une quinzaine en 1997
D. G.
➙ Bourse, COB, spéculation
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