Connaissance de la qualité et de la diversité des produits, de leur gamme de prix et des diverses façons de les obtenir.

L'information est affaire de degré, entre tout savoir et ne rien savoir. Elle n'est pas la même pour tous, d'où l'expression d'asymétrie d'information.

• L'information parfaite est celle qui permet d'éclairer une décision en renseignant exactement sur le prix et la qualité des biens que l'on est susceptible d'acheter.

• L'information complète va bien au-delà, en englobant ce qui explique le prix considéré : les goûts de tous les autres consommateurs ainsi que les technologies existantes.

Quand l'acheteur d'un véhicule d'occasion n'a qu'une idée imprécise de sa qualité, on dit que son information est imparfaite. Si la voiture est réellement bonne, son propriétaire, qui le sait parce que son information est parfaite, va en réclamer un prix élevé. Craignant le pire, l'acheteur refusera et tout le monde y aura perdu.

La même situation empêche un conducteur prudent, et qui le sait, de payer une faible prime d'assurance parce que son assureur ne le sait pas. Il en est de même quand un jeune chômeur demande un salaire d'embauche élevé, connaissant la valeur exacte de ses compétences et que son employeur, qui n'en a qu'une idée imprécise, refuse. Ces exemples illustrent les effets négatifs d'une « asymétrie d'information », c'est-à-dire d'une situation où l'un ne sait pas la même chose que l'autre.

Pour augmenter l'information de chacun, plusieurs solutions sont envisageables : on oblige en France les vendeurs de voitures d'occasion à produire un certificat qui en précise l'état ; certaines compagnies d'assurances proposent des primes dégressives à ceux qui s'avèrent bons conducteurs ; les entreprises disposent d'une période d'essai pour embaucher, le temps pour elles de mieux apprécier les qualités des salariés concernés et, le cas échéant, d'y renoncer sans coûts excessifs

F. E.

➙ Consommation, prix

Texte, image ou son concernant un fait. L'information, sous toutes ses formes, est devenue un ingrédient essentiel de l'économie et de la société modernes, au point que nous serions entrés dans une « société de l'information ».

Lorsque l'information n'est pas transmise directement de l'émetteur vers le récepteur, mais que cette transmission passe par un intermédiaire, on dit qu'elle est médiatisée. Les très nombreuses innovations intervenues dans le domaine des télécommunications mettent désormais à la disposition des émetteurs toute une palette de moyens de transmission d'informations.

Le choix du média le plus approprié dépend de la nature même de l'information (écrite, visuelle, sonore…), du prix accordé à une information, des délais dans lesquels elle doit être transmise, et de l'individu ou de la population ciblés.

Le prix de l'information est actuellement soumis à deux phénomènes dont les conséquences sont opposées. D'une part, la mondialisation de l'économie, l'accélération des échanges, la réactivité des marchés financiers ont, entre autres, contribué à apprécier la valeur de l'information. Pour réagir au plus vite, un trader se doit ainsi d'avoir sous les yeux les dernières cotations de toutes les places boursières de la planète. Mais, parallèlement, la multiplication des canaux de transmission et la concurrence acharnée que se livrent les différents pourvoyeurs d'informations, sur Internet en particulier, ont fait baisser les prix, voire ont rendu gratuites des informations auparavant payantes. Certains journaux, payants dans leur version papier, sont ainsi gratuits sur Internet. La valeur d'une information dépend aussi de sa durée de vie. Les informations ont des durées de vie plus ou moins longues. Par exemple : la météo du jour J n'a quasiment plus aucune valeur dès J + 1. En revanche, la température moyenne à Paris en juin depuis dix ans est une donnée dont la valeur va demeurer identique sur une longue période.

L'information est quantifiable. Une unité d'information est un bit (de l'anglais binary digit), c'est-à-dire un « 0 » ou un « 1 » en langage binaire. Mais on comprendra aisément que la quantité d'informations (le nombre de bits d'informations contenus dans un texte, une image, une émission télévisée, un site Internet) n'a que peu de relation avec la valeur de cette information.

A. K.

➙ Communication, informatique, Internet

Discipline englobant les technologies nécessaires au traitement électronique de l'information.

Celles-ci se subdivisent en deux grandes catégories :

• celles liées au matériel, à l'étude et à la conception des ordinateurs (computer sciences en anglais) ;

• celles liées au logiciel (information technologies).