Immobilier (suite)
• Les marchands de biens. Contrairement à d'autres professionnels, ils ne relèvent d'aucun statut juridique mais jouissent d'un statut fiscal spécifique. Leur activité est commerciale : ils achètent pour leur compte propre des immeubles qu'ils revendent ensuite, soit en bloc, soit au détail, généralement après les avoir réhabilités. Cette profession, dont un certain nombre de pratiques ont été très décriées dans les années 1980, a été décimée par la crise de l'immobilier.
• Les agents immobiliers. Réglementés par la loi Hoguet (1970), les agents immobiliers font soit de la gestion, soit de la transaction immobilière. On estime que 40 à 45 % des transactions passent par eux, le reste du marché se faisant directement entre particuliers. La FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) revendique 7 000 adhérents sur les 12 500 professionnels recensés par l'INSEE. Dans l'immobilier d'entreprise, plusieurs groupes ont une notoriété internationale : Auguste-Thouard, Jones Lang Wootton, Bourdais, etc.
• Les syndics. Ils sont chargés d'exécuter les décisions du syndicat des copropriétaires, dont ils sont le représentant légal. Leurs honoraires, définis par contrat, sont votés par les copropriétaires et se divisent entre honoraires de gestion courante et prestations particulières, dont les frais pour travaux (en général un pourcentage du montant). La profession compte entre 4 000 et 6 000 membres.
F. V.
➙ Bâtiment