Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
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Toute une vie

Comédie dramatique de Claude Lelouch, avec Marthe Keller, André Dussollier, Charles Denner.

Pays : France et Italie
Date de sortie : 1974
Technique : couleurs
Durée : 2 h

Résumé
Les destins croisés de plusieurs personnages, à travers les convulsions de la première moitié du XXe siècle.

Tout feu tout flamme

Comédie de Jean-Paul Rappeneau, avec Isabelle Adjani, Yves Montand, Lauren Hutton.

Pays : France
Date de sortie : 1981
Technique : couleurs
Durée : 1 h 48

Résumé
Un père de famille plaque tout et part pour les Bahamas. Quand il revient, compromis dans de louches combines, l'une de ses filles, polytechnicienne, prend ses affaires en main.

Tout le monde dit I love you

Everyone Says I Love You

Comédie musicale de Woody Allen, avec Woody Allen, Goldie Hawn, Alan Alda, Julia Roberts, Drew Barrymore.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1996
Technique : couleurs
Durée : 1 h 41

Résumé
C'est une famille recomposée à la Woody Allen : on s'y taquine gentiment et le divorce ne tue pas l'affection. La mère s'apitoie sur les déboires sentimentaux de l'ex-mari et la fille donne un coup de main à son père pour l'aider à faire de nouvelles conquêtes enfin satisfaisantes… Bref, on est en terrain agréablement familier. Un plus et un moins : une chorégraphie qui donne au film une dimension de comédie musicale assez bien venue et des trouvailles comiques qui relèvent plus du gag traditionnel que de la manière habituelle de Woody Allen.

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil

Comédie satirique de Jean Yanne, avec Jean Yanne, Bernard Blier, Marina Vlady, Michel Serrault, Jacques François, Jacqueline Danno.

Pays : France
Date de sortie : 1972
Technique : couleurs
Durée : 1 h 46

Résumé
Un reporter de Radio-Plus perd sa place puis revient en force et transforme la station en radio de la vérité. Un jeu de massacre.

Tout le monde peut se tromper

Comédie de Jean Couturier, avec Fanny Cottençon, Francis Perrin, Bernard Le Coq.

Pays : France
Date de sortie : 1983
Technique : couleurs
Durée : 1 h 30

Résumé
Un gangster tombe amoureux d'une malicieuse employée de la bijouterie qu'il a dévalisée.

Tout le plaisir est pour moi

Three for the Show

Comédie musicale de H. C. Potter, d'après la pièce de Somerset Maugham Too Many Husbands, avec Betty Grable, Marge Champion, Gower Champion, Jack Lemmon.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : couleurs
Durée : 1 h 33

Résumé
Une star de Broadway apprend que son premier mari, supposé mort dans un naufrage, est bel et bien vivant.

Autre version réalisée par :

 
Wesley Ruggles, intitulée Trop de maris (Too Many Husbands), avec Jean Arthur, Melvyn Douglas, Fred MacMurray, Harry Davenport.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1940
Durée : 1 h 24

Tout l'or du ciel

Pennies from Heaven

Comédie musicale de Herbert Ross, avec Steve Martin, Bernadette Peters, Christopher Walken.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1982
Technique : couleurs
Durée : 1 h 48

Résumé
En 1934, un compositeur désargenté rêve d'acquérir un magasin de musique. Les parties musicales sont les plus convaincantes.

Tout l'or du monde

Comédie de René Clair, avec Bourvil, Alfred Adam, Philippe Noiret, Claude Rich.

Pays : France
Date de sortie : 1961
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 28

Résumé
Un promoteur, qui veut exploiter un coin perdu réputé pour favoriser la longévité, se heurte à un paysan obstiné et à ses fils. Un triple rôle pour Bourvil.

Tout ou rien

Nothing But the Best

Comédie de Clive Donner, avec Alan Bates, Harry Andrews, Pauline Delaney.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1964
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
Le fils d'un docker veut « arriver » par tous les moyens. Il prend des leçons de « mondanité », d'affairisme. Humour noir garanti.

Tout peut arriver

Anything Can Happen

Comédie de George Seaton, avec José Ferrer, Kim Hunter, Kurt Kasznar.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1952
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 47

Résumé
Un Géorgien émigré aux États-Unis trouve l'amour avec une jeune Américaine, elle-même petite-fille d'émigrés.

Tout peut arriver

Drame de Philippe Labro, avec Jean-Claude Bouillon, Prudence Harrington, Catherine Allégret.

Pays : France
Date de sortie : 1969
Technique : couleurs
Durée : 1 h 25

Résumé
Un journaliste revient des États-Unis pour faire un reportage sur la France. En même temps, il part à la recherche de sa femme.

Tout près de Satan

Ten Seconds to Hell

Film d'aventures de Robert Aldrich, d'après le roman de Lawrence B. Bachmann The Phoenix, avec Jeff Chandler, Jack Palance, Martine Carol.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1959
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 33

Résumé
À Berlin en 1945, le périlleux travail des désamorceurs de bombes et la rivalité de deux d'entre eux, amoureux de leur logeuse, une séduisante veuve.

Tout sur ma mère

Todo Sobre mi Madre

Comédie dramatique de Pedro Almodóvar, avec Cecilia Roth (Manuela), Marisa Paredes (Huma), Candela Peňa (Nina), Antonia San Juan (Agrado), Penélope Cruz (Rosa).

Scénario : Pedro Almodóvar
Photographie : Affonso Beato
Décor : Antxon Gomez
Costumes : Jose Maria De Cossio et Bina Daigeler
Musique : Alberto Iglesias
Montage : Jose Salcedo
Pays : Espagne/France
Date de sortie : 1999
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40
Prix : Prix de la mise en scène et Prix œcuménique, Cannes (1999)

Résumé
Après la mort accidentelle de son fils Esteban, Manuela, qui travaille dans un service hospitalier de greffe d'organes, part retrouver le père du jeune disparu. Celui-ci a à présent une grosse poitrine et porte le nom de Lola. Commence alors une longue et émouvante plongée dans l'univers coloré des travestis et des transsexuels de Barcelone.

Commentaire
S'il fut un temps où les « déviants » d'Almodóvar arboraient leur différence avec une provocante outrance, ce temps-là est révolu. Dans Tout sur ma mère, le sentiment reprend le pas sur le physiologique, le spectaculaire est lissé, même les couleurs sont moins heurtées, et c'est avec une vraie délicatesse qu'Almodóvar nous parle des amours, des deuils et du mal de vivre de tous ceux qui ne se résignent pas à n'être « que » des hommes ou « que » des femmes, s'épuisant à accomplir l'« autre moitié d'eux-mêmes ». Ce faisant, le réalisateur réussit à donner une résonance universelle aux sentiments d'êtres marginaux qui jusqu'à présent suscitaient, au cinéma, plus le rire, la pitié ou la fascination trouble que l'empathie.