Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
H

l'Homme au complet gris

The Man in the Gray Flannel Suit

Comédie dramatique de Nunnally Johnson, d'après le roman de Sloan Wilson, avec Gregory Peck, Jennifer Jones, Fredric March, Marisa Pavan.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1956
Technique : couleurs
Durée : 2 h 33

Résumé
Alors qu'il cherche un sens à sa vie de modeste employé, un homme apprend qu'il est le père d'un enfant né de sa brève union avec une Italienne connue pendant la guerre. Son épouse, compréhensive, reforme le foyer un instant ébranlé.

l'Homme au crâne rasé

De Man die zijn Haar Kort liet knippen

Drame d'André Delvaux, avec Senne Rouffaer (Govert Miereveld), Beata Tyskiewicz (Fran), Hector Camerlynck (le professeur Mato), Paul Jongers (son assistant), Luc Philips (l'échevin), François Bernard (le juge Brantink).

Scénario : Anna de Pagter, André Delvaux, d'après le roman de Johan Daisne
Photographie : Ghislain Cloquet
Décor : Jean-Claude Maes
Musique : Freddy Devreese
Montage : Suzanne Baron, R. Delferrière
Production : Télévision belge (B.R.T.)
Pays : Belgique
Date de sortie : 1966
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 34

Résumé
Même si l'intrigue de l'Homme au crâne rasé pouvait être cernée et facilement narrée de manière linéaire, il serait recommandé de se dispenser de le faire, pour préserver l'aura de cette œuvre parfaite, dans la perception et l'interprétation de laquelle on est invité à pénétrer par de multiples entrées, sans qu'une signification ne puisse, ni ne doive, être préférée à une autre, tant l'unité et la richesse de l'ensemble dépendent de l'addition des plans, des hypothèses, des échos que les situations, les symboles, les thèmes tissent entre eux.

   Govert Miereveld, petit homme gauche, solitaire, passif qui apparaît d'emblée comme l'incarnation de l'anonymat poursuit-il une quête qui serait une parabole de la condition humaine ? Le monde qu'il perçoit, et que nous percevons par le truchement de son regard, est-il le monde réel ou bien est-il déformé par son imaginaire qui pourrait être aussi sa folie, le film devenant alors la description clinique d'une schizophrénie ? À moins qu'il ne s'agisse d'un rêve ?


Commentaire

Une architecture de symétries et d'échos
Aucun indice ne permet d'opter de façon décisive pour l'un ou l'autre des schémas et cette incertitude, loin de rendre l'œuvre confuse, est au contraire le gage de sa réussite esthétique. La beauté qui sourd de ce récit constamment déroutant tient dans une architecture savante qui organise un jeu d'échos, de symétries entre les éléments qui se soutiennent et se répondent mutuellement, ainsi que dans le glissement permanent du réel au surréel, du vécu au rêvé, du rationnel à l'irrationnel, de l'objectif au subjectif. Le contraste et la métamorphose dominent l'esthétique du film : la représentation de la mort succède à celle de la beauté, dont elle va ensuite précéder le meurtre, l'horreur de la mort devenant fascination. De la même façon, le bonheur se transforme en angoisse.

   L'Homme au crâne rasé, œuvre cinématographique achevée, dont André Delvaux ne parviendra jamais à produire d'équivalent par la suite, s'inscrit aussi dans une filiation artistique qui a ses correspondants dans la littérature et la peinture ; celle de Magritte, notamment, mais aussi de Paul Delvaux, le surréaliste homonyme du cinéaste. Précision de la photographie, attention maniaque portée à la description des objets, placés successivement sous des éclairages différents qui en modifient la signification et invitent même à douter de leur réalité, sont les assises réalistes qui permettent ensuite au cinéaste de mieux conduire le spectateur dans un univers fantastique, où le mystère est d'autant plus crédible qu'il sourd du réel quotidien, où l'abstrait se dégage du concret sans solution de continuité apparente.

   Surtout – et c'est en cela que l'art de Delvaux relève bien de la grande famille de pensée et de sensibilité qui unit le romantisme anglo-saxon au surréalisme – le film, au fur et à mesure de son déroulement, place le spectateur qui a bien voulu entrer dans le jeu et perdre pied à ce point nodal de la perception où le réel devient surréel, où le rêve devient expérience supérieure de la réalité.

l'Homme au fusil

Čelovek s ruž'em

Comédie dramatique de Sergueï Ioutkevitch, avec Maksim Chtraukh, Mikhaïl Gelovani, Boris Tenine, Vladimir Loukine, Zoïa Fedorova.

Pays : U.R.S.S. (Russie)
Date de sortie : 1938
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 43
Film non distribué en France

Résumé
En 1917, des soldats écrivent à Lénine pour lui demander de mettre fin à la guerre. Un permissionnaire lui porte la lettre, se fait expliquer le sens des événements et décide alors de retourner au front en menant lui-même ses camarades au combat.

l'Homme au fusil

Man With the Gun

Film d'aventures de Richard Wilson, avec Robert Mitchum, Jan Sterling, Karen Sharpe.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1955
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 23

Résumé
Un homme, qui a des problèmes avec sa femme, ramène l'ordre dans une petite ville terrorisée par des bandits.

l'Homme au masque de cire

House of Wax

Film d'épouvante d'André De Toth, avec Vincent Price, Frank Lovejoy, Phyllis Kirk, Carolyn Jones, Charles Bronson.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1953
Technique : couleurs (3-D)
Durée : 1 h 28

Résumé
À New York, en 1900, le créateur d'un musée de cire disparaît dans un incendie. Affreusement défiguré, il vole des cadavres pour reconstituer son musée. Le premier film d'épouvante tourné en relief.

Remake de Masques de cire.

l'Homme au masque de fer

The Man in the Iron Mask

Aventures historiques de James Whale, avec Louis Hayward, Joan Bennett, Warren William.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1939
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 50

Résumé
Duels et bagarres pour l'histoire bien racontée d'une des énigmes de l'Histoire de France : l'existence du frère jumeau de Louis XIV auquel on aurait imposé un masque de fer pour cacher sa ressemblance avec le Roi-Soleil.

l'Homme au million

The Million Pound Note

Comédie de Ronald Neame, avec Gregory Peck, Jane Griffiths, Ronald Squire, Joyce Grenfell, Reginald Beckwith.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1954
Technique : couleurs
Durée : 1 h 31

Résumé
Un jeune Américain, qui se retrouve à Londres sans argent, hérite d'un billet d'un million de livres qui lui complique l'existence mais lui ouvre des portes, ainsi que le cœur d'une jeune fille.