Dictionnaire mondial des Films 2005Éd. 2005
V

le Voyage en douce

Comédie dramatique de Michel Deville, avec Dominique Sanda, Geraldine Chaplin, Valérie Masterson.

Pays : France
Date de sortie : 1980
Technique : couleurs
Durée : 1 h 38

Résumé
Une femme, un peu déçue par la vie, se réfugie auprès d'une amie qui l'amène avec elle à la recherche d'une maison en Haute-Provence. Elles se font les plus secrètes confidences. Un regard libertin sur la société d'aujourd'hui.

Voyage en Grande Tartarie

Drame de Jean-Charles Tacchella, avec Jean-Luc Bideau, Micheline Lanctot, Lou Castel.

Pays : France
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
Sa femme ayant été assassinée, un homme quitte sa vie rangée pour partir à l'aventure. Il rencontre, sur un rythme qui va crescendo, les pires spectacles du monde contemporain. Sous la désinvolture apparente, un pessimisme grinçant.

Voyage en Italie
ou L'amour est le plus fort

Viaggio in Italia

Drame de Roberto Rossellini, avec Ingrid Bergman (Katherine Joyce), George Sanders (Alexander Joyce), Maria Mauban (Judith), Anna Proclemer et Paul Muller (les amis d'Alexander).

Scénario : Roberto Rossellini, Vitaliano Brancati
Photographie : Enzo Serafin
Décor : Piero Filippone
Musique : Renzo Rossellini
Montage : Jolanda Benvenuti
Production : Sveva, Junior et Italia Film
Pays : Italie
Date de sortie : 1953
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 15

Résumé
Un couple d'Anglais, sur le point de se séparer, entreprend un ultime voyage.

Commentaire

De plein fouet
Avril 1955, Jacques Rivette a vingt-sept ans, et des convictions. Dans les Cahiers du Cinéma, il écrit qu'il lui « semble impossible de voir Voyage en Italie sans éprouver de plein fouet l'évidence que ce film ouvre une brèche, et que le cinéma tout entier y doit passer sous peine de mort ». L'avertissement ne fut pas entendu, ou si mal, qu'on connaît la suite.

   À savoir que Rossellini est toujours à méditer, et à copier (car, dirait Paulhan, sans plagiat, pas de progrès en art). Et qu'il y a fort à parier que quiconque aspire à filmer son époque, à cru et sans faux-fuyant, puisera l'énergie de le faire dans la vision répétée de films sans cesse en avance, et jamais démodés.

   Voyage en Italie ne déconcerte que les frileux, et les pusillanimes, qui redoutent de bousculer l'ordre apparent des choses. Ainsi, dès les premiers plans de ce couple en crise, filmés, semble-t-il, de l'intérieur d'une voiture, donc en plein accord avec la rhétorique néoréaliste, alors qu'il n'en est rien, on voit ce qui fonde la singularité de Rossellini : le réel n'existe pas en soi, mais à travers soi.

   En conséquence de quoi on peut le contourner, tricher avec ses impératifs techniques (le cadre, le son, tout ce qui touche au sens), si l'on maintient la crédibilité de l'ensemble, et si l'on impose la vérité des personnages.

   Que dit Rossellini dans ce film, outre son plaidoyer fervent et dérangeant, en faveur de la figure du couple (lequel, en amour, reste tout de même la possibilité majeure), oui, que dit Rossellini, sinon que ne comptent pour le voyant (et tout cinéaste devrait prétendre l'être) que les raisons et les causes, jamais les excuses et les prétextes ?

   D'ailleurs, au même Rivette, qui a, entre-temps, commencé de tourner Paris nous appartient, il déclare, en avril 1959 : « L'important, ce sont les idées, non les images. Il suffit d'avoir des idées très claires, et l'on trouve l'image la plus directe pour les exprimer ».

   À un moment du film, le couple Sanders-Bergman visite les ruines de Pompéi. Il y redécouvre la complicité, et l'unité, tandis que nous, étrangers à leur intimité, nous y découvrons que la mort ne gagne que si l'on confond l'immédiat avec l'éternel, le clinquant avec l'authentique, Lucas, Spielberg and Co avec l'invention des frères Lumière.

le Voyage fantastique

Fantastic Voyage

Film de science-fiction de Richard Fleischer, avec Stephen Boyd, Raquel Welch, Donald Pleasence, Edmond O'Brien.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1966
Technique : couleurs
Durée : 1 h 40

Résumé
Un sous-marin et ses occupants sont miniaturisés à une échelle microscopique, puis injectés dans un corps humain pour tenter une opération « de l'intérieur ». Un véritable festival d'effets spéciaux et des décors fabuleux : une grande réussite du genre.

le Voyage fantastique de Sinbad

The Golden Voyage of Sinbad

Film d'aventures de Gordon Hessler, avec John Philipp Law, Caroline Munro, Tom Baker, Grégoire Aslan.

Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 1973
Technique : couleurs
Durée : 1 h 45

Résumé
Le Grand Vizir et Sinbad possèdent chacun un morceau d'un mystérieux objet en trois parties qui, complet, donnerait d'immenses pouvoirs. Sinbad parviendra à s'emparer du dernier élément et l'apportera à son maître.

Voir aussi Sinbad le Marin.

Voyages

Document d'Emmanuel Finkiel, avec Shulamit Adar, Liliane Rovère, Esther Gorintin, Nathan Cogan, Moscu Alcalay, Maurice Chevit.

Pays : France
Date de sortie : 1999
Technique : couleurs
Durée : 2 h 04
Prix : César de la meilleure première œuvre de fiction

Résumé
Trois portraits croisés de vieilles dames dont la vie et la mémoire continuent, cinquante ans après, à être hantées par les souvenirs des camps de la mort. Un beau film poétique.

Voyage sans espoir

Drame de Christian-Jaque, avec Jean Marais, Simone Renant, Paul Bernard, Lucien Coedel.

Pays : France
Date de sortie : 1943
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 29

Résumé
Afin de pouvoir acheter le silence de l'équipage d'un cargo sur lequel il doit fuir, un évadé demande à sa maîtresse de circonvenir un jeune homme riche. Mais elle tombe amoureuse…

le Voyage sans retour

One Way Passage

Mélodrame de Tay Garnett, d'après l'histoire de Robert Lord, avec William Powell, Kay Francis, Aline MacMahon, Frank McHugh.

Pays : États-Unis
Date de sortie : 1932
Technique : noir et blanc
Durée : 1 h 09

Résumé
À Hong Kong, la brève rencontre d'un homme et d'une femme sur le paquebot qui les ramène à San Francisco où ils seront séparés par les événements. Romanesque.

Le film a fait l'objet d'un remake :

 
Voyage sans retour ('Til We Meet Again), d'Edmund Goulding, avec Merle Oberon, George Brent, Pat O'Brien, Geraldine Fitzgerald, Eric Blore.
Pays : États-Unis
Date de sortie : 1940
Durée : 1 h 39