Train de hausses : le SMIC (de 7,71 à 7,87 F l'heure) ; le plafond de la Sécurité sociale (de 2 750 à 3 160 F) ; les pensions et rentes de vieillesse (+ 8,3 %) ; la redevance radio-TV (de 140 à 155 F) ; la taxe téléphonique (de 0,35 à 0,39 F) et l'abonnement (de 35 à 39 F) ; le télégramme (+ 28,6 %) ; le pneumatique (+ 20 %) ; le tarif SNCF-marchandises (+ 8 %) ; le tiercé (de 3 à 5 F). Les salaires des cheminots sont majorés de 1,5 %.

Plastiquage de 4 agences immobilières spécialisées dans les transactions avec les étrangers, à Sarlat (Dordogne).

Louis Hazan est libéré ; la rançon de 15 millions de francs récupérée et les auteurs du kidnapping arrêtés.

Le Premier ministre Chou En-lai meurt à Pékin (9 h 57, heure locale). Profonde émotion dans le pays.

Fin de la conférence du FMI à Kingston ; deux décisions : abandon du prix officiel de l'or et approbation des changes flottants.

Plusieurs Français, membres de l'organisation SOA (Soldats de l'opposition algérienne) sont arrêtés. Alger met en cause les services français.

« C'était terrible » déclare Leonid Pliouchtch, libéré d'un asile psychiatrique, à son arrivée à Vienne.

M^gr Marty, dans une homélie, s'élève contre les ventes d'armes françaises dans le monde.

Coup d'État militaire : le président Rodriguez Lara est destitué ; un triumvirat assume tous les pouvoirs.

Nouveau week-end sanglant à Beyrouth ; impasse politique totale.

Le lieutenant-colonel Joël Rakotomala est nommé Premier ministre.

La presse soviétique fait état d'une pénurie de pain dans plusieurs régions.

Réaménagement technique du gouvernement Chirac.

Affaire Markovitch : non-lieu en faveur de François Marcantoni.

Corse : attentats au plastic à Propriano ; 4 blessés.

Le quotidien Libération publie la liste de 32 fonctionnaires US en poste à Paris et membres de la CIA ; émotion à Washington.

François Ceyrac est réélu pour trois ans président du CNPF.

L'Assemblée nationale est dissoute.

Bilan d'une semaine de combats : 300 morts et 500 blessés.

Le MPLA poursuit son avance. Mise en garde du Zaïre à Luanda.

Publication d'un document sur l'éthique sexuelle ; le Saint-Siège condamne le relâchement des mœurs.

L'aviation intervient contre les forces de gauche.

Fin du voyage de Jacques Chirac en Bretagne ; le gouvernement débloque 15 millions de francs pour les marins-pêcheurs.

Pour la première fois, les avocats manifestent à Paris, place Vendôme, devant le ministère de la Justice.

Le Premier ministre Karamé démissionne ; Kurt Waldheim et Paul VI lancent un appel au calme. Dernier bilan : 10 000 morts depuis le début des combats.

Un raz de marée dévaste le pays ; 800 disparus, importants dégâts.

Réquisition des cheminots, en grève depuis une semaine ; le lendemain, manifestation des partis de gauche à Madrid.

Le quartier musulman de Beyrouth, la Quarantaine, détruit par les phalangistes.

Henry Kissinger à Moscou : les négociations sur les SALT se terminent sur un demi-succès.

Message sur l'état de l'Union « meilleur que l'an dernier, mais pas encore assez bon » déclare le président Ford.

Premier vol commercial de Concorde ; deux liaisons simultanées, Paris-Rio et Londres-Bahreïn.

L'amiral Sanguinetti est placé « en position de non-activité » pour avoir exprimé des thèses contraires aux décisions gouvernementales.

La Banque de France intervient pour soutenir le franc sur les marchés des changes.

Sahara occidental : un F-5 de l'armée marocaine est abattu par un missile SAM-6.

Attentat, à Paris, contre un local de la secte Moon ; deux jeunes gens sont blessés.

Damas impose un accord de cessez-le-feu.

Série d'attentats contre des locaux du parti communiste de Lisbonne.

44^e rallye de Monte-Carlo : l'Italien Sandro Munari, vainqueur sur Lancia-Stratos.

Retour de J. Chirac après une visite officielle de 48 heures à New Delhi et une escale à Bagdad.

Exécution des 9 terroristes (dont une femme) condamnés le 31 décembre.

Un comité supérieur militaire syro-libano-palestinien est constitué pour « garantir le retour à la vie normale ».

Ouverture, à Athènes, d'une conférence baltique ; Grèce, Turquie, Roumanie, Bulgarie et Yougoslavie y participent.

Succès pour le MPLA d'Agostinho Neto ; le repli des forces sud-africaines met l'UNITA et le FNLA dans une situation sans issue.

Sahara occidental : accrochages sérieux entre Algériens et Marocains à Amgala ; vive inquiétude dans les capitales arabes.

Fin de la réunion, à Paris, des ministres de l'OPEP ; un plan d'aide aux pays en voie de développement est adopté.

Violents affrontements à Huambo entre les alliés UNITA et FNLA.

Le Premier ministre canadien, P.-E. Trudeau, en visite officielle à La Havane pour quatre jours.

Six membres de la junte sont arrêtés pour « action néfaste au progrès de la révolution ».

Des mesures en faveur des métiers d'art sont adoptées en Conseil restreint.

Dépôts records à la Caisse d'épargne en 1975 : + 30 %.

Les pays (Canada, France, USA, Grande-Bretagne, Japon et RFA) exportateurs de technologie nucléaire, décident à Londres d'harmoniser leurs ventes.

Sahara occidental : tension de plus en plus vive à la frontière algéro-marocaine.

Philippe Bertrand (8 ans) est enlevé à Troyes ; une rançon de 1 million de francs est réclamée à ses parents.

« Arlette Laguillier, il faudrait la marier à un parachutiste, et après on n'en parlerait plus », déclare le général Bigeard.

Violents combats entre l'armée et les rebelles afars dans l'Aoussah (au nord de Djibouti).

Bigeard pratique la politique « de la main au panier », déclare Arlette Laguillier, qui qualifie le secrétaire d'État de pithécanthrope galonné.

Georges Séguy, en visite à Saint-Étienne, fait l'éloge du fusil français.

Cent dix-neuf toiles de Picasso sont volées au palais des Papes à Avignon ; le lendemain, au Louvre, La Vierge à l'enfant (XIV^e siècle) est dérobée.

L'hôtel Drouot rive gauche ouvre ses portes pour la première fois.

Le Premier ministre Rachid Karamé déclare : « la crise est irrévocablement finie ».