Ça c'est passé le
Portugal.
Les parachutistes font sauter les émetteurs de Radio-Renaissance.
Les parachutistes font sauter les émetteurs de Radio-Renaissance.
Coup d'État militaire à Dacca ; le général Khalid Musharaf prend le pouvoir.
Et pourtant les historiens dateront peut-être du début de 1976 les premiers signes d'un bouleversement, ils verront peut-être dans ces mois l'un de ces moments charnières où le destin bascule, où les grandes mutations qui vont suivre s'amorcent et s'engagent inéluctablement. Ah ! qu'il est donc difficile d'écrire l'histoire en train de se faire et comme il semble aisé au contraire de l'interpréter avec le recul du temps ! ...
L'industrie française n'a pas retrouvé, au début de l'été 1976, son niveau record de production de l'été 1974. La plus grande crise économique de l'après-guerre aura donc duré plus de deux ans : une année de dégringolade, entre l'été 1974 et l'été 1975 ; puis quelques mois de stagnation au fond du gouffre, jusqu'à l'automne 1975, ensuite, une année de reprise qui devait ramener l'industrie française à son point de départ, vers l'automne 1976. Coût de l'opération : 100 milliards de F de production perdus, soit l'équivalent de la construction de 500 000 logements, plus d'un million de chômeurs, un ébranlement de la confiance dans une poursuite indéfinie de la croissance économique.
Née en juillet 1975 au plus profond de la crise économique mondiale, l'année étudiée en juin 1976 s'achève sous les auspices plus réjouissants d'un redressement des principaux pays ; commencée dans l'incertitude des discussions internationales, elle se termine sur la présentation d'un projet cohérent de système monétaire, prochainement soumis à la ratification des États. Toutefois, c'est encore dans la hausse des prix du pétrole qu'il faut trouver l'origine des principaux mouvements financiers internationaux.
Trente ans seulement, mais déjà la Sécurité sociale a le front barré de rides. Et c'est sans bruit que les organisations syndicales ouvrières, dont elle est l'enfant, ont fêté le trentième anniversaire de l'institution. La Sécurité sociale a été créée, en effet, par une ordonnance du 4 août 1945 et généralisée par la loi du 22 mai 1946.
Brutalement secouées et jetées dans l'incertitude par les conséquences de la crise des prix du pétrole (fin 1973-début 1974), les industries de l'énergie se sont maintenant ressaisies. Des perspectives assez fermes peuvent être de nouveau tracées ; elles l'ont été dans le cadre des travaux du VIIe Plan, et notamment par un conseil interministériel qui s'est tenu le 15 avril 1976. Le paysage énergétique est redevenu clair ; on peut constater qu'il a sensiblement changé à l'occasion de la crise.
1975-1976, années de recul syndical ? Assurément, le chômage (640 000 chômeurs secourus en moyenne pendant le premier trimestre 1976, 1 300 000 chômeurs selon la CGT, d'après les normes du BIT) n'a pas provoqué l'explosion sociale que certains pronostiquaient. Aucune des grandes journées d'action organisées par la CGT et la CFDT n'a provoqué de mouvements durables et de grande ampleur.
La crise économique a creusé un déficit sans précédent dans le budget de l'État. Le trou d'abord subi a encore été approfondi par la politique visant à stopper la récession. Mais, en 1976, les premiers dividendes de la reprise de l'activité ont permis de réduire le déficit.
Avec l'envolée des prix du pétrole brut, la balance commerciale était fortement déficitaire, de 16,9 milliards de F en 1974. Contraste marquant en 1975 : la balance opère un spectaculaire redressement, en renouant même avec l'excédent. Le solde positif atteint 6,8 milliards, soit le niveau qu'il avait en 1973. Et cet excédent permet de retrouver l'équilibre de la balance des paiements courants, celle-ci passant de – 28,8 milliards en 1974 à + 1,2 milliard de F en 1975.
Le milieu de l'année 1975 marque un tournant pour la Bourse de Paris, qui retrouve un second souffle. Après avoir gagné près de 35 % pendant les quatre premiers mois de l'année, les cours ont en effet consolidé cette avance en mai et en juin, où l'indice général de la Compagnie des agents de change est revenu de 79,6 aux alentours de 70 (base 100 fin 1961), niveau encore supérieur de 18 % à celui du début de l'année.
Un recensement, ce n'est pas seulement, à travers une multitude de statistiques et de chiffres froids, la radioscopie à un moment donné de l'état démographique d'un pays. C'est aussi le reflet de la manière dont ce pays et les régions qui le composent ont évolué. Alors, sur ce point, le dernier recensement de 1975 bouscule sérieusement les idées reçues, et notamment l'existence de cette ligne de démarcation impalpable, tirée de Caen à Marseille, entre l'Est dynamique et l'Ouest déclinant. Et si, bien sûr, on ne peut pas s'appuyer uniquement sur la situation démographique pour apprécier la vitalité des régions, il n'en reste pas moins que la répartition et le mouvement des hommes sur le territoire constituent, au dire même du nouveau délégué à l'Aménagement du territoire, François Essig, « un des éléments principaux dont toute politique d'aménagement du territoire doit tenir compte ».
Deux débats importants ont occupé le devant de la scène : – les droits et les libertés des militaires, qui ont opposé, à la fin de 1975, l'opposition de gauche à la majorité, après la décision de certains appelés du 19e régiment du génie à Besançon de constituer une section syndicale ; – la conception, par Valéry Giscard d'Estaing et le chef d'état-major des armées, le général Guy Méry, d'une nouvelle stratégie de défense, qui a profondément divisé, à la fin de mai et au début de juin 1976, la majorité et, surtout, l'UDR.
La Communauté européenne voudrait bien se consoler sur le terrain politique de ses déboires sur le terrain économique. Mais elle n'y parvient pas. Tel est pour l'essentiel le bilan des actions communautaires entre l'été 1975 et l'été 1976.
Le processus de décolonisation du territoire français des Afars et des Issas, amorcé dès le début de 1975, se précise. Au demeurant, sur place, la situation est plus instable que jamais. L'opposition à Ali Aref ne désarme pas, manifestations et incidents se multiplient tout au long de l'année et la violence est à plusieurs reprises meurtrière. De justesse, le 5 décembre 1975, Ali Aref échappe à un attentat.
Le Cap. 24 920 000. 20. 2,8 %. Économie. PNB (73) : 1 135. Production : G(72) 108 + A(73) 126 + I(73) *112. Énerg. (*73) : 2 815. C.E. (73) : 13 %. Transports. (*73) : 59 894 M t/km. (*73) : 1 737 200 + 620 800. : 535 000 tjb. (73) : 2 791 M pass./km. Information. (70) : 22 quotidiens. (72) : *2 350 000. (71) : 498 000 fauteuils. (73) : 1 816 000. Santé. (72) : 11 309. Éducation. (70). Prim. : 3 603 256. Sec. et techn. : 775 358. Sup. : 82 697. Institutions. État indépendant le 31 mai 1910. République proclamée le 31 mai 1961. Constitution de 1961. Président de la République : Nicolaas Diederichs, élu le 21 février 1975, succède à Jim Fouché. Premier ministre : Balthazar Johannes Vorster.
Ottawa. 22 480 000. 2. 1,2 %. Économie. La balance commerciale demeure excédentaire malgré la récession et la crise de l'énergie. Cette situation favorable est due d'abord à la richesse du sous-sol en hydrocarbures et minerais métalliques. Le pays occupe le quatrième rang mondial pour les productions de gaz naturel, de minerai de fer et de cuivre, le neuvième pour l'extraction du pétrole. Fait exceptionnel dans le monde développé, la production d'énergie est supérieure à la consommation. L'apport économique est encore notable dans le domaine agricole (exportations de blé), forestier (premier exportateur mondial de papier journal) et dans certaines productions industrielles lourdes (acier, aluminium - liés à la richesse en hydroélectricité) et élaborées (construction automobile). La puissance économique du pays est vraiment bien supérieure à son poids démographique : elle explique le deuxième niveau de vie moyen du monde entre les États-Unis et l'Europe occidentale. PNB (73) : 5 412. Production (73) : G 119 + A 118 + I 123. Énerg. (*73) : 11 237. C.E. (73) : 22 %. Population active (73) 8 759 000 dont A : 6,5 %, I : 31,3 %, D : 62,2 %. PNB par secteur (73) A : 5,2 % ; I : 36,2 % ; D : 58,6 %. Prix à la consommation (évolution 74) + 11 %. Balance commerciale (74) exp. : 34,2 MMD, imp. : 32,5 MMD. Balance des paiements : déficit 1,7 MMD. Productions (74) : blé 14,2 Mt, pétrole 84 Mt, gaz naturel 72 Gm3, électricité 280 TWh, cuivre 0,83 Mt, fer 29 Mt, acier 13,5 Mt, aluminium 1 Mt, papier 12 Mt. Transports. (*73) : 2 573 M pass./km, 190 906 M t/km. (*73) : 7 866 100 + 2 211 800. : 2 460 000 tjb. (73) : 9 758 M pass./km. Information. (72) : 121 quotidiens ; tirage global : *5 074 000. (73) : *19 133 000. (73) : *7 705 000. (70) : 666 000 fauteuils ; fréquentation : 92,3 M. (73) : 11 665 000. Santé. (72) : 34 509. Mté inf. (73) : 16,8. Éducation. (71). Prim. : 2 820 666. Sec. et techn. : *2 925 000. Sup. : 652 176. Institutions. État fédéral indépendant en 1931 (Statut de Westminster). Constitution de 1867. Gouverneur général représentant la Couronne britannique : Jules Léger. Premier ministre : Pierre Elliott Trudeau.
Kaboul. 18 800 000. 29. 2,3 %. Économie. PNB (70) : 88. Production : A(73) 129. Énerg. (*73) : 30. C.E. (70) 6 %. Transports. (71) : 38 400 + 26 100. (73) : 250 M pass./km. Information. (70) : 18 quotidiens ; tirage global : 101 000. (70) : 12 000 fauteuils ; fréquentation : 19,2 M. (72) : 23 000. Santé. (71) : 937. Éducation. Prim. (71) : 604 795. Sec. et techn. (71) : 161 839. Sup. (70) : 7 302. Institutions. État indépendant depuis 1921. Un coup d'État militaire, le 17 juillet 1973, dirigé par le général Sadar Mohamed Daoud Khan renverse le roi Mohamed Zahir Chah, son cousin et beau-frère. La république est proclamée, la Constitution de 1964 est abolie, le Parlement dissous. Chef de l'État : Sadar Mohamed Daoud Khan.
Tirana. 2 420 000. 84. 3,2 %. Économie. Énerg. (*73) : 656. Transports. Information. (72) : 2 quotidiens ; tirage global : 115 000. (73) : 172 000. (73) : *4 000. (69) : 23 700 fauteuils ; fréquentation : 8,4 M. Santé. (72) : 14 371. Mté inf. (65) : 86,8. Éducation. Prim. (69) : 465 875. Sec. et techn. (78) : 85 441. Sup. (69) : 2 318. Institutions. République populaire, proclamée le 11 janvier 1946. Constitution de 1950, amendée en 1955, 1960 et 1963 ; nouvelle Constitution en préparation. Président du présidium : major général Hadji Lleshi, élu en 1953. Président du Conseil : colonel général Mehmet Chehou. Premier secrétaire du Parti : général Enver Hodja.
Canberra. 13 340 000. 2. 1,6 %. Économie. PNB (72) : 3 730. Production : G(72) 108 + A(73) 129 + I(73) 118. Énerg. (*73) : 5 956. C.E. (72) : 19 %. Transports. (*73) : 26 582 M t/km. (*73) : 4 506 100 + 1 076 900. : 1 168 000 tjb. (73) : 7 373 M pass./km. Information. (72) : 62 quotidiens ; tirage global : 5 282 000. (72) : 2 758 000. (72) : 2 939 000. (72) : 478 400 fauteuils. (73) : 4 659 000. Santé. (71) : 16 107. Mté inf. (73) : 16,5. Éducation. (70). Prim. : 1 815 421. Sec. et techn. : 1 136 960. Sup. : 179 664. Institutions. Fédération de 6 États (Commonwealth of Australie), indépendante le 1er janvier 1901. Constitution de 1901. Gouverneur général représentant la Couronne britannique : sir John Kerr. Premier ministre : Malcolm Fraser.
Sous les apparences d'une aimable anarchie, le pays du roman français est régi par une sorte de droit coutumier d'une remarquable stabilité. La régulation du système est assurée par deux collèges qui se recrutent par cooptation : l'Académie française, plus de trois siècles, et l'académie Goncourt, soixante-quinze ans.
Immeubles de ville, grands ensembles de banlieue, maisons individuelles de série. Apparemment, l'architecture ne progresse guère, évolue à peine. Pourtant, il est des occasions privilégiées où l'on voit bouger l'architecture, où l'on discerne même des modes, qui se traduisent plus ou moins sur le terrain ; ce sont les concours, où les jeunes architectes cherchent à se faire remarquer : les villes nouvelles, a priori plus ouvertes à l'imagination ; les compétitions organisées par le ministère de l'Équipement, qui ouvrent droit à un label (Modèle innovation, ou Programme architecture nouvelle) et à des contingents de crédit spécialement réservés.
L'art de la Chine actuelle peut se recommander tout aussi bien de Lautréamont que de Mao Tsé-toung : la peinture, comme la poésie, doit être faite par tous, non par un.
Après quelques années d'euphorie, où le montant des ventes françaises, stimulées par des investissements spéculatifs, progressait d'environ 20 % par an, on constate que la crise économique n'a pas épargné le marché de l'art. Pour la première fois depuis l'après-guerre, le chiffre d'affaires des commissaires-priseurs parisiens (qui représente environ la moitié des ventes françaises) est en recul de 10 %. Il s'établit à 460 000 000 de F en 1975, contre 510 000 000 de F en 1974.
Soixante pages d'Éléments d'une politique de la musique, de l'art lyrique et de la danse rendues publiques en décembre 1975, des communiqués, des conférences de presse, des démonstrations, des inaugurations tout au long de l'année : le secrétariat d'État à la Culture et sa Direction de la Musique n'ont pas cessé de lancer de nouvelles opérations, toutes plus spectaculaires les unes que les autres.
Les propriétés chimiques des molécules ne dépendent pas seulement de leur composition, mais de leur configuration dans l'espace. Chaque molécule possède une et quelquefois plusieurs formes spécifiques, surtout lorsqu'il s'agit des molécules complexes de la biochimie comme les enzymes. Les deux lauréats ont fait faire d'importants progrès à cette chimie tridimensionnelle (stéréochimie), permettant de comprendre les mécanismes de la biosynthèse de nombreux composés tels que les stéroïdes.
« Je vous le dis, beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux. » C'est en citant ces paroles du Christ dans l'Évangile de Matthieu que Paul VI dresse, le 22 décembre 1975 devant le Sacré Collège, le bilan de l'Année sainte.
Les établissements d'enseignement secondaire sont restés relativement calmes, malgré l'appel à la grève générale de l'Éducation nationale lancé le 18 avril par les étudiants. Certains lycées et collèges d'enseignement technique ont été gagnés par l'agitation, après les vacances de printemps, notamment dans la région parisienne, dans celles de Nice, Toulouse, Marseille et Bordeaux. Mais, à l'exception de quelques établissements, comme le lycée de Digne ou celui de Gonesse (Val-d'Oise), fermés pour quinze jours dans un cas, dix dans l'autre, les grèves d'élèves y sont sporadiques.
Vraiment, l'automobile a la vie dure. À tous ceux qui, au plus fort de la crise de l'énergie, prophétisaient sa fin prochaine, la période 1975-76 aura apporté un démenti cruel.
Taille surbaissée ou escamotée, carrure élargie, ourlet sous le genou, silhouette droite, voilà pour la ligne. Couleurs : les vibrations du bleu, du blanc, du rouge sur fond marin, la douceur des beiges couleur de pierre, des pastels poudrés, brun d'argile, rose passé ou tendre céladon. On salue le retour du tailleur, le plissé bijou, les blousons longs coulissés sur des jupes plates.
Longtemps considérés comme des soucis essentiellement féminins (le panier de la ménagère...), les problèmes de consommation ont fait cette année une entrée en force dans l'arène politique. Certes, il y a longtemps que les organisations de consommateurs (quelle que soit leur orientation) proclamaient que la satisfaction de leurs revendications supposait des choix économiques et donc, par définition, nécessitait des orientations politiques : la création d'un droit nouveau de la consommation ne passe-t-elle pas par l'adoption d'une législation et d'une réglementation nouvelles, même s'il ne s'agit, dans certains cas, que de rajeunir ou d'harmoniser des textes anciens ?
L'heure de vérité sonnera-telle pour la presse française en 1976 comme le pense le Premier ministre Jacques Chirac ? La fièvre n'est pas retombée après la crise qui l'a sérieusement malmenée au cours des précédentes années : tous les problèmes qu'elle connaît actuellement ont pour origine des conflits antérieurs. De la façon dont elle s'applique à les résoudre dépendent son existence et son indépendance elle aborde les années charnières.
Les enfants deviennent des proies de choix ; le rapt d'un enfant, c'est d'abord la facilité, la quasi-certitude, ensuite, que la famille paiera la rançon sans trop oser alerter la police.
Malgré la réticence des sociétés de courses, l'opposition du PMU, les craintes exprimées par la presse, le ministre des Finances décide de porter de 3 à 5 F la mise de base du tiercé le 1er janvier 1976. Il compte, par ce moyen, obtenir un accroissement des recettes de poche sans qu'il soit nécessaire de procéder à un relèvement des prélèvements. L'importante répercussion que cette augmentation entraîne sur le montant des combinaisons détourne de ce jeu une partie de ses fidèles : la chute des enjeux est brutale. Elle oscillera entre 10 et 15 %. Afin de colmater la brèche ainsi créée dans leur trésorerie, les sociétés de courses sont autorisées à lancer un nouveau jeu : le quarté. Frère du tiercé, il consiste à désigner les quatre chevaux figurant à l'arrivée d'une course. Satisfaction est donnée aux parieurs : bien que la mise de base soit fixée à 5 F pour le pari unitaire, elle n'est que de 3 F pour les combinaisons. Mais un système de répartition compliqué (une arrivée, selon la place qui a été assignée à chacun des concurrents, donne lieu au paiement de trois classes de rapport puis de deux à partir du 1er juin) compromet l'intérêt de ce jeu.
La tâche s'annonçait délicate. Après le renoncement de Denver, Innsbruck doit rapidement improviser son organisation. La prise d'otages à Vienne, le 21 décembre 1975 et le souvenir du drame de Munich (Journal de l'année 1972-73) incitent à la prudence. Un dispositif de sécurité aussi important que discret est mis en place pour protéger les athlètes et les personnalités. Ces Jeux (on peut affirmer qu'ils ont été les plus beaux de notre époque) se sont déroulés sans incident. Aucun scandale n'est venu troubler les épreuves. La grippe, qui sévit dans les rangs des participants, est seule responsable de deux cas de dopage. On ne parle plus d'argent et personne ne songe à s'interroger pour savoir si les sportifs sont de purs amateurs. Lord Killanin, successeur de Avery Brundage à la présidence du CIO (Comité international olympique), et qui officie pour la première fois, fait preuve d'un grand réalisme.
Alvar AALTO (78 ans), architecte finlandais ; Helsinski, le 11-V-76.
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