peinture

(latin populaire pinctura, du latin classique pictura)

Paul Cézanne, Pommes et oranges
Paul Cézanne, Pommes et oranges

Art de l'artiste peintre ; ensemble des œuvres d'un peintre, d'un pays, d'une époque.

BEAUX-ARTS

La peinture est l'art d'utiliser des pigments pour tracer sur une surface des images constituant un ensemble cohérent porteur de sens. Du paléolithique à nos jours, elle a été et demeure un mode d'expression primordial de l'homme. Elle se définit techniquement par un support (en général revêtu d'un enduit, d'une préparation), des pigments de couleur, un liant et/ou un diluant. Sur le plan iconographique, son histoire offre un répertoire inépuisable de symboles et d'idées autant que de formes.

1. Évolution historique

1.1. De la préhistoire au Moyen Âge

Le champ de la peinture connaît une extension géographique et chronologique qui suit pour ainsi dire celle de l'humanité. Dès la préhistoire apparaissent les premiers décors pariétaux, comme à Lascaux. La peinture, alors essentiellement murale, utilise des procédés à l'eau. De l'Antiquité, marquée notamment par les différents styles décoratifs développés à Pompéi, au Moyen Âge et jusqu'à la Renaissance, où s’épanouissent nombre de peintures murales et de fresques au cœur des églises et des palais, les recettes se multiplient, qu'il s'agisse de détrempe, de tempera ou de fresque ; les matériaux les plus divers (colle, œuf, cire, etc.) interviennent dans les préparations.

Une majorité des peintures murales romanes de France sont, comme à Saint-Savin, exécutées à l'aide d'une sorte de détrempe à la colle. Les procédés à l'eau sont également adaptés aux œuvres indépendantes du mur (détrempe ou tempera sur panneau de bois) et au décor des manuscrits (variantes de gouache ou d'aquarelle des enluminures médiévales).

1.2. De la Renaissance au xviiie s.

Dans l'art occidental, la Renaissance ouvre une ère nouvelle marquée par de profondes transformations des techniques et des conceptions. Les xve et xvie s. voient ainsi le développement du procédé de la peinture à l'huile et l'usage de la toile comme support. Celle-ci en effet vient peu à peu supplanter les panneaux de bois et son emploi va de paire avec l’épanouissement de la peinture dite de chevalet. L’époque connaît également l’élaboration de la perspective linéaire mais aussi la mutation du rapport de l'homme à l'univers au fil des conquêtes scientifiques.

À la pratique des « recettes » s'ajoutent à présent l'observation de la nature, l'étude (anatomie, géométrie…) ainsi que la spéculation intellectuelle. Le peintre tend à être considéré comme un artiste et non plus comme un simple artisan.

Les possibilités nouvelles de la peinture à l'huile

La peinture à l'huile (de lin), dont l'invention fut attribuée à Van Eyck, est le résultat de nombreuses recherches pour obtenir une pâte colorée plus délicate et plus transparente ; elle permet des échanges lumineux plus riches. Le travail de la matière et la qualité sensuelle de la peinture se développent alors, d'abord dans la technique par fines couches successives, qui fait la manière précieuse des Flamands (panneaux de Van Eyck, Van der Weyden, Van der Goes), et qu'on retrouve chez Bellini ou Léonard de Vinci ; ensuite, la progression de l'usage de la toile comme support, dès le début du xvie s., favorise la technique des glacis et des empâtements, qui donne la facture souple et grasse des Vénitiens. On aboutit ainsi à la touche de Titien, puis à la modulation de Rubens et à la matière de Rembrandt. À travers ces évolutions, le travail de la couleur, comme celui de la préparation des fonds, est profondément renouvelé.

Les lois de la perspective

De son côté, la construction de l'espace, en pleine mutation depuis le début du xive s. (Giotto), se transforme au siècle suivant : la découverte et l'application de lois de la perspective (Brunelleschi) répondent au besoin d'une représentation « vraie », « rationnelle » de la réalité, c'est-à-dire fondée sur des rapports géométriques et mathématiques qui permettent une conception unitaire des objets et de la lumière.

Les expérimentations de la Renaissance (d'Uccello et Piero della Francesca à Léonard) se fixent en un ensemble cohérent à partir de la seconde moitié du xve s., puis se codifient en doctrine que transmettent, à partir du xvie s., académies et traités de peinture. La fonction de la peinture, création mais aussi instrument de prestige et d'apologie, appelle, dans les États forts qui apparaissent au xviie s., des lois strictes ; en France, l'Académie royale codifie et hiérarchise les genres : peinture d'histoire, portrait, paysage, peinture de genre, nature morte…

1.3. Les évolutions modernes

Il faut attendre le xixe s. pour voir se développer, face à l'académisme, de nouvelles exigences (Delacroix), de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux. La préparation des couleurs, notamment, se transforme (broyage industriel et non plus fait à l'atelier, conservation en tubes d'étain, création de couleurs de synthèse) : elle offre des teintes plus nombreuses et facilite le travail pictural, notamment en plein air. Ces nouvelles conditions sont déterminantes pour l'éclosion de l'impressionnisme, du fauvisme, de l'expressionnisme. Le rôle primordial accordé à la lumière et à la couleur dans la construction spatiale ouvre la voie aux spéculations cézanniennes, qui closent la tradition issue de la Renaissance et débouchent sur les conceptions nouvelles du cubisme ou de Matisse.

Dès lors, aussi diverses soient-elles, les recherches picturales mettent l'homme et ses rapports au monde (extérieur et intérieur) au centre d'une expression libre de toute soumission aux apparences. L'œuvre, avec l'abstraction, acquiert une autonomie totale et joue sur la spontanéité ou, au contraire, sur la construction pure, ou encore sur la diversité des matériaux (peintures nouvelles, comme les émulsions acryliques, incorporation de substances ou d'objets divers). Et, lorsqu'il est fait référence au monde visible (surréalisme ; nouvelle figuration), les lois de celui-ci ne sont plus que règles, parmi d'autres, d'un jeu avec l'image de la réalité.

2. La main du peintre

2.1. Le travail préliminaire

Selon une pratique qui prévaut durant de nombreux siècles, avant de tracer sur le fond préparé les grandes lignes de sa composition au charbon de saule ou au fusain et de raffermir le dessin à l'encre et au pinceau, le peintre a en général longuement travaillé son sujet. Les dessins préparatoires de détail, puis d'ensemble, sont considérés comme des étapes essentielles. La mise au carreau sur un carton à grandeur est le procédé le plus usité pour le transfert du dessin sur la toile. Mais les règles graduées, les compas, les fils à plomb, et des procédés plus complexes comme le cadre de bois tendu de fils croisés ou la chambre obscure, seront utilisés par tous les peintres, même les plus grands, tels Léonard de Vinci ou Dürer. Quelques artistes, comme Poussin ou Gainsborough, n'hésiteront pas à modeler des figurines pour mieux saisir les jeux d'ombre et de lumière. Enfin, dès son invention, la photographie sera perçue et utilisée par certains comme un précieux auxiliaire de travail.

Au xviie s., l'économie d'une étape – le passage direct du dessin préparatoire à la toile – entraîne la multiplication des « repentirs ». Le peintre, changeant d'idée, ne gratte pas ce qui ne lui plaît plus mais se contente de superposer les empâtements. Souvent, en vieillissant, la couche picturale s'usant ou la transparence s'accroissant, la première manière redevient visible. Elle peut également être mise en évidence en éclairant le tableau en lumière rasante, laquelle accuse les reliefs de la couche picturale.

2.2. La couche colorée

C'est sur le bois ou la toile préparés qu'est posée la couche colorée, qui se compose des pigments – lesquels peuvent être soit minéraux, soit organiques – et des liants. Depuis les primitifs jusqu'à la fin du xviie s., la palette des pigments reste réduite. À côté du blanc (de plomb, de zinc) et du noir (de charbon, de fumée), on ne rencontre que le bleu, le vert, le jaune et le rouge. Ce n'est qu'aux xviiie et xixe s. que les découvertes chimiques lui permettront de s'enrichir. Broyés à l'atelier par les apprentis, les pigments sont mélangés à des liants. Ceux-ci sont de quatre sortes : la cire, le liant aqueux, l'œuf et l'huile.

2.3. Le vernis

La couche picturale est protégée par un vernis. Jusqu'au xve s., une simple couche de blanc d'œuf est passée à la surface. Puis c'est un mélange d'huile et de résine qui sera utilisé pour protéger le tableau et intensifier la réflexion de la lumière.

Mais, en 1883, Huysmans loue les artistes du Salon des indépendants d'avoir abandonné l'emploi du vernis pour adopter le « système anglais », qui consiste à laisser la peinture mate et à la recouvrir d'un verre.

2.4. Les instruments

Le pinceau, en poils d'écureuil, de mangouste ou de martre, ou en soie, est l'instrument le plus important. Certains peintres, comme Léonard de Vinci, les fabriquaient eux-mêmes.

La brosse se distingue du pinceau en ce que ses poils, plus raides et plus gros, sont d'égale longueur, au lieu d'être effilés en pointe; en outre, la brosse est de forme plate et élargie. Le couteau à palette, ou spatule, est utilisé pour mélanger les couleurs sur la palette avant de les étendre sur la toile à l'aide du pinceau ou de la brosse, mais il est parfois employé pour peindre en pleine pâte.

2.5. Les techniques contemporaines

Si la toile, préparée ou non, reste d'un usage très répandu, tout matériau est aujourd'hui utilisé au fil des recherches comme support de la peinture : le bois, le papier, le métal, la tôle, le voile de Nylon, le béton. La rupture de la couche picturale avec la représentation du réel, ou du moins sa relation complexe et d'un type nouveau avec le réel, donne de nos jours à la peinture un nouveau statut au sein des arts. Désormais désinvestie d'un discours – politique, religieux, social ou esthétique –, elle n'existe que dans son rapport au peintre; image d'elle-même, trace du geste créateur, elle ne parle plus d'autre chose que de sa matérialité. Les soins minutieux portés pendant des siècles aux subtils mélanges et dosages des pigments et des liants sont oubliés. Mais le lien fondamental qui unissait la maîtrise technique et le pouvoir créatif demeure. La peinture acrylique connaît une faveur particulière pour ses multiples qualités : outre son faible coût, elle sèche rapidement, et permet ainsi l'application de couches successives en un temps réduit; elle se conserve bien et peut être appliquée sur de nombreux supports – la toile, le papier, le carton, le bois, l'enduit, le contreplaqué. Aussi remplace-t-elle avantageusement la gouache, l'huile ou la détrempe. Depuis son apparition, elle a été utilisée par de nombreux artistes tels les représentants de l'op art, les minimalistes ou les tenants du hard-edge.

3. L'espace pictural

3.1. Évolution du concept

L'espace pictural est étroitement lié à la fonction dévolue à la peinture. Lorsque celle-ci est purement décorative, elle forme avec l'espace dans lequel elle s'inscrit un ensemble homogène qui ne renvoie qu'à lui-même. La peinture narrative et symbolique des églises et des synagogues des premiers siècles de notre ère prend place sur leurs sols, leurs murs et leurs voûtes dans une sorte de topographie signifiante, mais l'organisation interne de son espace se fonde sur une juxtaposition et une superposition des scènes et des motifs étrangères à une véritable construction de l'espace pictural. Si la peinture murale – notamment à Pompéi – connaît un espace pictural engendré par le sujet et la composition faisant de chaque « tableau » une œuvre en soi, c'est véritablement avec la peinture de chevalet que naît cet espace pictural contraignant qui, tout en donnant l'illusion d'une fenêtre ouverte sur le monde, circonscrit le sujet et le coupe de son environnement. Le cadre devient dès lors l'élément indispensable d'une lecture correcte du tableau: de Poussin à Van Gogh, l'espace pictural se définit par sa bordure. Et Baudelaire pourra dire dans « Le cadre », un poème de Spleen et Idéal :
« Comme un beau cadre ajoute à la peinture,
Bien qu'elle soit d'un pinceau très vanté,
Je ne sais quoi d'étrange et d'enchanté
En l'isolant de l'immense nature. »

3.2. Redéfinition de l’espace pictural

L'effacement du cadre dit la complexité de l'espace pictural et annonce sa transgression. En effet, tant que la peinture est une mimêsis – une imitation – du monde, c'est le cadre qui garantit et fournit les repères séparant réalité et représentation. Le trompe-l'œil, qui fait sortir le motif et déborder le cadre pour donner l'illusion que le sujet appartient à l'espace du spectateur, ne transgresse la limite généralement imposée que pour mieux affirmer l'espace pictural. Cet espace strictement limité contient lui-même une mise en scène de l'espace qui est renforcée par l'unité locale et temporelle du sujet due à la composition tracée depuis un point de vue unique : la perspective linéaire.

Les avancées du xixe s.

C'est sans doute Degas qui, par des plans tronqués, des vues plongeantes, des personnages brutalement coupés par le cadre, redéfinit l'espace pictural. L'attention qu'il porte aux bordures, loin d'être une simple préoccupation d'esthète, révèle une conception nouvelle de la relation sujet-réalité.

Claude Monet va plus loin avec ses Nymphéas en représentant dans le format habituel des tableaux une étendue illimitée. La perception qu'en a Félix Fénéon fait du maître de Giverny un précurseur des recherches contemporaines : « Un paysage de M. Monet ne développe jamais intégralement un thème de nature et semble l'un quelconque des vingt rectangles que l'on taillerait dans une toile panoramique de cent mètres carrés. »

Diversité des expérimentations

Si Bonnard se dégage de la perspective pour retourner au plan (Nu dans le bain, 1937), ce sont les expériences cubistes – dont l'unique souci est l'espace – qui mènent à la rupture entre le réel et le tableau. Lorsque, en 1912, Picasso introduit un morceau de toile cirée pour figurer le cannage d'une chaise dans une toile, il inaugure une conception de l'espace pictural en rupture totale avec la représentation figurative et naturaliste de la Renaissance, fondée sur la perspective. Le collage, dont l'avatar ultime sera l'assemblage, fait éclater la notion de tableau comme surface plane. Dès lors, l'espace pictural peut être redéfini. « La toile n'est plus prise comme écran de projection, mais comme matériau », écrit Simon Hantaï en 1969 à propos des drippings de Jackson Pollock. L'espace pictural a éclaté, il est ouvert, affirmant du même coup le fait pictural comme ayant une existence en soi et non plus en référence à la réalité. Avec les murs peints et le land art, l'espace, ouvert et mis en scène, renoue avec la réalité, mais il n'est plus représenté, il est.

4. La peinture et l'écrit

4.1. Une tradition ancienne

Depuis l'Antiquité, la peinture a suscité deux types de littérature : des considérations esthétiques et philosophiques, dont le cœur est le problème de la mimêsis, c'est-à-dire la reproduction, l'imitation du réel ; et des recueils techniques, mêlant recettes et conseils. Jusqu'à la Renaissance italienne, la peinture est ainsi ravalée au rang des savoir-faire. On l'oppose volontiers à la poésie, pure création de l'esprit.

4.2. Écrits de la Renaissance

Si l'ouvrage de Cennino Cennini, Il libro dell'arte, paru en 1398, est essentiellement un guide de la technique picturale, le De pictura d'Alberti (1435) donne ses premières lettres de noblesse à la peinture. Toute cette période est fertile en ouvrages techniques : Valentin Boltz, Albrecht Dürer, Leonardo Fioravanti figurent parmi les auteurs les plus illustres. Mais, au xvie s., c'est certainement le Florentin Giorgio Vasari, peintre, architecte et collectionneur, qui, avec ses Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes, écrit de 1542 à 1550, puis remanié en 1568, donne aux générations futures la plus importante source d'informations sur l'humanisme et l'art de son époque.

4.3. Développement de la critique

Jusqu'au xviie s., ce sont les peintres qui parlent publiquement de leur art, ou qui écrivent et publient dessus. Ainsi, Le Brun et Poussin alimentent par leurs jugements et leurs prises de position les querelles académiques. L'organisation des Salons et le développement d'un réseau culturel européen contribuent à l'apparition d'une critique artistique dans les milieux d'amateurs. Entre-temps, Diderot invente véritablement un nouveau genre littéraire, la critique de peinture, à travers ses Salons.

Créée en 1768, l'Académie anglaise devient le lieu d'un nouveau discours sur la peinture, jusque-là diffus. Analyse de la beauté, publié en 1753 par William Hogarth, est représentatif du climat intellectuel qui règne alors en Angleterre. Reynolds, dans les discours qu'il prononce devant les élèves de l'Académie dès 1769, y rend hommage à son rival, Gainsborough. Son influence, encore mal mesurée, sera très large : ses discours, traduits et publiés en italien, en français et en allemand, ont probablement contribué, avec l'œuvre des Allemands Anton Raphael Mengs et de Johann Joachim Winckelmann, à l'élaboration d'une certaine conception du « goût classique ».

La critique, initiée par Diderot, se développe largement au xixe s., au cours duquel le genre littéraire du « Salon » connaît chez Baudelaire son accomplissement. Parallèlement, la critique artistique journalistique n'est pas de reste : revues spécialisées puis rubriques artistiques accueillent des contributions plus ou moins éclairées d'écrivains ou d'hommes politiques, qui sentent que la peinture est devenue un enjeu moral et politique. Les peintres eux-mêmes se font plus discrets, s'exprimant à travers leur journal intime (Delacroix) ou leur correspondance (lettres de Van Gogh à son frère Théo). L'heure des manifestes n'a pas encore sonné.

4.4. Le temps des manifestes

Vers la fin du xixe s., puis au xxe s., l'innovation picturale s'accompagne d'un programme théorique et esthétique : manifestes du symbolisme, du réalisme, du Blaue Reiter, du Bauhaus, du De Stijl, du mouvement Cobra ou du nouveau réalisme.

Dans un renversement radical, alors que le sujet disparaît de la peinture – la toile devenant elle-même le sujet – s'est développé parallèlement le discours sur la peinture – à tel point que certaines œuvres contemporaines semblent ne pouvoir exister ou prendre sens sans un accompagnement discursif : le discours sur la peinture est devenu constitutif de la peinture elle-même.

Amedeo Modigliani, Moïse Kisling
Amedeo Modigliani, Moïse Kisling
Annibal Carrache, le Génie de la Célébrité
Annibal Carrache, le Génie de la Célébrité
Antoine Watteau, Pèlerinage à l'île de Cythère
Antoine Watteau, Pèlerinage à l'île de Cythère
Auguste Renoir, Bal du Moulin de la Galette
Auguste Renoir, Bal du Moulin de la Galette
Bruegel l'Ancien, les Mendiants
Bruegel l'Ancien, les Mendiants
Camille Corot, l'Église de Marissel, près de Beauvais
Camille Corot, l'Église de Marissel, près de Beauvais
Claude Monet, Impression, soleil levant
Claude Monet, Impression, soleil levant
Claude Monet, Nymphéas
Claude Monet, Nymphéas
Edgar Degas, le Foyer de la danse à l'Opéra de la rue Pelletier
Edgar Degas, le Foyer de la danse à l'Opéra de la rue Pelletier
Édouard Manet, Argenteuil
Édouard Manet, Argenteuil
Enguerrand Quarton, la Pietà
Enguerrand Quarton, la Pietà
Eugène Delacroix, la Liberté guidant le peuple
Eugène Delacroix, la Liberté guidant le peuple
Fra Angelico, le Miracle du Livre
Fra Angelico, le Miracle du Livre
Francisco de Goya y Lucientes, El dos de mayo de 1808
Francisco de Goya y Lucientes, El dos de mayo de 1808
François Boucher, le Peintre de paysage
François Boucher, le Peintre de paysage
Fresque découverte à Pompéi
Fresque découverte à Pompéi
Georges de La Tour, la Diseuse de bonne aventure
Georges de La Tour, la Diseuse de bonne aventure
Georges Seurat, Un dimanche après-midi à la Grande Jatte
Georges Seurat, Un dimanche après-midi à la Grande Jatte
Giotto, Saint François d'Assise recevant les stigmates
Giotto, Saint François d'Assise recevant les stigmates
Giuseppe Arcimboldo, l'Automne
Giuseppe Arcimboldo, l'Automne
Gustave Courbet, Un enterrement à Ornans
Gustave Courbet, Un enterrement à Ornans
Henri Fantin-Latour, Un coin de table
Henri Fantin-Latour, Un coin de table
Henri Rousseau, la Charmeuse de serpents
Henri Rousseau, la Charmeuse de serpents
Honoré Daumier, la Blanchisseuse
Honoré Daumier, la Blanchisseuse
Ingres, la Grande Odalisque
Ingres, la Grande Odalisque
Jacob Jordaens, Le roi boit
Jacob Jordaens, Le roi boit
Jacob Van Ruisdael, le Coup de soleil
Jacob Van Ruisdael, le Coup de soleil
Jan Van Eyck, Arnolfini et sa femme
Jan Van Eyck, Arnolfini et sa femme
Jean-François Millet, l'Angélus
Jean-François Millet, l'Angélus
Jean Honoré Fragonard, les Baigneuses
Jean Honoré Fragonard, les Baigneuses
Jean Siméon Chardin, Panier de pêches
Jean Siméon Chardin, Panier de pêches
Jérôme Bosch, le Jardin des délices terrestres
Jérôme Bosch, le Jardin des délices terrestres
Johannes Vermeer, la Dentellière
Johannes Vermeer, la Dentellière
Le Caravage, Mort de la Vierge
Le Caravage, Mort de la Vierge
Le Greco, l'Enterrement du comte d'Orgaz
Le Greco, l'Enterrement du comte d'Orgaz
Léonard de Vinci, la Joconde
Léonard de Vinci, la Joconde
Le Pontormo, Déposition de croix
Le Pontormo, Déposition de croix
Louis David, les Sabines arrêtant le combat entre les Romains et les Sabins
Louis David, les Sabines arrêtant le combat entre les Romains et les Sabins
Louis Le Nain, Famille de paysans
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Lucas Cranach l'Ancien, Ève tentée par le serpent
Lucas Cranach l'Ancien, Ève tentée par le serpent
Mantegna, Minerve chassant les Vices du jardin de la Vertu
Mantegna, Minerve chassant les Vices du jardin de la Vertu
Masaccio, Adam et Ève chassés du paradis terrestre
Masaccio, Adam et Ève chassés du paradis terrestre
Nicolas Poussin, les Bergers d'Arcadie
Nicolas Poussin, les Bergers d'Arcadie
Paolo Uccello, Saint Georges et le dragon
Paolo Uccello, Saint Georges et le dragon
Paul Cézanne, Pommes et oranges
Paul Cézanne, Pommes et oranges
Paul Gauguin, Arearea (« Joyeusetés »)
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Peinture rupestre de la grotte de Lascaux
Peinture rupestre de la grotte de Lascaux
Pierre Mignard, la Famille du Grand Dauphin
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Raphaël, la Belle Jardinière
Raphaël, la Belle Jardinière
Rubens, la Félicité de la Régence
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Théodore Géricault, le Radeau de la « Méduse »
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Thomas Gainsborough, Conversation dans un parc
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Titien, la Vierge à l'Enfant avec sainte Catherine, saint Dominique et un donateur
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Van Dyck, Portrait d'une dame génoise et de sa fille
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Velázquez, las Meninas
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Véronèse, le Repas chez Lévi
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Vincent Van Gogh, la Chambre de Vincent à Arles
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William Turner, Pluie, vapeur, vitesse
William Turner, Pluie, vapeur, vitesse
Voir plus
  • -16 000/-10 000 Le magdalénien marque l'épanouissement de l'outillage osseux (sagaies, harpons à une puis deux rangées de barbelures) ; plusieurs types d'habitat coexistent : campement de chasseurs en peaux de bêtes (Pincevent), grottes où se développe l'art pariétal (Lascaux, Altamira, la Mouthe), cabanes semi-souterraines dont l'armature est faite de défenses de mammouth ; le magdalénien s'étend sur toute l'Europe, en Sibérie et au Moyen-Orient.
  • 7000-6000 avant J.-C. Espagne : peintures rupestres ; hommes représentés avec arc et flèches.
  • fin du VII millénaire avant J.-C. Peintures murales de Çatal Höyük.
  • 5000/4000 avant J.-C. Domestication du bœuf dans le massif saharien ; l'apogée de cette période pastorale (associée à l'élevage de la chèvre et du mouton) se traduit par l'importance des peintures pariétales représentant des troupeaux de bœufs.
  • vers 1500 avant J.-C. Peintures pariétales en Namibie.
  • vers 1000 avant J.-C. Peintures rupestres représentant des chars à deux roues tirés par des chevaux (Sahara), témoins de la route des chars, reliant le fleuve Niger à la Méditerranée ; cette voie commerciale permettait le trafic de la poudre d'or, des esclaves et de l'ivoire vers l'Égypte et la Grèce.
  • 550-500 avant J.-C. Étrurie : tombes peintes de Tarquinia et de Cerveteri.
  • vers 406 Mort de Gu Kaizhi, premier peintre chinois ayant attaché son nom à une œuvre authentiquement ancienne, Conseils de la monitrice aux dames de la cour.
  • fin du VIIe s. Le latin disparaît comme langue parlée en Gaule. Début de la miniature franque.
  • 720-755 Construction du Kailasa d'Ellora (Maharashtra), temple sivaïte, chef-d'œuvre de l'art rupestre indien.
  • XIIe s. La Vierge de Vladimir, icône byzantine, à l'origine de toutes les variantes dites « Vierge de tendresse ».
  • vers 1258 Maestà, (Vierge en majesté), par Cimabue.
  • vers 1284-1344 Fresques de la Vie de saint Martin, à Assise, par S. Martini.
  • première moitié du XIVe s. Fresques d'A. Lorenzetti, au Palais public de Sienne.
  • vers 1303-1305 Fresques de la chapelle des Scrovegni, à Padoue, par Giotto.
  • 1306-1310 Peinture sur bois attribuée à Giotto, représentant la Vierge en majesté (Maesta) ; dite aussi Madone de Tous-les-Saints.
  • 1308-1311 Maestà (Vierge en majesté), maître-autel de Duccio, à Sienne.
  • vers 1325-1328 Les Heures de Jeanne d'Évreux, livre réalisé par l'enlumineur Jean Pucelle et commandé par Jeanne d'Évreux.
  • 1333 L'Annonciation, œuvre de bois peint constituant le panneau central d'un triptyque dit Triptyque des Offices, signée par le peintre siennois S. Martini.
  • milieu du XIVe s. Fresques du Camposanto de Pise.
  • vers 1380 Retable de Trebon (Bohême), par le Maître de Trebon.
  • fin du XIVe/début du XVe s. Retable de la chartreuse de Champmol, près de Dijon, par M. Broederlam.
  • 1413-1416 Très Riches Heures, manuscrit enluminé par les frères de Limbourg.
  • vers 1423 L'Adoration des Mages, retable de Gentile da Fabriano.
  • vers 1425 Triptyque de l'Annonciation, par le Maître de Flémalle, probablement le Tournaisien R. Campin.
  • 1426-1427 Fresques de l'église S. Maria del Carmine, à Florence, par Masaccio.
  • 1432 Retable de l'Agneau mystique, polyptyque de Jan (ou de Hubert et Jan) Van Eyck.
  • 1434 Arnolfini et sa femme, peinture de J. Van Eyck.
  • vers 1435 Descente de Croix, par R. Van der Weyden.
  • vers 1435 Saint Georges et la princesse de Trébizonde, fresque de l'église S. Anastasia de Vérone, par Pisanello.
  • vers 1440 Saint Luc peignant la Vierge, tableau de Van der Weyden dont il existe plusieurs versions très semblables.
  • vers 1440 Adoration des Mages de la cathédrale de Cologne, par S. Lochner.
  • vers 1440 Retables et fresques du couvent S. Marco, à Florence, par Fra Angelico.
  • 1444 La Pêche miraculeuse, volet d'un retable peint par K. Witz.
  • 1445-1448 Le Jugement dernier de l'hospice de Beaune, polyptyque en bois peint de R. Van der Weyden représentant la résurrection des corps.
  • deuxième moitié du XVe s. Polyptyque de São Vicente, par Nuno Gonçalves.
  • 1452-1459 Fresques de la Légende de la Croix, dans l'église S. Francesco d'Arezzo, par Piero Della Francesca.
  • 1452-1519 Vie de Léonard de Vinci, artiste et savant (mécanique, mathématiques, anatomie) italien.
  • vers 1455 Couronnement de la Vierge de Villeneuve-lès-Avignon, par E. Quarton.
  • vers 1456 La Bataille de San Romano, ensemble de trois tableaux de P. Uccello.
  • vers 1457 La Pietà d'Avignon, peinture sur bois d'E. Quarton.
  • vers 1460 Fresques de la cathédrale de Prato, par Filippo Lippi.
  • dernier tiers du XVe s. Pietà de la cathédrale de Barcelone, par Bartolomé Bermejo.
  • vers 1471-1481 Retable de saint Wolfgang, par M. Pacher.
  • vers 1473 Fresques de la chambre des Époux, dans le palais ducal de Mantoue, par A. Mantegna.
  • vers 1475-1478 Triptyque Portinari, par H. Van der Goes.
  • vers 1478 Le Printemps, peinture de S. Botticelli.
  • vers 1483 La Vierge aux rochers, peinture de Léonard de Vinci.
  • 1490 Léonard de Vinci commence un Traité de la peinture.
  • vers 1490 La Vierge à l'Enfant avec des saints, retable de l'église Saint-Job, à Venise, par G. Bellini.
  • vers 1497-1499 La Vierge et l'Enfant Jésus avec sainte Anne et saint Jean-Baptiste, tableau de Léonard de Vinci.
  • vers 1500-1505 Triptyque du Jardin des délices, œuvre de J. Bosch.
  • 1501-1507 Cycle de peintures de la Scuola di S. Giorgio degli Schiavoni, à Venise, par V. Carpaccio.
  • 1503-1507 La Joconde, tableau de Léonard de Vinci.
  • 1504 Le Mariage de la Vierge, peinture de Raphaël.
  • 1504 Adoration des Mages, peinture de A. Dürer.
  • 1506 La Tentation de saint Antoine, triptyque de Jérôme Bosch.
  • vers 1506 Le Christ mort, peinture d'A. Mantegna.
  • vers 1507 La Tempête, ou l'Orage, peinture de Giorgione.
  • 1508-1512 Fresques de la Genèse, sur la voûte de la chapelle Sixtine, au Vatican, par Michel-Ange.
  • 1509-1510 L'École d'Athènes, grande fresque de Raphaël.
  • vers 1510 Le Concert champêtre, tableau de Giorgione et/ou de Titien.
  • vers 1511-1516 Panneaux du polyptyque exécuté pour le couvent d'Issenheim, par M. Grünewald.
  • 1511-1512 La Madone de Foligno, peinture de Raphaël.
  • 1514 Le Prêteur et sa femme, peinture de Q. Metsys.
  • vers 1515-1516 L'Amour sacré et l'Amour profane, peinture allégorique de Titien.
  • 1517-1520 La Transfiguration, peinture de Raphaël.
  • 1526-1527 Déposition de la Croix, peinture maniériste de Jacopo Carucci, dit Pontormo.
  • 1526-1530 Décoration de la coupole de la cathédrale de Parme, par le Corrège.
  • 1529 La Bataille d'Alexandre, tableau d'A. Altdorfer.
  • vers 1530 Judith et Holopherne, tableau de L. Cranach l'Ancien.
  • 1531 Crucifixion de Monte San Giusto de Bergame, par Lorenzo Lotto.
  • 1533 Les Ambassadeurs, tableau de H. Holbein le Jeune.
  • 1534-1536 Décoration de la galerie Fran�ois-er, au château de Fontainebleau, par le Rosso.
  • vers 1535 La Madone au long cou, peinture du Parmesan.
  • 1538 La Vénus d'Urbino, peinture de Titien.
  • vers 1540 Polyptyque de saint Étienne, à Douai, par J. Van Scorel.
  • 1550-1568 Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, ouvrage de l'historien d'art et peintre G. Vasari.
  • 1562 Les Histoires de saint Marc, série de quatre peintures du Tintoret.
  • 1563 Les Noces de Cana, peinture de Véronèse.
  • 1564-1587 Cycle de peintures de la Scuola di S. Rocco, à Venise, par le Tintoret.
  • 1565 Les Chasseurs dans la neige, peinture de P. Bruegel l'Ancien.
  • 1567 Le Pays de cocagne, peinture de Pieter Bruegel l'Ancien.
  • 1568 Les Aveugles, peinture de P. Bruegel l'Ancien.
  • 1586 L'Enterrement du comte d'Orgaz, peinture du Greco.
  • vers 1595-1600 Les Amours des dieux, fresque de la galerie du palais Farnèse, à Rome, de A. Carrache.
  • 1598-1601 Bacchus adolescent, peinture du Caravage.
  • 1607 Les Sept œuvres de miséricorde, grande toile du Caravage.
  • 1610 Samson victorieux, peinture de G. Reni.
  • 1612 La Descente de Croix, peinture de Pierre Paul Rubens.
  • 1616 Le Banquet du corps des archers de Saint-Georges, peinture de Frans Hals.
  • 1616 La Chasse de Diane, peinture du Dominiquin.
  • vers 1618 L'Enlèvement des filles de Leucippe, peinture de Rubens.
  • vers 1627 L'Inspiration du poète, peinture de N. Poussin.
  • 1628-1630 Le Joyeux Buveur, peinture de F. Hals.
  • 1630 Le Tricheur à l'as de carreau, peinture de G. de La Tour.
  • vers 1630 Première des deux peintures de Poussin constitutives de l'ensemble des Bergers d'Arcadie.
  • vers 1635 La Diseuse de bonne aventure, peinture de G. de La Tour.
  • 1635 Charles Ier à la chasse, tableau de A. Van Dyck.
  • 1635 La Reddition de Breda, peinture de Velázquez.
  • 1639 Hélène Fourment au carrosse, peinture de Rubens.
  • vers 1640-1645 La Madeleine à la veilleuse, peinture de G. de La Tour.
  • 1640-1645 Le roi boit, peinture de J. Jordaens.
  • 1642 La Sortie du capitaine Frans Banning Cocq et de son lieutenant…, peinture intitulée par la suite « la Ronde de nuit », de Rembrandt.
  • 1642 Famille de paysans, tableau des frères Le Nain.
  • vers 1644 Ulysse remet Chryséis à son père, toile de C. Lorrain.
  • 1652 Miracle de saint Donat, peinture de J. de Ribera.
  • vers 1656 Les Ménines (Las Meninas), peinture de Velázquez, célèbre pour son rendu spatial, ses qualités d'atmosphère, son caractère d'instantané.
  • 1656 La Leçon d'anatomie du docteur Joan Deyman, peinture de Rembrandt.
  • vers 1658 Vue de Delft, toile de Vermeer.
  • vers 1660 Saint François debout, peinture de F. de Zurbarán.
  • 1660 Le Reniement de saint Pierre, peinture de Rembrandt.
  • 1664 Les Régents et les Régentes, tableaux de F. Hals.
  • vers 1665 La Femme au collier de perles, peinture de Vermeer.
  • 1691 Portrait équestre de Louis XIV, par P. Mignard.
  • 1700 Borée enlève Orythie, peinture de F. Solimena.
  • 1717 Pèlerinage à l'île de Cythère, peinture de A. Watteau.
  • 1720 L'Enseigne de Gersaint, peinture de Watteau.
  • vers 1730 Le Chantier du tailleur de pierre, vue de Venise par Canaletto.
  • 1737-1739 Institution du Rosaire, décoration du plafond de l'église Sainte-Marie-des-Jésuates (ou Sainte-Marie-du-Rosaire) à Venise par G. Tiepolo.
  • 1739 La Pourvoyeuse, peinture de J. S. Chardin.
  • 1740 Le Bénédicité, la Mère laborieuse, le Singe antiquaire, peintures de J. S. Chardin.
  • milieu du XVIIIe s. Fresques et stucs blanc et or, par J. B. Zimmermann, décorant la voûte de l'église de Wies (Bavière) construite par son frère D. Zimmermann.
  • vers 1745 L'Odalisque brune, tableau de F. Boucher.
  • 1750 Quentin de La Tour, peintre du roi Louis XV.
  • 1753 Le Canard blanc, peinture de J.-B. Oudry.
  • 1759 La Marchande de crevettes, peinture de W. Hogarth.
  • 1766-1770 Série des 12 Fêtes vénitiennes, peintures de F. Guardi.
  • 1767 Les Hasards heureux de l'escarpolette, tableau de H. Fragonard.
  • 1770 Blue Boy, peinture de T. Gainsborough.
  • vers 1773 La Cruche cassée, peinture de J.-B. Greuze.
  • vers 1775 La Fête à Saint-Cloud, peinture de J. H. Fragonard.
  • 1777 Le Fils ingrat, peinture de J.-B. Greuze, exemple de « peinture morale » atteignant au sublime dans le pathétique, selon les critères d'un D. Diderot.
  • 1781 Le Cauchemar, peinture de J. H. Füssli.
  • 1784 Mrs Siddons en muse de la Tragédie, peinture de Reynolds.
  • 1785 Le Serment des Horaces, peinture de L. David, manifeste de la nouvelle école classique.
  • 1787 Marie-Antoinette et ses enfants, peinture de Mme Vigée-Lebrun.
  • 1795-1799 Les Sabines, peinture de L. David.
  • vers 1800 La Maja desnuda et la Maja vestida, peintures de F. Goya.
  • 1808 La Bataille d'Eylau, peinture de A.-J. Gros.
  • 1814 La Grande Odalisque, peinture de Ingres.
  • 1814 Dos de mayo et Tres de mayo, peintures de F. Goya.
  • 1814-1848 La Manga (les Dessins foisonnants), série de dessins d'Hokusai.
  • 1817 Scène de rivière au moulin de Flatford, peinture de J. Constable.
  • 1819 Le Radeau de la Méduse, peinture de Géricault.
  • 1822 Lever de lune sur la mer, peinture de C. D. Friedrich.
  • 1822 Dante et Virgile aux Enfers, peinture de E. Delacroix.
  • 1824 Scènes des massacres de Scio, peinture de E. Delacroix.
  • vers 1827 La Trinité-des-Monts, peinture de C. Corot.
  • 1828 La Mort de Sardanapale, peinture de E. Delacroix ; sa fougue romantique déclenche les passions (souvent contraires) des visiteurs du Salon parisien.
  • 1831 La Liberté guidant le peuple, peinture de E. Delacroix.
  • 1831-1833 Trente-Six Vues du mont Fuji, série d'estampes de Hokusai à laquelle appartient la Vague.
  • 1833-1834 Le Tokaido (ou Cinquante-Trois Relais du Tokaido), suite d'estampes d'Hiroshige.
  • 1835 L'Incendie du Parlement, ensemble de deux toiles de W. Turner.
  • 1849 Un enterrement à Ornans, peinture de Courbet, qui scandalisa par son réalisme et fit du peintre un chef d'école.
  • 1850 Ecce ancilla Domini, peinture de D. G. Rossetti.
  • 1852 Ophélie, peinture de J. E. Millais.
  • 1855 L'Atelier du peintre, tableau de G. Courbet.
  • 1857 L'Angélus, tableau de J.-F. Millet.
  • 1858 Le « Téméraire » remorqué vers son dernier mouillage, peinture de W. Turner.
  • 1862 Le Déjeuner sur l'herbe, peinture de É. Manet, qui fit scandale pour sa modernité, au « Salon des refusés » (1863).
  • 1863 Olympia, peinture de É. Manet.
  • 1871 Arrangement en gris et noir, portrait de la mère de l'artiste, tableau de J. A. Whistler.
  • 1872 Impression, soleil levant, peinture de Claude Monet, véritable manifeste impressionniste.
  • 1873-1874 Le Déjeuner, peinture de C. Monet.
  • 1876 Le Moulin de la Galette, peinture de A. Renoir.
  • 1881-1882 Un bar aux Folies-Bergère, peinture de É. Manet.
  • 1884-1885 Un dimanche après-midi à la Grande Jatte, tableau de G. Seurat, un des chefs-d'œuvre de l'art pointilliste.
  • 1888 L'Entrée du Christ à Bruxelles, peinture de J. Ensor.
  • 1888 La Chambre de Vincent à Arles, peinture de V. Van Gogh, qui marque l'orientation nouvelle du peintre vers une simplification suggestive de la couleur.
  • 1889 La Nuit étoilée, peinture de V. Van Gogh qui fait suite à une première version réalisée en 1888.
  • 1890 Les Danseuses bleues, de E. Degas.
  • 1890-1895 Les Joueurs de cartes, peinture de P. Cézanne.
  • 1892 Arearea ou le Chien rouge, peinture de P. Gauguin.
  • 1892 Au Moulin-Rouge, peinture de Toulouse-Lautrec.
  • vers 1892 Jane Avril dansant, peinture de Toulouse-Lautrec.
  • 1894 Angoisse, peinture de E. Munch.
  • 1894 La Guerre, peinture du Douanier Rousseau.
  • 1897 D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, peinture de P. Gauguin.
  • 1900 Les Grandes Baigneuses, peinture de P. Cézanne.
  • 1900 La Sieste, peinture de P. Bonnard.
  • 1904 Hyde Park, peinture de A. Derain.
  • 1905 À l'occasion du salon d'automne, les peintres dits « fauves », Matisse, Derain, Manguin et Rouault créent le scandale.
  • 1906-1907 Les Demoiselles d'Avignon, peinture de P. Picasso, qui fait prélude au cubisme.
  • 1907 La Charmeuse de serpents, peinture du Douanier Rousseau.
  • 1907-1908 Le Baiser, peinture de G. Klimt.
  • 1909 La Danse, peinture de H. Matisse, qui fera date pour son style épuré, sa densité chromatique et son unité rythmique.
  • 1910 Les Peupliers, peinture de M. de Vlaminck.
  • 1911 Étude pour le langage des verticales, peinture de F. Kupka.
  • 1911 Grands chevaux bleus, peinture de F. Marc.
  • 1911 Au café, peinture de E. Nolde.
  • 1911 Moi et le village, peinture de M. Chagall.
  • 1912 Avec l'arc noir, peinture de W. Kandinsky.
  • 1912 La Rue Norvins, peinture de M. Utrillo.
  • 1912 Le Violon, collage de G. Braque.
  • 1912 Petite fille (ou Fillette) courant sur un balcon, peinture de G. Balla.
  • 1912 Fenêtres, peinture de R. Delaunay.
  • 1913 Été, peinture expressionniste de K. Schmidt-Rottluff.
  • 1914 Prismes électriques, peinture de S. Delaunay.
  • 1914 Le Tableau à la tache rouge, peinture de V. Kandinsky.
  • 1914 Les Fiancés du vent, peinture de O. Kokoschka.
  • 1915-1923 La Mariée mise à nu par ses célibataires, même, peinture sur verre de M. Duchamp.
  • 1915 Jeu d'échecs, peinture de J. Gris.
  • 1915 Moïse Kisling, peinture de A. Modigliani.
  • 1915-1926 Nymphéas, compositions chromatiques de C. Monet.
  • 1916 Les Muses inquiétantes, peinture de G. De Chirico.
  • 1916 La Ville, peinture de G. Grosz.
  • 1917 Étreinte ou Homme et femme II, les Amants, peinture de E. Schiele.
  • 1918 Carré blanc sur fond blanc, tableau de K. Malevitch.
  • 1920 Invalides de guerre jouant aux cartes, peinture de O. Dix.
  • 1921 La Kermesse, peinture de C. Permeke.
  • 1921 Composition avec jaune, rouge et bleu, peinture de P. Mondrian.
  • 1921 L'Œil cacodylate, peinture de F. Picabia.
  • 1922 Senecio, peinture de P. Klee.
  • 1923 Les fresques du ministère de l'Éducation publique à Mexico de D. Rivera.
  • vers 1925 Nature morte au faisan, peinture de C. Soutine.
  • 1926 Villas florentines, peinture de P. Klee.
  • 1929 La Femme 100 têtes, roman-collage de M. Ernst.
  • 1929 La Forêt pétrifiée, fusain de M. Ernst.
  • 1929 La Trahison des images, peinture de R. Magritte.
  • 1930 Le Tango de l'Archange, peinture de K. Van Dongen.
  • 1931 Hallucination partielle. Six Images de Lénine sur un piano, par S. Dalí.
  • 1931 Le Rêve, peinture de S. Dalí.
  • 1936 Portrait d'André Derain, peinture de Balthus.
  • 1937 Métamorphose de Narcisse, peinture et poème de S. Dalí.
  • 1937 Guernica, peinture de P. Picasso, inspirée par la destruction de la ville de Guernica y Luno par l'aviation allemande au service des franquistes pendant la guerre civile.
  • 1937 La Fée Électricité, peinture de R. Dufy.
  • 1940-1941 Les Constellations, série de peintures de J. Miró.
  • 1942 Nighthawks, peinture de E. Hopper.
  • 1942 New York City I, peinture de P. Mondrian.
  • 1947 Premières œuvres d'action painting de J. Pollock.
  • 1948-1949 Les Loisirs ou Hommage à L. David, grande toile de F. Léger.
  • 1950 Composition, peinture de J. Pollock.
  • 1950 Woman I, peinture de W. De Kooning.
  • 1950-1951 Série des Constructeurs, peintures de F. Léger.
  • 1951 Violet, vert, rouge, peinture de M. Rothko.
  • 1952 La Tristesse du roi, composition de H. Matisse.
  • 1953 Agrigente, peinture de N. de Staël.
  • 1954 Nombres imaginaires, peinture de Y. Tanguy.
  • 1957 Monochrome bleu, peinture de Y. Klein.
  • 1958 Composition ultramarine, peinture de A. Tàpies.
  • 1959 Peinture, 16 décembre 1959, de P. Soulages.
  • 1960 Blue 3, peinture de S. Francis.
  • 1960 Hommage à Van Gogh, peinture de F. Bacon.
  • 1960 Canopus 2, peinture de V. Vasarely.
  • 1963-1966 La Chambre turque, peinture de Balthus.
  • 1964 According to what, peinture de J. Johns.
  • 1964 Fresque du plafond de l'Opéra de Paris, de M. Chagall.
  • 1965 Élégie à la République espagnole, peinture de R. Motherwell.
  • 1965 Le Train de pendules, peinture de J. Dubuffet.
  • 1966 Grande rétrospective Picasso à Paris.
  • 1970-1971 Mr and Mrs Clark and Percy, peinture de D. Hockney.
  • 1980 21 février 1980, peinture de Zao Wou-Ki.
  • 1985 Nails, peinture de J.-M. Basquiat.
  • 1988 L'œuvre de Malevich est présentée pour la première fois depuis 1930 en U.R.S.S.
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