Ça c'est passé le
Corée du Sud.
Choi Kyu Ha est élu président de la République.
Choi Kyu Ha est élu président de la République.
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'affaire iranienne.
Depuis 1958, la France vivait dans un régime où s'imposait de plus en plus durement la loi majoritaire. Depuis 1978, pointe et se développe, au contraire, une propension nouvelle à une règle du jeu semi-proportionnelle. Au sein de chaque coalition, majorité et opposition, l'alliance roule et tangue de plus en plus fortement. À gauche, c'est carrément la tempête, mais, entre le RPR et le gouvernement, le temps, à force de fraîchir et de se dégrader, se rapproche chaque mois davantage de la bourrasque.
Triste anniversaire pour Raymond Barre lorsqu'en septembre 1979 on célèbre la troisième année de son plan de redressement. Rarement Premier ministre n'avait réuni autant d'oppositions : presque tout l'éventail politique, y compris le RPR, à la seule exception de l'UDF ; tous les syndicats ; la presque totalité de la presse, même étrangère ; une grande majorité de l'opinion, puisque le sondage IFOP de ce mois-là donne moins de 30 % de « satisfaits » du Premier ministre et près de 60 % de « mécontents ».
Les secousses imprimées depuis 1974 à l'économie de l'énergie dans le monde par les événements du Moyen-Orient (Journal de l'année 1973-74) se sont encore aggravées en 1979-1980. Jamais, sur le marché pétrolier, la confusion n'a été aussi grande. Mais aussi des orientations, des décisions ont été prises en Occident — tardives, certes, et encore sporadiques — en vue de s'affranchir d'une trop grande dépendance du pétrole. Il serait risqué de dire que l'horizon est désormais dégagé, mais du moins commence-t-on à voir s'inscrire dans les faits les transformations en profondeur que les experts préconisaient depuis longtemps.
Les relations sociales de ces douze derniers mois sont marquées par la dégradation des rapports entre syndicats. Les convergences évidentes de leurs intérêts à propos de la Sécurité sociale, de l'emploi ou des bas salaires n'évitent pas l'échec de toutes les tentatives d'unité d'action. Tandis que certains conflits longs et durs témoignent du réel mécontentement des salariés, les journées d'action syndicales ne débouchent que sur des débrayages symboliques et les rituels défilés.
Ce qui a marqué la saison 1979-1980, en matière budgétaire, c'est le contraste pittoresque (ou affligeant) entre les péripéties politiques et le fond des choses. La vie parlementaire a été agitée par une fronde sans précédent sous ce régime : pour la première fois depuis le début de la Ve République, l'Assemblée nationale a repoussé les recettes du projet de loi de finances soumis par le gouvernement, puis est passée à l'examen des dépenses. Employant la manière forte, le Premier ministre a alors réussi à faire voter l'ensemble des textes. Mais le Conseil constitutionnel a déclaré cette procédure inconstitutionnelle et a annulé l'ensemble du budget ! Le pays a ainsi commencé l'année 1980 sans loi de finances. Aussi le président de la République a-t-il dû convoquer le Parlement en session extraordinaire pour revoter mais dans le bon ordre, cette fois, le projet gouvernemental.
Au redressement du commerce extérieur français en 1978 qui, retrouvant alors l'équilibre, s'était même soldé par un excédent de 2,2 milliards de F, succède de nouveau une situation de fort déficit en 1979 : le solde négatif dépasse 13,5 milliards de F.
La double perspective du réinvestissement au moins partiel des dividendes annuels et de la nouvelle vague d'achats découlant de la loi Monory a un effet mécanique haussier indéniable, qui conduit les investisseurs à prendre position sans attendre la traditionnelle hausse d'été.
Le projet de loi-cadre sur le développement des responsabilités locales poursuit ses pérégrinations au Parlement (le Sénat l'a assorti de près de 1 000 amendements et l'Assemblée nationale s'apprête à s'y « plonger »).
Recevant à l'Élysée, à la veille du défilé militaire du 14 juillet 1979 à Paris, des représentants des états-majors, le chef de l'État annonce qu'il a décidé de « réviser en hausse » le projet de budget de la défense pour 1980, afin de « mettre les moyens au niveau de la sécurité de la nation ». Avec cette déclaration de Valéry Giscard d'Estaing, le ton est donné à une polémique qui a duré plusieurs mois et durant laquelle des partis politiques, notamment ceux de la majorité comme le RPR de Jacques Chirac, ont réclamé un accroissement des dépenses militaires de la France face à une situation internationale dangereuse et dégradée.
En dépit d'un avertissement commun de l'Union soviétique et de la République démocratique allemande lancé, le 8 octobre 1979, en direction des Occidentaux et malgré un engagement de Moscou de réduire de 20 000 hommes et de 1 000 chars, en un an, les forces de l'Armée rouge stationnées en Allemagne de l'Est, le comité des plans de défense de l'OTAN (en l'absence de toute délégation française) s'est prononcé, le 12 décembre 1979, pour l'implantation dans les pays d'Europe occidentale de nouveaux missiles nucléaires américains de moyenne portée.
Les Neuf de la Communauté européenne auront, au total, fait meilleure figure face aux grands foyers de tension allumés sur la scène internationale que dans la gestion de leurs affaires internes.
Le Cap. 27 700 000. 24. *2,8 %. Économie. PIB (77) : 1 436. Productions (77) : A 8 + I 42 + S 50. Énerg. (76) : 2 985. CE (77) : 16 %. Transports. (*77) : 69 330 Mt/km. (*77) : 2 163 500 + 821 200. : 661 000 tjb. (77) : 4 491 M pass./km. Information. (75) : 24 quotidiens ; tirage global : 1 776 000. (76) : *2 500 000. (71) : 498 000. (77) : 2 191 000. Santé. (73) : 12 060. Éducation. Prim. et Sec. et techn. (72) : 4 653 452. Sup. (73) : 98 577. Armée. : 63 250. Institutions. État indépendant le 31 mai 1910. République proclamée le 31 mai 1961. Constitution de 1961. Président de la République : Marais Viljoen, élu le 19 juin 1979 ; succède à Balthazar Johannes Vorster, démissionnaire. Premier ministre : Pieter Willem Botha.
Ottawa. 23 500 000. 2. 0,8 %. Économie. La situation économique n'a guère évolué : maintien et même légère aggravation du rythme de l'inflation, cependant que l'excédent de la balance commerciale et le déficit de la balance des paiements demeurent. Le rythme de croissance économique est relativement satisfaisant ; le Canada occupe toujours une place privilégiée dans le groupe des pays industrialisés ; cela grâce à l'abondance et à la variété de ses ressources : matières premières, énergie (l'extraction de l'uranium s'y est récemment développée), agriculture (la production de blé a franchi le seuil des 20 Mt, s'élevant au niveau de la production française). PIB (77) : 8 583. Productions (77) : A4 + I 31 + S 65. Énerg. (76) : 9 950. CE (77) : 21 %. Population active (78) : 9 972 000, dont A : 5,7 % ; I 28,7 % ; D : 65,6 %. Prix à la consommation (évolution 78) : + 9 %. Balance commerciale (78) exp. : 46,2 MM$ ; imp. : 43,6 MM$. Balance des paiements : – 4,5 MM$. Productions (78) : blé 21,1 Mt, pétrole 69 Mt, gaz naturel 73 Gm3, électricité 336 TWh, cuivre 0,65 Mt, fer 25,6 Mt, acier 14,9 Mt, aluminium 1 Mt, papier 11,4 Mt. Transports. (*77) : 2 966 M pass./km, 212 416 Mt/km. (76) : 9 016 300 + 2 316 800. : 2 954 000 tjb. (77) : 12 991 M pass./km. Information. (75) : 121 quotidiens ; tirage global : *4 872 000. (76) : *23 400 000. (76) :*9 895 000. (75) : 668 800 fauteuils ; fréquentation : 97,5 M. (77) : 14 488 000. Santé. (76) : 40 130. Mté inf. (75) : 14,3. Éducation. (76). Prim. : 2 372 784. Sec. et techn. : *2 580 000. Sup. (75) : 818 153. Armée. : 80 000. Institutions. État fédéral indépendant en 1931 (statut de Westminster). Constitution de 1867. Gouverneur général représentant la Couronne britannique : Edward Schreyer. Premier ministre : Pierre Elliott Trudeau.
Kaboul. 15 110 000. 23. *2,3 %. Économie. PIB (76) : 153. Productions (77) : A 49 + I 25 + S 26. Énerg. (76) : 41 CE (75) : 9 %. Transports. (71) : 38 400 + 26 100. (77) : 283 M pass./km. Information. (75) : 17 quotidiens. (76) : *115 000. (73) : 8 300 fauteuils ; fréquentation : 1,5 M. (77) : 28 000. Santé. (77) : 719. Mté inf. (74) : *185. Éducation. (76). Prim. : 748 359. Sec. et techn. : 194 967. Sup. (75) : 12 256. Armée. : *90 000. Institutions. État indépendant depuis 1921. République démocratique instaurée après le coup d'État du 27 avril 1978, dirigé par le colonel Abdul Kadir, qui évince le général Sadar Mohamed Daoud Khan qui, le 17 juillet 1973, élimine le roi Mohamed Zahir Chah et proclame la république. Président de la République, Premier ministre et chef du Conseil révolutionnaire : Babrak Karmal, mis en place par le coup d'État du 27 décembre 1979 qui évince du pouvoir Hafizullah Amin, lui-même ayant évincé, le 14 septembre 1979, Nur Mohamed Taraki.
Tirana. 2 620 000. 92. *2,5 %. Économie. Énerg. (76) : 867. Information. (75) : 2 quotidiens ; tirage global : 115 000. (76) : *180 000. (76) : *4 500. Santé. (72) : 14 371. Éducation. (71). Prim. : 518 002. Sec. et techn. : 48 473. Sup. : 28 668. Armée. : 43 000. Institutions. État indépendant depuis 1912. Les élections du 11 janvier 1946 instaurent un régime socialiste garanti par la Constitution de 1946, plusieurs fois amendée par la suite. Une nouvelle Constitution (28 décembre 1976) proclame l'État République socialiste et populaire. Chef de l'État (qui exerce également d'importantes responsabilités dans l'exécutif) : général Enver Hodja. Président du présidium : major général Hadji Lleshi. Président du Conseil : colonel général Mehmet Chehou.
Canberra. 14 250 000. 2. 0,8 %.
« Pas plus qu'une petite phrase ne fonde une politique, un grand livre ne suffit à créer une méthode de pensée. » Cette remarque que l'on trouvait au seuil de la première rubrique Idées du Journal de l'année 1976-77, peut-être n'est-il pas inutile de la rappeler ici. Pour souligner encore une fois la relativité de nos choix. D'autant qu'il est facile d'être abusé à l'heure où quelques considérations astucieuses, rédigées dans un style bien enlevé, tiennent souvent lieu de réflexion définitive balayant tout sur son passage. Mais, si nous n'avons nullement la prétention de pouvoir désigner sans erreur possible une grande pensée ni même un grand livre, du moins avons-nous parfois la certitude d'être en présence d'une pensée et d'un livre.
Ce que nous attendons d'un écrivain, poète ou romancier, c'est qu'il nous apprenne à changer la vie, ou du moins la manière de la voir. En dehors de cela, tout n'est que pauvreté et pitoyable contentement de soi-même. Pas un lecteur éveillé n'a refermé Moll Flanders, Les illusions perdues, Les grandes espérances, L'éducation sentimentale ou À la recherche du temps perdu sans regarder sa vie d'un autre œil. On dit souvent qu'après Joyce ou Faulkner on ne peut plus écrire comme avant, mais c'est voir et vivre comme avant qu'il faudrait dire.
Mille jours pour l'architecture, année du patrimoine. Le millésime 80 est très demandé. Les campagnes et leur cortège de brochures, badges, slogans et affiches publicitaires ont la faveur des responsables et préparent aimablement le terrain électoral.
On pourrait, pour définir cette année artistique, parodier un jeu célèbre : si c'était un mot d'ordre, ce serait « en arrière » ; et si c'était un monument, ce serait l'« archéodrome », cette étonnante aire culturelle aménagée près de Beaune par la Société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône et qui rassemble des huttes néolithiques, les fortifications d'Alésia et des temples romains en un joyeux Restoroute historique. Voici enfin réalisées, avec les moyens du siècle de l'automobile, les conditions de la contemplation esthétique définies par la duchesse de Guermantes à propos des Franz Hals de Haarlem (« quelqu'un qui ne pourrait les voir que du haut d'une impériale de tramway sans s'arrêter devrait ouvrir les yeux tout grands », À la recherche du temps perdu, « le Côté de Guermantes »).
La province, sur le plan musical, a ravi à Paris la prépondérance pour la diversité et la qualité, aussi bien dans le domaine symphonique ou lyrique que dans celui de la recherche et de la diffusion de la musique contemporaine. Paris a rendu, dès le début de la saison, un hommage éclatant à six des grands orchestres régionaux, au Théâtre des Champs-Élysées où on a entendu successivement : l'Orchestre de Lille, de Jean-Claude Casadesus ; celui du Capitole de Toulouse, de Michel Plasson ; celui de Lyon, de Serge Baudo ; celui de l'Île-de-France, de Jean Fournet ; celui de Bordeaux-Aquitaine, de Roberto Benzi ; et celui des Pays de la Loire, de Marc Soustrot ; auxquels s'ajouta l'Orchestre de l'Opéra de Monte-Carlo, de Lawrence Foster.
Le prix Nobel de physique était attribué, en 1901, à Röntgen pour sa découverte des rayons X, qui permettait de voir l'intérieur du corps humain. Les énormes progrès de la radiologie depuis cette époque n'ont pas supprimé deux difficultés. Pour faire ressortir les tissus autres que les os ou les poumons, il faut les opacifier aux rayons X par des injections presque toujours pénibles et parfois dangereuses. D'autre part, l'image est une projection sur un plan de toutes les zones plus ou moins opaques rencontrées par le faisceau X à différentes profondeurs. Le radiologiste doit reconnaître les ombres du niveau qui l'intéresse. L'interprétation est délicate, et la précision de l'image souffre d'un effet de flou dû à la divergence du faisceau. Entre les années 1950 et 1960, Allan MacLeod Cormack propose de remplacer le faisceau X divergent par un rayon étroit reçu par un détecteur. En déplaçant l'ensemble source-détecteur dans un même plan tout autour de l'objet, on recueille un grand nombre de mesures d'opacité qui permettent, théoriquement, de reconstituer par des calculs une image du plan de coupe. Cormack élabore à cet effet une relation matricielle. Mais, pour obtenir une telle image, il faut un si grand nombre de données que leur traitement est pratiquement impossible. Entre 1969 et 1972, Godfrey Newbold Hounsfield associe l'ensemble source-détecteur à un ordinateur qui, en quelques instants, transforme les données en une image projetée sur écran cathodique et qu'on peut photographier ; il met au point l'algorithme qui permet d'utiliser le travail théorique de Cormack. Le premier scannographe (encore appelé en France tomodensitomètre) effectuait des balayages de la tête donnant des images d'une extraordinaire précision, sans interférence avec une autre région que le plan de coupe et d'une sensibilité rendant inutile toute préparation du malade. En quelques années, la scannographie s'est étendue au corps entier. Les possibilités de cette technique seront encore accrues par une transformation de l'enseignement de l'anatomie et le recyclage des praticiens. Son coût est compensé par les économies découlant de la suppression des hospitalisations pour examens et l'assurance de thérapeutiques plus précoces et plus efficaces.
Quel succès ! Partout où passe Jean-Paul II les foules se pressent, l'entourent, l'acclament. À Rome, chaque semaine, ils sont des dizaines de milliers — touristes curieux ou pèlerins fervents — à tenter de l'approcher. Le pape est devenu une superstar. Et sa personnalité exceptionnelle a marqué profondément la vie de l'Église dans les douze derniers mois. Douze mois au cours desquels il a confirmé les orientations de son pontificat : un style nouveau et une pratique renouvelée de la collégialité ; un renforcement de la discipline intérieure ; et la lutte pour la paix et les droits de l'homme.
L'Année internationale de l'enfant, proclamée par l'ONU, s'est achevée fin décembre 1979. Les médias, pour l'occasion, se sont ouverts aux problèmes de la condition faite aux gosses dans le monde d'aujourd'hui, et le principal mérite de cette année internationale est d'avoir sensibilisé l'opinion. Certes, le problème n'est pas nouveau, mais il semblait dormir au fond des cartons des grandes organisations internationales et des gouvernements.
René Haby n'a pas eu le temps d'achever la réforme du premier cycle, pas plus que celle de l'école primaire. Christian Beullac, son successeur, n'a pas les mêmes préoccupations. Il souhaite avant tout améliorer le fonctionnement de la machine Éducation nationale, et éviter autant que possible les bouleversements, « calmer le jeu ». Il achève la réforme Haby, mais en se tenant au strict nécessaire. Le mot d'ordre du gouvernement au mois de septembre 1979 est « de faire le moins de réformes possible ».
Les périodes de crise et de chômage sont peu propices au développement du consommérisme. De la part des consommateurs, cela peut paraître illogique, puisque, le niveau de vie baissant ou à tout le moins stagnant, il serait nécessaire, dans tous les actes de consommation (acquisition de biens semi-durables, paiement d'une location de vacances ou achats quotidiens) d'exiger d'en avoir pour son argent.
La suppression du Salon de l'auto à Paris, un an sur deux, est entrée dans les habitudes. Les années impaires, d'autres manifestations prennent le relais ; Equip'Auto, en 1979, salon de l'équipement automobile, a reçu plus de 50 000 visiteurs, pour la plupart professionnels. Les défis technologiques que va devoir surmonter l'industrie automobile conduisent désormais à s'occuper beaucoup plus activement de ce qui se passe sous le capot. Des efforts importants ont été accomplis dans deux domaines : les économies d'énergie et l'électronique.
Dans toutes les grandes villes de France, et à Paris en particulier, les rassemblements de motards, habituels depuis plusieurs années, ont pris une ampleur inattendue et se sont transformés à plusieurs reprises, généralement le vendredi soir, en immenses manifestations sur les artères les plus fréquentées.
Véritable phénomène social, la vogue des animaux de compagnie (Journal de l'année 1971-72), si réjouissante à première vue, entraîne des problèmes de plus en plus préoccupants. La France est l'un des pays où ces animaux sont les plus abondants : environ huit millions de chiens et six millions de chats.
Le diamant en vedette, avec ses biographes et sa légende, les pierres fabuleuses, les métaux précieux... La fantaisie préfère les perles, en sautoirs ou en clips, le métal doré (taillé en feuilles, ciselé en pétales, découpé en écailles pour simuler un serpent enroulé au col ou à la taille), la galalithe, l'ambrolithe en bracelets, la plume en panache (Anneaux d'or avec diamants et rubis, Jourdan)
Les journalistes ne prennent pas modèle sur Dieu : alors que le Seigneur, satisfait de sa création, se reposa le septième jour, la presse, il est vrai peu heureuse de ses ventes en semaine, se lance à la conquête du dimanche. Jusqu'à présent, seul le Journal du dimanche occupait ce créneau. Le 16 septembre 1979, le Figaro publie son édition dominicale, le Figaro dimanche, et le Monde dimanche succède au Monde aujourd'hui (mais dans son édition du samedi). Le 14 octobre, c'est au tour de France-Soir d'entrer dans la compétition avec un France-Soir dimanche. Contre-attaque du Journal du dimanche avec un supplément illustré en couleurs intitulé 7e jour. Le Progrès Magazine choisit le supplément encarté, comme Libération dont le supplément de 48 pages porte le titre de Sandwich. L'Équipe Magazine sort le samedi.
Feux d'artifice, bals musette, défilés et Marseillaise, ce 14 juillet avait été un
Le bruit et la fureur des précédentes années apaisés, les courses ne sortent pas, en 1979-80, de la rubrique sportive. Le mouvement de protestation des entraîneurs de Maisons-Laffitte, estimant que leurs chevaux sont plus lourdement pénalisés que ceux de Chantilly dans les handicaps, ou la querelle à propos de la comptabilisation des gains acquis en places et pas seulement en victoires pour le calcul des surcharges ne dépassent pas le cercle de famille. L'arrêt rendu en mars 1980 par la 9e chambre de la Cour d'appel dans l'affaire du tiercé truqué du prix Bride-Abattue (Journal de l'année 1978-79) ne modifie pas suffisamment le jugement de première instance pour qu'il en soit question dans la rubrique judiciaire.
Sur le plan sportif, ces Jeux ont été très bons malgré une neige peu abondante. Il a donc fallu utiliser tous les procédés modernes de fabrication de neige artificielle pour aménager les pistes. Les résultats ont été au demeurant très satisfaisants.
Carlo Abarth (71 ans), constructeur automobile italien ; Vienne (Autriche), le 24-X-79.
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