Océanie

Australie

Canberra. 14 250 000. 2. 0,8 %.

Économie. PIB (76) : 7 239. Productions (75) : A 5 + I 32 + S 63. Énerg. (76) : 6 657. CE (76) : 12 %.
Transports. (*77) : 32 028 Mt/km. (*77) : 5 550 000 + 1 330 000.  : 1 532 000 tjb. (77) : 11 576 M pass./km.
Information. (75) : 70 quotidiens ; tirage global : *5 320 000. (76) : 10 500 000. (76) : 4 785 000. (72) : 478 400 fauteuils. (77) : 5 685 000
Santé. (72) : 17 972. Mté inf. (76) : 18,8.
Éducation. (76). Prim. : 1 611 213. Sec. et techn. : 1 114 250. Sup. (75) : 274 738.
Armée.  : 70 261.
Institutions. Fédération de 6 États (Commonwealth of Australia), indépendante le 1er janvier 1901. Constitution de 1901. Gouverneur général représentant la Couronne britannique : sir Zelman Cowen, Premier ministre : Malcolm Fraser.

Fidji

Suva. 610 000. 34. *2 %.
Économie. PIB (77) : 1 287. Productions (73) : A 22 + I 22 + S 56. Énerg. (76) : 403. CE (77) : 22 %.
Transports. (*77) : 19 300 + 11 000.
Information. (75) : 1 quotidien ; tirage global : 20 000. (76) : *300 000. (76) : 400 fauteuils. (77) : 33 000.
Santé. (71) : 256. Mté inf. (77) : 9,1.
Éducation. (75). Prim. : 134 971. Sec. et techn. : 30 545. Sup. : 1 810.
Armée.  : 870.
Institutions. État indépendant le 10 octobre 1970. Gouverneur général représentant la Couronne britannique : sir George Cakobau. Premier ministre : Ratu Kamisese Mara.

Kiribati

Tarawa. 60 000. 66. *3,1 %.
Économie. Productions (74) : A 9 + I 53 + S 38. Énerg. (76) : 335.
Information. (76) : *8 200. (74) : 2 300 fauteuils ; fréquentation : *0,5 M.
Santé. (76) : 22.
Institutions. Indépendant depuis le 12 juillet 1979 (ancien territoire britannique). République. Chef de l'État et de l'exécutif : Ieremia Tabai.

Nauru

7 000. 333. *1,9 %.
Économie. Énerg. (76) : 6 430.
Transports.  : 54 000 tjb.
Information. (76) : *3 600. (73) : 800 fauteuils ; fréquentation : 0,1 M.
Santé. (71) : 10. Mté inf. (76) : 19.
Éducation. Prim. (74) : 1 392. Sec. et techn. (73) : 443.
Institutions. Indépendant depuis le 31 janvier 1968. République. Constitution de 1968. Président de la République : Hammer de Roburt, nommé le 15 mai 1978 ; succède à Bernard Dowiyogo. Les Affaires étrangères et la Défense sont assurées par le gouvernement australien.

Nouvelles-Hébrides

Risques de sécession à la veille de l'indépendance

Archipel mélanésien de près de 15 000 km2, peuplé de 90 000 habitants et situé à proximité de la Nouvelle-Calédonie, le condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides doit accéder en 1980 à l'indépendance. Mais plusieurs inconnues demeurent. Déjà envisagée pour avril 1980 et reculée à deux reprises, l'indépendance prévue pour le 30 juillet pourrait être encore reportée à une date ultérieure. Même si ce n'est pas le cas, l'unité de cet archipel de 74 îles risque d'être soumise à rude épreuve.

Les élections du 14 novembre 1979 révèlent un véritable fossé entre les partisans du VAP (Vanuaaku Pati - nationaliste progressiste), majoritaire, qui s'empresse de former un gouvernement, et les militants modérés du Nagriamel (qui deviendra le Vemarana), rejetés dans l'opposition.

La plupart des membres du VAP sont presbytériens et anglophones, alors que les francophones, catholiques et adeptes des religions mélanésiennes, fournissent le gros des troupes du Vemarana. Ce parti rassemble de nombreux fédéralistes, partisans d'une large autonomie des grandes îles, notamment de Tanna et de Santo, la plus riche de l'archipel. Le VAP, en revanche, fortement implanté dans l'île principale Vaté et dans la capitale Port-Vila, est favorable à une forte centralisation.

Séparatistes

La crise éclate fin mai 1980, quand Jimmy Stevens, leader modéré de l'île de Santo, en prend le contrôle et forme un gouvernement séparatiste. Les autorités de Port-Vila décident aussitôt le blocus de l'île. Tragique rebondissement le 11 juin avec l'assassinat par les militants du VAP du chef de l'opposition modérée de l'île de Tanna, le député Alexis Yolou ; 15 de ses partisans sont blessés par balles.

Malgré des contacts préliminaires entre les deux parties antagonistes, le Premier ministre Walter Lini rejette le 22 juin tout report de la date de l'indépendance, menace de proclamer celle-ci unilatéralement, refuse de négocier avec les insurgés de Santo et de décentraliser le pouvoir.