Accueil > langue française > dictionnaire > oiseau n.m.

oiseau

nom masculin

(bas latin aucellus, pour avicellus, du latin classique avis, oiseau)

  • 1. Vertébré ovipare, couvert de plumes et d'écailles cornées, à respiration pulmonaire, homéotherme, aux mâchoires sans dents revêtues d'un bec corné, et aux membres antérieurs, ou ailes, normalement adaptés au vol.
  • 2. Familier. Individu singulier, peu recommandable, etc. : Un drôle d'oiseau.
  • Bâtiment

    3. Autrefois, dispositif qui servait pour transporter le mortier à dos d'homme.
  • 4. Sorte de chevalet qu'on applique sur la pente d'un toit pour installer un échafaudage.

Expressions avec oiseau

  • À vol d'oiseau,

    en ligne droite : Le village est à dix kilomètres à vol d'oiseau.
  • Familier. Donner à quelqu'un des noms d'oiseaux,

    l'injurier : Les noms d'oiseaux ont fusé dans l'hémicycle.
  • Familier. L'oiseau s'est envolé,

    le prisonnier s'est échappé.
  • Oiseau de mauvais augure, de malheur,

    personne dont la présence ou les paroles annoncent toujours quelque chose de fâcheux.
  • Oiseau rare,

    personne qui possède des qualités peu communes.
  • Oiseau sans tête,

    en Belgique, paupiette.
  • Mythologie

    Oiseau de Junon,

    paon.
  • Oiseau de Jupiter,

    aigle.
  • Oiseau de Minerve,

    chouette.
  • Oiseau de Vénus,

    colombe.
  • Zoologie

    Oiseau de mer ou oiseau marin,

    oiseau qui vit en mer ou sur les côtes maritimes. (Ces oiseaux possèdent dans la cavité nasale une glande à sel qui leur permet d'excréter le sel en excédent.)
  • Oiseau de paradis,

    synonyme de paradisier.

    Synonyme :

    paradisier

  • Oiseau de proie,

    synonyme de rapace.

    Synonyme :

    rapace.


Citations avec oiseau


  • Guillaume Apollinaire de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire (Rome 1880-Paris 1918)
    Il y a un poème à faire sur l'oiseau qui n'a qu'une aile.
    Calligrammes, les Fenêtres , Gallimard
  • Bible
    Voyez les oiseaux du ciel : ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu'eux ?
    Évangile selon saint Matthieu, VI, 26
  • Frédéric Sauser, dit Blaise Cendrars (La Chaux-de-Fonds 1887-Paris 1961)
    À l'origine n'est pas le mot, mais la phrase, une modulation. Écoutez le chant des oiseaux !
    Blaise Cendrars vous parle, Denoël
  • René Char (L'Isle-sur-la-Sorgue, Vaucluse, 1907-Paris 1988)
    Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler.
    Les Matinaux, Gallimard
  • Malcolm de Chazal (Vacoas 1902-Port-Louis 1981)
    Chaque
    Oiseau
    A la couleur
    De son cri.

    Poèmes, Gallimard
  • André de Chénier (Constantinople 1762-Paris 1794)
    Pleurez, doux Alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés,
    Oiseaux chers à Thétys, doux Alcyons, pleurez !
    Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine !

    La Jeune Tarentine
  • François Coppée (Paris 1842-Paris 1908)
    Académie française, 1884
    Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
    Promenades et Intérieurs, Lemerre
  • John Heywood (Londres 1497-en exil à Louvain ou Malines 1578 ?)
    Et tandis que je considère longuement et bats le buisson,
    D'autres gens viennent et attrapent les oiseaux.

    Proverbes
    And while I at length debate and beate the bush,
    There shall steppe in other men and catch the burdes.

    Proverbs
  • Jean de La Fontaine (Château-Thierry 1621-Paris 1695)
    Je suis oiseau : voyez mes ailes […]
    Je suis souris, vivent les rats !

    Fables, la Chauve-souris et les Deux Belettes
  • Alphonse de Prât de Lamartine (Mâcon 1790-Paris 1869)
    Le poète est semblable aux oiseaux de passage
    Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage,
    Qui ne se posent pas sur les rameaux des bois ;
    Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde,
    Ils passent en chantant loin des bords et le monde
    Ne connaît rien d'eux que leur voix.

    Nouvelles Méditations, le Poète mourant
  • Antoine Marin Lemierre (Paris 1723-Saint-Germain-en-Laye 1793)
    Académie française, 1780
    Même quand l'oiseau marche on sent qu'il a des ailes.
    Les Fastes ou les Usages de l'année
  • Stéphane Mallarmé (Paris 1842-Valvins, Seine-et-Marne, 1898)
    La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !

    Poésies, Brise marine
  • Stéphane Mallarmé (Paris 1842-Valvins, Seine-et-Marne, 1898)
    Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse
    En t'en venant la vase et les pâles roseaux,
    Cher Ennui, pour boucher d'une main jamais lasse
    Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux.

    Poésies, l'Azur
  • Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz, dit O. V. de L. Milosz (Tchereïa, Lituanie, 1877-Fontainebleau 1939)
    Il n'y a que les oiseaux, les enfants et les saints qui soient intéressants.
    Propos rapporté par A. Godoy in Milosz, poète de l'amour
  • Frédéric Mistral (Maillane, Bouches-du-Rhône, 1830-Maillane, Bouches-du-Rhône, 1914)
    Fais que je puisse atteindre la branche des oiseaux !
    Mireille, I
    Fai que posque avera la branco dis aucèu !
    Mirèio, I
  • Germain Nouveau (Pourrières 1851-Pourrières 1920)
    […] La rime, oiseau qu'on prenait
    D'un grain de sel sur la queue.

    Premiers Vers, Retour , Gallimard
  • Germain Nouveau (Pourrières 1851-Pourrières 1920)
    Les mains sont l'homme, ainsi que les ailes l'oiseau.
    La Doctrine de l'amour, Gallimard
  • René de Obaldia (Hong-kong 1918)
    Les petits oiseaux entretiennent l'amitié.
    Les Richesses naturelles, les Amitiés difficiles , Julliard
  • Jean Racine (La Ferté-Milon 1639-Paris 1699)
    Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ?
    Aux petits des oiseaux il donne leur pâture,
    Et sa bonté s'étend sur toute la nature.

    Athalie, II, 7, Joas
  • Arthur Rimbaud (Charleville 1854-Marseille 1891)
    Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
    Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

    Poésies, le Bateau ivre
  • Paul-Jean Toulet (Pau 1867-Guéthary 1920)
    Nuit d'amour qui semblait fuir entre deux dimanches,
    Tel un grand oiseau noir dont les ailes sont blanches.

    Les Contrerimes, Émile-Paul
  • Paul Valéry (Sète 1871-Paris 1945)
    Il faut être léger comme l'oiseau et non comme la plume.
    Choses tues, Gallimard

Mots proches

Quelle est la forme du verbe «contredire » à la deuxième personne du pluriel du présent de l'indicatif ?