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style

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Palladio, la Rotonda, Vicence
Palladio, la Rotonda, Vicence

Résumé du dossier

Ensemble de caractéristiques, résultant de l’application d’un certain système technique ou esthétique, le style est propre aux œuvres d’un artiste (le style d’Ingres), d’une école (le style préraphaélite), d’une région (le style flamand) ou d’une époque (le baroque). On distingue dans l’histoire de l’art occidental : un style ou un art roman, caractérisé, dans sa création majeure – celle des édifices religieux –, par l’expression du sacré et une grande clarté fonctionnelle ; le gothique, qui lui fait suite, et auquel l’usage rationnel de la voûte permet progressivement une exploitation de la lumière dans l’effervescence graphique des croisées d’ogives et arcs, fenêtres, le recours au vitrail, et une présence et un statut nouveau conférés à la sculpture ; le style renaissant, qui se traduit par un retour aux sources antiques et par un système cohérent d’architecture et de décoration, orchestré par un usage de la perspective récemment théorisée ; le maniérisme, forme d’art qui se développe sous l’influence de la « manière » des grands maîtres de la Renaissance ; le baroque, avant tout théâtral et somptueux, qui veut opposer à l’esthétique mesurée et équilibrée de la Renaissance, la recherche du mouvement, le recours aux courbes, volutes, contre-courbes et trompe-l’œil ; le classicisme, qui contrairement au baroque, tend vers une expression de mesure et d’harmonie vibrante, où la colonnade fait figure de manifeste ; le romantisme qui s’élabore ensuite contre la tradition académique du néo-classicisme et fait triompher une certaine expression de spontanéité et de révolte. À l’orée du xxe siècle, en rupture avec l’éclectisme et l’académisme qui le précèdent, le style Art nouveau comporte à la fois une inspiration poétique tournée vers l’imitation de la nature et une discipline rationaliste qui se perçoit notamment dans l’architecture. Par cette dualité, il porte ainsi en lui bon nombre des débats qui rythmeront les différentes périodes de l’art moderne et notamment celui de la coexistence dans la création des recherches du beau et de l’utile.

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patrimoine

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Saint-Pétersbourg
Saint-Pétersbourg

Résumé du dossier

Héritages culturels de générations qui se sont succédé, les vestiges du passé évoquent les fondements où les civilisations plongent leurs racines et racontent l’histoire des peuples. Ils peuvent prendre des formes multiples : chefs d’œuvre de l’art, grands textes de la littérature, compositions musicales, vestiges de l’archéologie, friches industrielles, réalisations technologiques ou de l’artisanat, photographies, films, objets de la vie quotidienne, écrits les plus divers, témoignages des évolutions historiques, régionales ou argotiques de la langue, sans oublier aussi paysages et environnements dans lesquels nous vivons, naturels ou façonnés par l’homme. On peut parler d’un droit au patrimoine, dont il est le devoir de l’État et des collectivités d’assurer la présentation des richesses (monuments, sites et musées). Il leur incombe aussi de faciliter l’accès à la connaissance de cette culture par l’éducation. En retour, chacun à le devoir de préserver ce patrimoine et de veiller à en cultiver la mémoire. Selon la formule consacrée, la « Terre ne nous appartient pas, elle nous est prêtée par les générations futures ». Nous devons donc transmettre à nos descendants un double patrimoine préservé, culturel et naturel. Au niveau mondial, l’Unesco répertorie les lieux et sites à protéger, incitant les gouvernements à les préserver par des aides. Le souci de la préservation du patrimoine et le développement de la recherche, de la création et du développement sont les deux aspects d’un même défi que l’humanité doit relever : celui du progrès et de la construction d’un avenir meilleur fondé sur des valeurs humaines. L’avenir ne peut qu’avoir bonne mémoire.

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mondialisation

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Effet de serre
Effet de serre

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Le terme de « mondialisation » se définit comme une internationalisation de l’économie par les échanges, qui doit permettre d’ouvrir les marchés à tous et de favoriser le développement économique. Cette révolution a été provoquée par l’accroissement des moyens de diffusion des marchandises, des capitaux et des informations. En outre, l’effondrement du modèle économique des pays socialistes et l’introduction du capitalisme dans de nombreux pays en développement ont mis fin aux divisions géopolitiques traditionnelles. La conception, la fabrication, la commercialisation des produits ne sont plus pensées à l’échelle d’une région ou d’un État, mais à celle de la planète toute entière. L’essentiel de la production est assuré par des firmes multinationales, que la recherche d’une main-d’œuvre à bon marché amènent à délocaliser leurs unités de production dans les pays en développement. L’énorme majorité de ces firmes provient de la « Triade » (États-Unis, Europe et Japon) et de leurs associés (Canada, Corée du Sud, etc.). Aucune partie du monde ne peut ignorer cette nouvelle donne, ni s’affranchir de la mise en concurrence des économies. Si certains pays (Chine, Inde, Brésil), qui disposent de matières premières et d’une main-d’œuvre nombreuse et bon marché, peuvent tirer profit du nouveau modèle économique, à condition qu’ils puissent produire localement des produits plus élaborés, il n’en va pas de même d’une multitude de pays pauvres, qui voit s’accroître les inégalités.

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monde

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Fjord Geiranger
Fjord Geiranger

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L’océan mondial, qui regroupe mers et océans, constitue un ensemble liquide continu qui couvre plus des deux tiers de la surface de notre planète. On passe d’une de ses zones à l’autre par des passages resserrés entre des caps appelés « détroits ». Il existe des mers dites « intérieures » comme la mer Caspienne ou la mer d’Aral. L’hydrographie continentale comprend en outre les glaciers, cours d’eau et lacs, ainsi que les eaux souterraines. Un continent est une vaste étendue de terres bordée par plusieurs mers ou océans. Les zones de terres resserrées qui relient les continents sont appelées des « isthmes ». Le relief est constitué par l’ensemble des étendues et des dénivellations du sol à la surface de la Terre, dont on distingue trois grandes formes : d’une part, les plaines et les plateaux sont des étendues plates (les premières sont situées à proximité du littoral [plaines côtières] ou au niveau des grands cours d’eaux [plaines fluviales], tandis que les seconds les surplombent) ; on appelle « vallées » les plaines fluviales encaissées entre des reliefs élevés et « bouclier » les plateaux très étendus situés au cœur des continents ; d’autre part, les montagnes sont des surfaces dénivelées. Certaines forment des massifs anciens, dont les sommets ont été érodés par le vent et les précipitations, d’autres, dites « jeunes », résultent de plissements et de formations récents et forment de grandes chaînes, dans lesquelles se situent les points culminants des continents.