L’évolution de la justice française, de la mise en place d’une politique sécuritaire, quand la valeur Sécurité l’emporte sur la valeur Liberté, au malaise des juges et des avocats, à la reforme controversée de Chirac.
Journal de l'année Édition 1984
Journal de l'année Édition 1985
Justice Le mardi 3 avril 1984, on crut que tout avait changé. Tout, comprenez l'image du garde des Sceaux, et, à travers elle, celle de sa politique. Ce jour-là, Robert Badin ter était l'invité des Dossiers de l'écran.
Journal de l'année Édition 1987
Justice Depuis la constitution du gouvernement issu des élections législatives du 16 mars 1986, le ministre de la Justice, M. Chalandon, a fait porter ses efforts sur un meilleur « management » de la justice, la mise en place d'une politique sécuritaire, un effort de modernisation du système pénitentiaire, le lancement d'une politique de chantiers pour les détenus, les jeunes majeurs, les mineurs et la lutte contre la toxicomanie.
Journal de l'année Édition 1988
Journal de l'année Édition 1989
Justice Dans le cadre de l'alternance politique, M. Albin Chalandon abandonne la chancellerie à M. Pierre Arpaillange, dont personne n'ignore les idées « réformistes ». Sa nomination et le départ en retraite de Mme Simone Rozès conduisent au renouvellement des hauts magistrats de la hiérarchie judiciaire. D'aucuns dénoncent des choix trop politiques.
Journal de l'année Édition 1990
Justice La politisation gagne le corps judiciaire. Après la très conservatrice Association professionnelle des magistrats (APM), la modérée Union syndicale des magistrats fustige dans son livre blanc Des nominations et des hommes les manipulations politiques au sein de l'institution judiciaire et la faveur récente mais marquée du gauchiste Syndicat de la magistrature. Ce dernier argue de sa nette progression aux élections professionnelles tenues du 16 au 25 mai, qui traduisent aussi la prépondérance constante de l'USM et le recul de l'APM. Magistrats et fonctionnaires de justice, tous syndicats confondus, se retrouvent pour désapprouver publiquement, le 13 juin, la politique menée par M. Arpaillange. Unanimement réclamée, mais aussi toujours différée, la réforme du statut des magistrats semble enfin devoir être prise en considération.
Journal de l'année Édition 1991
Journal de l'année Édition 2001
La réforme de la justice déboutée par l'Élysée Le 18 janvier, Jacques Chirac annule la convocation du Congrès, qui devait se prononcer, six jours plus tard, sur la révision constitutionnelle relative au Conseil supérieur de la magistrature, préalable à la réforme de la justice.