Le karaté français se porte plutôt bien. En mai, lors des championnats d'Europe, les karatékas français ont fait encore mieux. Ils sont montés sur le podium à 14 reprises dont 7 fois sur la plus haute marche.
Championnats du monde
(Malaisie, 8-11 décembre)
Messieurs par équipes
Kata : 1. Japon. 2. France. 3. Pérou.
Kumite : 1. France. 2. Grande-Bretagne. 3. Antilles néerlandaises/Norvège.
Individuels
Kata : Michael Milon (F).
– 60 kg : D. Dovy (F).
– 65 kg : T. Ito (Jap.).
– 70 kg : S. Shiina (Jap.).
– 75 kg : D. Devigili (Aut.).
– 80 kg : D. Benetello (It.).
+ 80 kg : A Le Hetet (F).
Toutes catégories : M. Takanouchi (Jap.).
Dames par équipes
Kata : 1. Japon. 2. Italie. 3. Espagne.
Kumite : 1. Espagne. 2. Angleterre. 3. France.
Individuels
Kata : H. Yokoyama (Jap).
– 53 kg : S. Laine (Fin.).
– 60 kg : M. Baba (Jap.).
+ 60 kg : S. Louw (AdS).
Lutte
Au Mondial de gréco-romaine, les lutteurs russes ont dominé les débats. Profitant du recul des ex-républiques de l'URSS, Arménie et Kazakhstan notamment, les Russes ont conquis la moitié des titres en jeu. Le meilleur lutteur de l'histoire. Alexandre Karelin. a quant à lui décroché sa 5e médaille d'or d'affilée. Les Français doivent se contenter de la seule médaille d'argent de Ghani Yalouz en moins de 68 kg. Troisième en 93, le chef de file de la lutte française est toujours en quête d'un grand titre.
Au Mondial de libre d'Istanbul, aucune nation n'a vraiment dominé les compétitions. La Turquie, l'Allemagne et Cuba se maintiennent au sommet, contrairement aux États-Unis, qui ne décrochent pas le moindre titre dans un sport où ils ont longtemps brillé.
Championnat du monde de lutte gréco-romaine
(Tampere, 7-11 septembre)
– 48 kg : Sanchez (Cuba) ; – 52 kg : Ter Mkrtchyan (All.) ; – 57 kg : Melnitchenko (Kaz.) ; – 62 kg : Martynov (Rus.) ; – 68 kg : Dugutchiev (Rus.) ; – 74 kg : Iskandarian (Rus.) ; – 82 kg : Zander (All.) ; – 90 kg : Koguachvili (Rus.) ; – 100 kg : Wronski (Pol.) ; – 130 kg : Karelin (Rus.).
Championnat du monde de lutte libre
(Istanbul, 25-28 août)
– 48 kg : Vila (Cuba) ; – 52 kg : Jordanov (Bul.) ; – 57 kg : Puerto (Cuba) ; – 62 kg : Azizov (Rus.) ; – 68 kg : Leipold (All.) ; – 74 kg : Ceylan (Tur.) ; – 82 kg : Jabraïlov (Mol.) ; – 90 kg : Khadem (Iran) ; – 100 kg : Sabejew (All.) ; – 130 kg : Demir (Tur.).
Moto
Classement final du championnat du monde de vitesse
Catégorie 125 cm3 : 1. K. Sakata (Jap./Aprilia) ; 2. Ueda (Jap./Honda) ; 3. Tsujimuru (Jap./Honda).
Catégorie 250 cm3 : 1. M. Biaggi (It./Aprilia) ; 2. Okada (Jap./Honda) ; 3. Capirossi (It./Honda).
Catégorie 500 cm1 : 1. M. Doohan (Aus./Honda) ; 2. Cadolora (It./Yamaha) ; 3. Kocinski (É-U/Cagiva).
Constructeurs : 1. Honda (dans les 3 catégories).
Fortissimo Biaggi. Le jeune prodige italien de l'écurie Aprilia, Massimiliano Biaggi, sacré cette saison champion du monde des 250 cm3, à seulement 23 ans, connaît une trajectoire fulgurante. À 17 ans, il s'orientait vers une carrière de footballeur et rêvait de porter le maillot de son club fétiche, l'AS Rome. Deux ans plus lard, à peine initié à la compétition motocycliste par un ami, il était déjà champion d'Italie de sport production en 125 cm3. Depuis, le pilote romain au style très agressif ne cesse de brûler les étapes : un titre de champion d'Europe dès sa première apparition sur la scène continentale en 1991 et une 5e place pour ses débuts au championnat du monde en 92. Quatrième l'an passé, au guidon d'une Honda, Massimiliano Biaggi a fêté cette saison ses retrouvailles avec son écurie d'origine (Aprilia) en décrochant sa première couronne mondiale. Dans cette catégorie, les Français Jean-Philippe Ruggia et Jean-Michel Bayle terminent respectivement 6e et 8e du classement général final.
En 500 cm3, c'est un miraculé qui a été sacré champion du monde. L'Australien Michael Doohan, gravement blessé il y a 2 ans, a survolé les débats. Pourtant, en dehors des circuits, Doohan garde encore, dans sa démarche boitillante, les stigmates de son terrible accident.