Juniors
1. Mosima (Ken.), les 8,14 km en 24′ 15″ ; 2. Komen (Ken.), à 2″ ; 3. Tsige (Éth.) à 31″.
Par équipes
1. Kenya 18 pts
2. Éthiopie 27 pts
3. Maroc 78 pts
En tête du départ à l'arrivée, ou presque, tel fut le parcours du Kenyan Philip Mosima. Pointé en première position après 400 m de course, il ne conserva avec lui à partir de la mi-course que son compatriote Daniel Komen, pour le battre au sprint. Belle course de Benoît Zwierzchlewski (14e et 2e Européen), qui obtient dans cette catégorie le meilleur résultat d'un Français depuis la septième place de Laventure en 1983.
Dames
Seniors
1. Chepngeno (Ken.) les 6,22 km en 20′ 45″ ; 2. McKiernan (Irl.) à 7″ ; 3. Ferreira (Por.) à 7″.
Par équipes
1. Portugal 55 pts
2. Éthiopie 65 pts
3. Kenya 75 pts
Lancée par Farida Fates et Zola Budd-Pieterse, la course ne se décante qu'au troisième kilomètre avec l'accélération de la Kenyane Chepgeno, qui fait exploser le peloton de 20 unités pour finalement s'échapper à la mi-course. Celle-ci prend rapidement 20 m sur ses adversaires et accroît régulièrement son avance. Derrière elle, la tenante du titre, Albertina Dias, part en contre-attaque mais se fait passer dans le dernier kilomètre par McKiernan, Ferreira et Denboba. Fates perd au sprint la sixième place aux dépens de Meyer et de Budd-Pieterse. Les Chinoises ont été inexistantes, la première d'entre elles, Li Dong, s'étant classée 60e.
Juniors
1. Barsosio (Ken.) les 4 300 m en 14′ 4″ ; 2. Cheruiyot (Ken.) à 14′ 5″ ; 3. Yeptanul (Kenya) à 14′ 15″.
Par équipes
1. Kenya 11 pts
2. Éthiopie 46 pts
3. Japon 60 pts
Après une minute de course, on trouvait six Kenyanes en tête, plus l'Australienne Power. C'est dire que la nationalité du vainqueur était connue. Seule de son pays à être équipée de chaussures, Sally Barsosio (3e sur 10 000 m à Stuttgart) s'est logiquement imposée.
Challenge IAAF
Messieurs
1. Gebresilasie, 107 pts ; 2. Sigei, 97 ; 3. I. Kirui (Ken), 91.
Dames
1. McKiernan (Irl.), 141 pts ; 2. Dias, 123 ; 3. Keszeg, 97.
Automobile
La Formule 1 avait oublié le goût du sang et des larmes. Douze années sans drame pouvaient laisser penser que la mort avait définitivement quitté les circuits. Le dramatique week-end d'Imola est venu cruellement rappeler qu'il n'en était rien. Les morts accidentelles d'Ayrton Senna et de Roland Ratzenberger, qui ont pour cause deux défaillances techniques, ont amené à s'interroger sur l'évolution de la Formule 1. Après ces drames, la Fédération internationale, sous la pression des pilotes et de la presse, a pris un certain nombre de mesures destinées à limiter la puissance des voitures et la rapidité des circuits. Traumatisants, les drames d'Imola ont servi d'électrochoc. Reste à espérer que la réflexion engagée ne soit pas sans lendemain.
La Formule 1 a perdu un fabuleux champion, Ayrton Senna. Mais elle a peut-être déjà trouvé son successeur, l'Allemand Michael Schumacher. À 25 ans, trois ans et demi après ses débuts en F1, Schumacher a conquis son premier titre de champion du monde. Au volant de sa Benetton-Ford, le jeune Allemand a survolé la première moitié de la saison. Au point d'inquiéter la Fédération internationale, qui n'a pas hésité à le disqualifier très sévèrement à l'occasion des Grands Prix de Grande-Bretagne et de Belgique et à le suspendre pour deux autres (Italie et Portugal), pour des fautes mineures. Le suspens était relancé. Devenues décisives, les trois dernières épreuves ne permettaient pas au Britannique Damon Hill de combler son retard. L'écurie Williams-Renault se consolait avec un troisième titre consécutif de champion du monde des constructeurs. Toujours en retrait mais en net progrès, la légendaire écurie Ferrari a enfin renoué avec la victoire. L'Autrichien Gerhard Berger s'est adjugé le Grand Prix d'Allemagne, mettant fin à quatre ans d'insuccès de la « Scuderia ».
Championnat du monde de Formule 1
Grand Prix du Brésil (27 mars) : 1. M. Schumacher (All./Benetton-Ford) les 307 km en 1 h 35′ 38″ (moy. 198 km/h) ; 2. D. Hill (G-B/Williams-Renault) à un tour ; 3. J. Alesi (F./Ferrari) à un tour.