Journal de l'année Édition 1995 1995Éd. 1995

OPEN BRITANNIQUE (Turnberry, 14-17 juillet)
1. N. Price (Zim.) 268 ; 2. J. Parvenik (S.) 269 ; 3. F. Zoeller (É-U) 271.

CHAMPIONNAT PGA (Tulsa, 11-14 août)
1. N. Price (Zim.) 269 ; 2. C. Pavin (É-U) 275 ; 3. P. Mickelson (É-U) 276.

TROPHÉE LANCOME (Saint-Nom-la-Bretèche, 22-25 septembre)
1. V. Singh (Fidji) 263 : 2. M.A. Jimenez (E.) 264 ; 3. S. Ballesteros (E.) 265.

Gymnastique

À deux ans des jeux Olympiques d'Atlanta, les tendances commencent à se préciser dans le monde de la gymnastique. Si, chez les dames, la hiérarchie a été respectée, au niveau aussi bien européen que mondial, chez les messieurs, en revanche, les bouleversements ont été nombreux. Au concours général des championnats du monde de Brisbane, tous les observateurs attendaient le Biélorusse Vitali Scherbo, invaincu depuis deux ans déjà. En terre australienne, son compatriote Ivan Ivankov lui a rappelé que, malgré ses six titres olympiques, il n'était pas seul au monde. Vexé, Scherbo, qui finalement n'a pris que la 3e place du concours général, s'est rattrapé dans les finales par appareils en remportant trois médailles d'or.

Au Mondial par équipes, les Chinois enlèvent le titre après dix ans d'insuccès. Cette victoire chinoise constitue un sérieux revers pour les anciennes républiques de l'Union soviétique, qui devront se ressaisir au plus vite en vue des Jeux de 96.

Championnats du monde
(Brisbane, Australie, 19-24 avril)

Concours général masculin

1. I. Ivankov (Biél.) 57,012 pts

2. A. Voropaev (Rus.) 56,924 pts

3. V. Scherbo (Biél.) 56,350 pts

Finales par agrès

Sol : 1. V. Scherbo (Biél.) 9,725 pts

Cheval-d'arçons :
1. M. Urzica (Rou.) 9,712 pts
2. É. Poujade (F) 9,700 pts

Anneaux : 1. Y. Chechi (It.) 9,787 pts

Saut : 1. V. Scherbo (Biél.) 9,674 pts

Barres parallèles : 1. L. Huang (Chi.) 9,775 pts

Barre fixe : 1. V. Scherbo (Biél.) 9,687 pts

Concours général féminin

1. S. Miller (É-U) 39,274 pts

2. L. Milosovici (Rou.) 39,236 pts

3. D. Kochetkova (Rus.) 39,125 pts

Finales par agrès

Saut : 1. G. Gogean (Rou.) 9,812 pts

Barres asymétriques : 1. L. Luo (Chi.) 9,912 pts

Poutre : 1. S. Miller (É-U) 9,875 pts

Sol : 1. S. Kochetkova (Rus.) 9,850 pts

Championnats du monde par équipes
(Dortmund, Allemagne, 15-20 novembre)

Classement finale dames

1. Roumanie 195,847 pts

2. États-Unis 194,645 pts

3. Russie 194,546 pts

...

7. France

Classement finale hommes

1. Chine 283,333 pts

2. Russie 282,158 pts

3. Ukraine 281,086 pts

...

12. France

Haltérophilie

L'homme le plus fort du monde est toujours Naïm Suleymanoglu. Chez lui à Istanbul, le Turc d'origine bulgare a remporté le 19e titre mondial de sa carrière, à 27 ans. Dans la catégorie des moins de 64 kg, il a battu successivement 5 records du monde en soulevant à plusieurs reprises des fontes trois fois plus lourdes que lui.

Chez les dames, la compétition s'est terminée par un nouveau triomphe des Chinoises. Avec une sélection pourtant amoindrie, la Chine a raflé 24 médailles (sur 24 possibles), dont 18 en or. Elle enregistre en outre 11 records mondiaux, sur 13.

Championnats du monde
(Istanbul, 18-27 novembre)

Messieurs

54 kg : Halil Mutlu (Tur.), 290,0 kg.

59 kg : Nikolai Peshalov (Bul.), 302,5 kg.

64 kg : Naïm Suleymanoglu (Tur.), 330,0 kg.

70 kg : Fedail Guler (Tur.), 350,0 kg.

76 kg : Pablo Lara (Cub.), 365,0 kg.

83 kg : Mark Huster (All.), 382,5 kg.

91 kg : Alexei Petrov (Rus.), 412,5 kg.

99 kg : Sergueï Syrtsov (Rus.), 417,5 kg.

108 kg : Timour Taïmazov (Ukr.), 435,0 kg.

plus de 108 kg : Alexandre Kurlovich (Biél.), 457,5 kg.

Dames

46 kg : Yun Yanhong (Chi.), 180,5 kg.

50 kg : Robin Byrd (É-U), 175,0 kg.

54 kg : Wang Sheng (Chi.), 197,5 kg.

59 kg : Zou Feie (Chi.), 221,5 kg.

64 kg : Hong Yun Lee (Chi.), 235,0 kg.

70 kg : Mei Hong Zou (Chi.), 222,5 kg.

76 kg : Antonopoulou (GR), 220,0 kg.

83 kg : Maria Urrutia (Col.), 237,5 kg.

plus de 83 kg : Li Dan (Chi.), 242,5 kg.

Handball

La France boude l'Europe. Médaillés de bronze aux jeux Olympiques en 1992, vice-champions du monde l'année suivante, les tricolores avaient une réputation à défendre à l'occasion du premier championnat d'Europe de l'histoire. Pourtant, les Français n'en avaient pas fait un objectif prioritaire. Primo, parce qu'ils ne venaient pas chercher à Porto une qualification déjà acquise pour le Mondial 95. Secondo, parce qu'il existe un accord tacite entre la Fédération et les clubs de l'élite qui, pour l'instant, relègue le championnat d'Europe au second plan. Cet accord veille à ce que l'équipe de France n'accapare pas systématiquement les internationaux, qui font le bonheur et la réussite de ceux qui les emploient et les paient : les clubs. D'un commun accord, le championnat d'Europe a donc été en quelque sorte sacrifié, les Français n'y consacrant qu'un minimum de temps de préparation. Dans ces conditions, les handballeurs tricolores n'ont pas démérité en échouant de justesse aux portes des demi-finales. La compétition a été remportée par les artistes suédois, vainqueurs en finale des champions du monde en titre, les très (trop ?) classiques Russes.

Championnat d'Europe
(Porto, Portugal, 03-12 juin)

Finale : Suède b. Russie : 34-21 (18-9).