Demi-finales : *Suède b. Yougoslavie, 4-1 ; *RFA b. États-Unis, 3-2.
Finale : *RFA b. Suède, 3-2.
Tennis de table
Plus de péril jaune
Au terme d'une finale de haut niveau, la première cent pour cent européenne depuis 1953, le Suédois Jan-Ove Waldner a été sacré champion du monde en dominant en 5 manches son compatriote Jorg Person. Auparavant, les deux hommes, associés à Mikaël Appelgren, avaient enlevé la médaille d'or par équipes, en infligeant une sévère punition (5-0) à la Chine, dont la dernière défaite dans cette épreuve remontait à 1973, face à ces mêmes adversaires (5-4). Désormais, dans le milieu de la petite balle en Celluloïd, les rois habitent la Scandinavie et les cheveux blonds sont devenus plus à la mode que les yeux bridés.
En simple dames, la victoire est revenue à la Chinoise Qiao Hong, qui remportait là son troisième titre, après ses victoires obtenues en double dames et par équipes. Elle avait éliminé en quarts de finale la Française Wang Xiao-ming, qui avait été la seule de nos sélectionnés à la hauteur de sa réputation. C'est bien peu.
Championnats de France
(Bordeaux 2-5 mars)
Simple Messieurs : Gatien b. Martin, 21/18, 21/15, 12/21, 21/14.
Simple Dames : Wang b. Thiriet, 21/8, 21/8, 21/13.
Double Messieurs : Mommessin-Secretin b. Gatien-Birocheau, 21/19, 15/21, 21/19.
Double Dames : Thiriet-Wang b. Coubat-Yquel, 21-18, 21-14.
Double Mixte : Gatien-Wang b. Birocheau-Monteux, 21/10, 21/17.
Top 12
(Charleroi, 3-5 février)
Messieurs : 1. Waldner (S) ; 2. Lindh (S) ; 3. Persson (S).
Dames : 1. Nemes (RFA) ; 2. Batorfi (H) ; 3. Guerguelcheva (Bulg.).
Super division
France b. Bulgarie : 4-3
France b. Tchécoslovaquie : 4-3
Pays-Bas b. France : 6-1
Yougoslavie b. France : 6-1
Pologne b. France : 4-3
RFA b. France : 4-3
Suède b. France : 7-0
Classement final : 1. Suède ; 2. Pologne ; 3. RFA ; 4. Tchécoslovaquie ; 5. Pays-Bas ; 6. Yougoslavie ; 7. France ; 8. Bulgarie.
Masters
(Paris, 24-26 novembre)
Demi-finales : Waldner (S) b. Grubba (Pol), 22/20, 12/21, 21/19, 17/21, 21/18 ; Lindh (S) b. Ma Wenge (Chine), 21/17, 10/21, 14/21, 21/15, 21/15.
Finale : Waldner (S) b. Lindh (S), 19/21, 21/19, 21/18, 21/17.
Championnats du monde
(Dortmund, 29 mars-9 avril)
Simple messieurs
1. Waldner (S)
2. Persson (S)
3. Yu Shentong (Chine) et Grubba (Pol.)
Finale : Waldner b. Persson, 21/17, 21/18, 20/22, 18/21, 21/10.
Simple dames
1. Qiao Hong (Chine)
2. Li Bun-hui (C d N)
3. Chen Jing (Chine) et Hyun Jung-hwa (C d S)
Finale : Qiao Hong b. Li Bun-hui, 21/15, 21/12, 11/21, 21/16.
Double messieurs
1. Rosskopf-Fetzner (RFA)
2. Kurcharski (Pol.) et Kalinic (Y)
3. Chen Longcan-Wei Quingguang (Chine) et Teng Yi-Hui Jun (Chine)
Finale : Rosskopf-Fetzner b. Kucharski-Kalinic, 18/21, 21/17, 21/19.
Double dames
1. Qiao Hong-Deng Yaping (Chine)
2. Chen Jing-Hu Xiaoxin (Chine)
3. Li Jun-Ding Yaping (Chine) et Liu Wei-Gao Jun (Chine)
Finale : Qiao Hong et Deng Yaping b. Chen Jing et Hu Xiaoxin, 21/18, 21/19.
Double mixte
1. Yoo Nam-Kyu et Hyun Jung-hwa (C d S)
2. Kalinic et Perkucin (Y)
3. Chen Longcan-Chen Jing (Chine) et Zhibin-Gao Jun (Chine)
Finale : Yoo Nam-Kyu et Hyun Jung-hwa b. Kalinic-Perkucin, 21/7, 21/13.
Par équipes
Messieurs : 1. Suède ; 2. Chine ; 3. Corée du Nord ; 17. France.
Dames : 1. Chine ; 2. Corée du Sud ; 3. URSS ; 17. France.
Voile
La voile dans le vent
Admiral's Cup
Pour la neuvième fois en dix-sept éditions, la Grande-Bretagne s'est imposée dans l'Admiral's Cup, véritable championnat du monde de course au large, gagnée il y a deux ans par la Nouvelle-Zélande. Au terme de la Fasnet, l'épreuve de clôture longue de 605 milles, elle a respectivement devancé le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la France, dont les équipages (CGI [Mas-Pacé], Corum 89 [Briand] et Xeryus de Givenchy [Pillot]) ont fait preuve de cohésion et de détermination. Une formation française qui obtient là son meilleur classement depuis 1977, année où elle avait également terminé quatrième.
France Voile 89
À quelques jours du départ, prévu depuis le port de Cherbourg, l'organisateur du 12e Tour de France à la voile, Bernard Decré, en grandes difficultés financières, décidait d'annuler l'épreuve qui devait réunir 300 marins, dix-huit sélectionnés olympiques et plusieurs dizaines de bateaux. Mis devant le fait accompli, les concurrents créaient alors une association et, avec l'aide de nouveaux sponsors, redonnaient une nouvelle existence à cette compétition, qui prenait le nom de France Voile.