Trop (+ négation) = guère. Il ne sait trop comment faire. Faites attention, l'escalier n'est pas trop éclairé.
De trop, en trop sont correctement employés dans : il y en a deux de trop, deux en trop ; un mot de trop ; un verre de trop ; être de trop ; son dernier combat a été le combat en trop.
recommandation :
Éviter l'emploi de de trop, en trop là où trop suffit (*en avoir de trop ; *en faire de trop ; *travailler de trop ; *un peu de trop).
De trop bonne heure.
Attention à l'ordre des mots ; on dit : vous arrivez de trop bonne heure (et non *trop de bonne heure).
Par trop (pour trop) est littéraire et vieilli : c'est par trop ennuyeux.
Trop peut être employé devant un nom en fonction d'épithète ou d'attribut : il est trop rond-de-cuir pour avoir envie de changer de métier.
Trop faim, trop envie, trop mal, etc. → envie.
Trop est employé dans un sens atténué, proche de très, dans quelques locutions figées ou semi-figées d'usage courant : vous êtes trop aimable ; c'est trop gentil à vous d'être venu.
Trop est également employé pour très dans l'usage familier, avec une forte valeur affective : la petite avec son nounours, elle est vraiment trop mignonne.