Accueil > langue française > dictionnaire > tout adj. indéf. - tout adj. qual. - tout pron. indéf. - tout adv. - tout n.m.

tout, toute, tous, toutes

adjectif indéfini

(bas latin tottus, du latin classique totus)

  • 1. Au singulier, devant un nom, et comme seul déterminant, indique la considération de chaque élément d'un ensemble indifféremment ; n'importe quel, chaque : Toute vérité n'est pas bonne à dire ; exprime l'intensité (surtout avec de, à, en) : S'exprimer en toute liberté ; exprime la restriction, l'unicité (avec pour) : Pour toute réponse, il se mit à rire.
  • 2. Au singulier, devant un déterminant, exprime l'intégralité, la totalité : Il a plu toute la journée ; exprime l'intensité : Il est tout le portrait de son père ; exprime la grandeur ; considérable : C'est toute une affaire.
  • 3. Au singulier, devant le seul article défini, exprime l'exclusivité, l'unicité : C'est tout l'effet que cela vous fait ?
  • 4. Au pluriel, suivi d'un déterminant, exprime l'ensemble, la totalité sans distinction : Il en vient de tous les côtés (ou de tous côtés).
  • 5. Au pluriel, devant un article défini et un nom de temps ou de distance, exprime la périodicité, l'intervalle : Je le vois à peu près tous les huit jours.
  • 6. Littéraire. Au pluriel, sans autre déterminant, souligne une apposition récapitulative : Il fait preuve de patience, de ténacité, de courtoisie, toutes qualités nécessaires à un diplomate.
  • 7. Devant un nom (en général au pluriel), sans autre déterminant, indique que l'ensemble des cas de figure est considéré (le plus souvent en apposition) : Émission tous publics. Véhicule tout terrain.

tout, toute, tous, toutes

adjectif qualificatif

  • 1. Entier : Il a mangé tout un pain. Elle était toute à ses pensées. Il a perdu tous ses biens dans le désastre. J'ai lu toutes « les Fleurs du mal ».
  • 2. Seul, unique (dans la locution pour tout, toute, etc.) : Il n'y avait pour tous meubles qu'un lit et une chaise. Pour toutes armoiries, il avait un épi.

tout

pronom indéfini

  • 1. L'ensemble des choses : Tout est prêt.
  • 2. N'importe quoi : Tout peut arriver.
  • 3. Se référant à un nom exprimé, la totalité des êtres ou des choses (peut être considéré comme un adjectif indéfini sans nom exprimé) : J'ai écrit à plusieurs personnes : toutes ont répondu.
  • 4. La totalité des humains : Ce livre n'est pas accessible à tous.

tout

adverbe

  • 1. Marque l'intensité ou le degré absolu devant un adjectif ou un participe passé, ou un adverbe ; tout à fait, complètement, entièrement ; absolument (invariable sauf devant un adjectif ou un participe féminin commençant par une consonne ou un h aspiré) : Elle est tout étonnée. Ils sont tout surpris. Elles sont toutes surprises. Cela s'est passé tout autrement.
  • 2. Devant un adjectif ou un nom, indique l'exclusivité d'emploi d'un matériau, d'une énergie, etc. : Un tissu tout coton.
  • 3. Devant un gérondif, exprime la simultanéité ou l'opposition : Il sifflotait tout en marchant.

tout, touts

nom masculin

  • 1. Ensemble, objet divisible pris en son entier : Le rapport entre le tout et les parties. Classez ces remarques et faites-en des touts distincts.
  • 2. (Souvent avec un trait d'union.) Suivi d'un adjectif ou d'un nom apposé, indique l'emploi exclusif de quelque chose, en particulier d'une énergie : Le tout électrique. Le tout-nucléaire.

Expressions avec tout

tout, toute, tous, toutes

adjectif indéfini

  • Tous (les) deux, trois, quatre, tous les cinq, etc.,

    souligne l'association de deux, trois, etc., personnes : Leurs enfants étaient là tous les cinq.
  • Tout atout,

    à la belote, enchère donnant à toutes les cartes les valeurs d'atout.
  • Tout qui,

    en Belgique, quiconque.

tout

pronom indéfini

  • À tout faire,

    qui peut servir en toutes circonstances.
  • Familier. À tout va,

    n'importe où, n'importe comment.
  • Avoir réponse à tout,

    n'être embarrassé par rien.
  • Familier. Avoir tout de,

    avoir tout ce qui entre de désavantageux dans le caractère de tel ou de tel être : Il a tout du singe.
  • Ce n'est pas tout,

    cela ne suffit pas ; il y a encore autre chose.
  • C'est tout,

    il n'y a rien d'autre (fin d'une énumération ou affirmation catégorique).
  • En tout,

    à tous égards, complètement : La réalisation est en tout conforme au plan ; en comprenant l'ensemble, sans rien exclure ; au total : Cela fait mille euros en tout.
  • En tout et pour tout,

    sans rien de plus.
  • Être tout pour quelqu'un,

    être pour lui d'une extrême importance.
  • Tous autant que nous sommes, vous êtes, ils sont,

    nous tous, vous tous, eux tous.
  • Tout (bien) compté, considéré, pesé,

    en tenant compte de toutes les choses, après mûr examen.
  • Tout compris,

    sans rien ajouter ; en particulier, sans dépense supplémentaire.
  • Tout ou partie,

    la totalité ou une partie seulement.
  • Tout ou rien,

    indique l'absence de compromis possible : La politique du tout ou rien.
  • Tout va,

    terme employé dans les casinos pour indiquer que le montant de la mise n'est pas limité ; déclaration d'un banquier, d'un croupier ou d'un ponte indiquant que tout l'argent laissé sur le tapis participe au coup qui va être joué.

tout

adverbe

  • C'est tout un,

    il n'y a aucune différence.
  • Être tout yeux, tout ouïe, tout oreilles,

    être très attentif.
  • Littéraire. Tout … que,

    marque le degré absolu dans une subordination concessive : Tout malin qu'il est, il s'est trompé.
  • Tout à vous,

    à votre disposition (formule de fin de lettre).
  • Familier. Tout plein,

    extrêmement : Mignon tout plein.
  • Familier. Tout plein de,

    beaucoup de : Avoir tout plein d'idées.

tout, touts

nom masculin

  • Ce n'est pas le tout,

    il y a, outre cela, autre chose à dire ou à faire : Ce n'est pas le tout, il me faut de l'argent.
  • Du tout,

    renforce une négation : Je n'aime pas du tout ce livre ; dans une réponse : Je vous dérange ? — Du tout.
  • Du tout au tout,

    complètement, entièrement : Changer du tout au tout.
  • Le Tout (+ nom propre),

    l'ensemble des personnalités d'un lieu, d'un groupe : Le Tout-Montparnasse était là.
  • Le tout,

    l'essentiel, l'important, le principal : Le tout est de réussir.
  • Mon tout,

    mot complet à chercher dans une charade.

Homonymes de tout


  • toue forme conjuguée du verbe touer
  • touent forme conjuguée du verbe touer
  • toues forme conjuguée du verbe touer
  • toux nom féminin
  • tousse forme conjuguée du verbe tousser
  • toussent forme conjuguée du verbe tousser
  • tousses forme conjuguée du verbe tousser

Difficultés de tout


  • PRONONCIATION

    Tout se prononce [tu] (comme dans mou) devant une consonne, [tut] (comme dans doute) devant une voyelle ou un h muet  : tout contribuable [tukɔ̃tʀibɥabl], tout administré [tutadministʀe], tout habitant [tutabitɑ̃].

    Tous se prononce [tu] (comme dans mou) devant une consonne, [tuz] (comme dans douze) devant une voyelle ou un h muet : tous les matins [tulɛmatɛ̃] ; à tous égards [atuzegaʀ] ; des hommes venus de tous horizons [dətuzɔʀizɔ̃].

  • ORTHOGRAPHE

    Locutions et expressions.
    Avec tout au singulier : à toute allure, à tout bout de champ, à toute force, à tout hasard, à toute heure, à tout prix, à tout propos, à toute vitesse ; de tout cœur, de toute façon, de tout genre, de toute manière, de tout temps ; en tout cas, en tout point, en tout temps ; en toute saison, en toute hâte.
    Avec tout au pluriel : à tous égards, à toutes jambes ; de tous côtés, de toutes pièces ; en toutes lettres, en tous sens ; toutes proportions gardées ; toutes choses égales par ailleurs.
    Avec tout au singulier ou au pluriel : à tout moment ou à tous moments ; de toute part ou de toutes parts ; de toute sorte ou de toutes sortes ; en tout genre ou en tous genres (le singulier est plus fréquent ; de même pour en tout lieu ou en tous lieux ; en toute chose ou en toutes choses ; tout compte fait ou tous comptes faits.

    Tout à fait, tout à l'heure s'écrivent sans trait d'union.

  • ACCORD

    Tout autre.
    Dans tout autre, tout est adjectif et variable quand il se rapporte au nom et signifie « n'importe quel » ; le nom peut alors s'intercaler entre tout et autre : citez-moi toute autre chose qui vous ferait plaisir (= toute chose autre) ; toute autre personne en aurait fait autant (= toute personne autre).
    Tout est adverbe et invariable s'il modifie l'adjectif autre : c'est tout autre chose qui m'aurait fait plaisir (= tout à fait autre chose) ; je vous demande tout autre chose. - Il est également adverbe et invariable dans un tout autre, une tout autre : c'est une tout autre affaire (= une affaire bien différente) ; ce modèle présente de tout autres caractéristiques.

    Tout répété. Si une phrase comporte plusieurs sujets au singulier précédés chacun de tout (au sens de « chaque »), le verbe s'accorde avec le dernier sujet : toute bicyclette, tout cyclomoteur, toute motocyclette doit emprunter le passage réservé aux deux-roues.

    Tout devant un titre d'œuvre. Tout reste invariable quand il précède l'article masculin le ou les ou un déterminant masculin faisant partie du titre, ou quand le titre ne contient pas d'article : j'ai relu tout « l'Assommoir », tout « Un tramway nommé Désir », tout « les Misérables », tout « Mes prisons », tout « Madame Bovary ». - Devant l'article ou un déterminant féminin, l'accord se fait généralement, surtout au singulier : relire toute « la Chartreuse de Parme », toute « la Porte étroite » ; au pluriel, l'accord est aujourd'hui le plus fréquent, mais on trouve encore parfois tout invariable : connaître toutes « les Fleurs du mal » (ou tout « les Fleurs du mal ») par cœur. - Quand le titre ne commence pas par un article ou un déterminant, tout reste invariable : je ne me rappelle pas tout « Crime et châtiment » ; je dois apprendre tout « Andromaque ».
    Tout devant un nom d'auteur employé par métonymie pour désigner l'œuvre. Tout reste invariable, que le nom désigne un homme ou une femme : elle avait lu tout Voltaire (toute l'œuvre de Voltaire), tout Yourcenar (toute l'œuvre de Marguerite Yourcenar).

    Tout devant un nom de ville. Placé immédiatement avant un nom de ville féminin, tout reste invariable, ainsi que les mots qui s'y rapportent, si le nom de la ville désigne les habitants : tout La Rochelle soutenait son maire (= la population entière) ; il s'accorde si le nom de la ville désigne le lieu, les constructions, etc. : le soir, toute La Rochelle est illuminée (= toutes les rues, tous les monuments).

    Tout ce qu'il y a de (+ nom au pluriel). L'accord du verbe se fait aujourd'hui au singulier : tout ce qu'il y a de diplomates à Paris a été convié à l'Élysée.
    remarque
    Dans la langue classique et jusqu'au xixe s., l'accord se faisait au pluriel.

    Tout ce qu'il y a de plus (+ adjectif) = extrêmement, très. L'accord se fait le plus souvent au masculin singulier : ces ustensiles sont tout ce qu'il y a de plus utile ; elle est tout ce qu'il y a de plus naïf. Mais l'accord en genre et en nombre est également assez fréquent : elles sont tout ce qu'il y a de plus sérieuses.
    Tout ce qu'il y a de plus est souvent considéré comme une locution figée dans laquelle a reste au présent, même si le verbe de la principale est à un autre temps : maquillée comme ça, vous serez tout ce qu'il y a de plus jolie ; il semblait tout ce qu'il y a de plus content de lui.

  • ACCORD DE L'ADVERBE

    Tout modifiant un adjectif. Tout est invariable, sauf quand il est placé devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un h aspiré : il est tout étonné, ils sont tout contents ; elle est tout étonnée mais elle est toute contente, elles sont toutes contentes.
    remarque
    La langue littéraire moderne montre une tendance marquée à reprendre l'usage en vigueur dans la langue classique et à accorder tout avec l'adjectif qu'il modifie : « Si Dieu tenait enfermé dans sa main droite la Vérité toute entière » (A. Gide).

    Tout modifiant un nom.
    Tout renforçant un nom épithète ou attribut reste invariable dans un certain nombre de locutions figées : elles sont tout feu, tout flamme ; une assistance tout yeux, tout oreilles ; dans la locution de la langue courante les tout débuts ; dans la locution de la langue commerciale tout (+ nom d'une matière) : une valise tout cuir, des tapis tout laine.
    En dehors de ces locutions, l'usage est hésitant et l'on rencontre tantôt l'accord ( « Maman était toute indulgence » R. Martin du Gard ), tantôt l'invariabilité, même devant un nom féminin commençant par une consonne ou un h aspiré ( « Comme un être tout vie » P. Valéry ).
    recommandation :
    Suivre la règle de tout adverbe devant un adjectif : il est tout abandon et toute spontanéité, à la différence de sa femme qui est tout intelligence et toute réflexion.
    remarque
    Le sens peut être ambigu lorsque le sujet et le nom en fonction d'épithète ou d'attribut sont de même genre, la distinction étant alors impossible entre tout adjectif et tout adverbe : elle est toute réflexion peut signifier « elle se consacre entièrement à la réflexion » ou « elle est la réflexion même ».

    Tout à, tout de. Avec un nom ou un pronom féminin singulier, on fait généralement accorder tout devant à et de :il est tout à son travail, elle est toute à son travail ; un récit tout de mémoire, une relation toute de mémoire.
    remarque
    Distinguer, si c'est une femme qui parle, je suis toute à vous, qui exprime la passion amoureuse, de je suis tout à vous, formule de politesse.
    Avec un nom ou un pronom pluriel, tout reste invariable : ils sont tout à leur travail, elles sont tout à leur travail ; elles sont tout de blanc vêtues.
    remarque
    L'accord de tout au féminin pluriel créerait une équivoque : elles sont toutes à leur travail peut signifier « toutes sont à leur travail » ou « elles se consacrent entièrement à leur travail ».

    Tout en. Avec un nom pluriel, tout en reste invariable : des chemisiers tout en soie ; des vestes tout en broderies. Avec un nom féminin singulier, on peut faire ou non l'accord : de la lingerie tout en dentelle ou toute en dentelle ; elle est tout en blanc ou toute en blanc ; la ville est tout en flammes ou toute en flammes ; une aubépine tout en fleurs ou toute en fleurs.
    Tout en larmes, tout en pleurs. Dans ces emplois, tout est toujours invariable : elle est tout en larmes.

    Tout d'une pièce, tout de travers, tout d'un bloc loc. adv. et adj. Lorsqu'elles modifient le sens d'un verbe, ces locutions restent invariables : elle s'est levée tout d'une pièce ; ils vont tout de travers ; la troupe s'est déportée tout d'un bloc sur la droite. - Lorsqu'elles se rapportent à un nom, elles restent le plus souvent invariables : des châssis tout d'une pièce ; des bâtiments tout de travers ; des stèles tout d'un bloc. Toutefois, avec un nom ou un pronom féminin, on rencontre parfois l'accord : la stèle est toute d'une pièce ; vous avez là-dessus des idées toutes d'un bloc.

    Tout... que. Dans cette locution, tout reste invariable avec un nom ou un adjectif masculin pluriel : tout rusés que vous êtes, vous n'avez pas pensé qu'ils pourraient vous tromper ; tout philosophes qu'ils se prétendent, il leur arrive de s'emporter. Il varie avec un nom féminin commençant par une consonne : toutes religieuses qu'elles sont, elles aiment la gaieté. De même avec un adjectif : toutes bienveillantes qu'elles sont...

    Tout autre / toute autre. → tout, adj.

  • EMPLOI

    Répétition de tout. Lorsqu'une phrase contient plusieurs sujets précédés chacun de tout (= chaque), dont le premier est féminin, tout doit être répété devant le nom masculin qui suit immédiatement, et accordé : toutes factures, tous documents, formulaires, états manquant au dossier devront être immédiatement fournis (et non : *toutes factures, documents..., *tous factures, documents...).

    Le Tout-Paris. Tout est employé en composition avec des noms de villes pour former des noms masculins singuliers : le Tout-Paris, le Tout-Vienne, le Tout-Boston (= les gens du monde, la haute société de Paris, de Vienne, de Boston).

    Tous deux / tous les deux. → deux

    Tout, employé comme nom, prend un s au pluriel : ces agglomérations de matériaux variés forment des touts compacts.

  • REGISTRE

    Tout ce qu'il y a de (+ adjectif) est familier.

    Tout un chacun. → chacun

    Tout à coup / tout d'un coup. → coup.
    Tout de même. → même.
    Comme tout. → comme.

  • CONSTRUCTION

    Tout... que se construit le plus souvent avec l'indicatif : tout malin qu'il est, il ne s'est pas moins trompé. - La construction avec le subjonctif, plus rare, se rencontre également : « Tout redoutable cependant que soit un pareil rival, je suis peu disposé à en être jaloux » (Th.Gautier). « Tout familiers et agréables que me fussent devenus ces lieux... » (L.-F. Céline).
    remarque
    La construction avec le subjonctif, naguère critiquée, est aujourd'hui admise.


Citations avec tout


  • Marcel Achard (Sainte-Foy-lès-Lyon 1899-Paris 1974)
    Académie française, 1959
    Rien égale tout.
    Domino, I, 9, Domino , Gallimard
  • Étienne Cabet (Dijon 1788-Saint Louis, États-Unis, 1856)
    Tous pour chacun. Chacun pour tous.
    Voyage en Icarie
  • Eugène Grindel, dit Paul Eluard (Saint-Denis 1895-Charenton-le-Pont 1952)
    Chacun est l'ombre de tous.
    Les Armes de la douleur, V , Éditeurs français réunis
  • André Frénaud (Montceau-les-Mines 1907-Paris 1993)
    Tout est pour tous puisque rien ne reste à aucun.
    Il n'y a pas de paradis, Gallimard
  • Jean Grosjean (Paris 1912-Versailles 2006)
    Le rien a su qu'il n'était rien sauf le besoin de tout.
    Apocalypse, Gallimard
  • Blaise Pascal (Clermont, aujourd'hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662)
    Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose ; cette universalité est la plus belle.
    Pensées, 37

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    Chaque citation des Pensées porte en référence un numéro. Celui-ci est le numéro que porte dans l'édition Brunschvicg - laquelle demeure aujourd'hui la plus généralement répandue - le fragment d'où la citation est tirée.

  • Blaise Pascal (Clermont, aujourd'hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662)
    Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
    Pensées, 72

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