À peine en tête de phrase : le sujet se place le plus souvent après le verbe si c'est un pronom personnel (à peine fut-elle arrivée que....) ; il est généralement repris par un pronom personnel placé après le verbe si c'est un nom (à peine la jeune femme fut-elle arrivée que....).
Avoir peine à / avoir de la peine à. Ne pas confondre ces deux expressions.
Avoir peine à = éprouver de la répugnance à. Il a peine à accepter de telles conditions de travail.
Avoir de la peine à = éprouver de la difficulté à. Il a de la peine à se déplacer.
Être en peine de (+ infinitif) / être en peine de (+ substantif). Ne pas confondre les deux constructions.
Être en peine de (+ infinitif) = éprouver de la difficulté à. J'étais bien en peine de lui répondre.
Être en peine de (+ substantif) = manquer de (souvent employé en tournure négative : n'être pas en peine de). C'est un homme qui n'est jamais en peine de bonnes fortunes.
C'est à peine si (+ indicatif), marquant la restriction (= très peu, pour ainsi dire pas). C'est à peine s'il dîne = il ne dîne pour ainsi dire pas.
Cela vaut la peine de, ce n'est pas la peine de (+ infinitif) / cela vaut la peine que, ce n'est pas la peine que (+ subjonctif) : les deux tours sont également corrects, mais le subjonctif est plus précis que l'infinitif puisqu'il mentionne le sujet de l'action.
Sous peine de (+ substantif ou infinitif passif) / sous peine que (+ subjonctif). La construction avec substantif est la plus fréquente : défense d'entrer sous peine de poursuites. Les constructions avec l'infinitif passif ou le subjonctif, correctes mais lourdes, sont plus rares : défense est faite à quiconque d'entrer, sous peine d'être poursuivi ; gardez-vous d'entrer, sous peine qu'on (ne) vous poursuive.