Vainqueur de la Coupe de France : Bordeaux.

Qualifiés pour la Coupe de l'UEFA : Nantes, Toulouse, et Lens.

Descendent en division II : Strasbourg et Bastia.

Montent en division I : Saint-Étienne et RC Paris.

Coupe de France

Finale (Parc des Princes, 30 avril)

Bordeaux b. Marseille (apr. pr.) 2 - 1.

Coupe d'Europe des clubs champions

Finale (Barcelone, 7 mai)

Steaua Bucarest b. Barcelone (apr. pr.) 0 - 0 (2 penalties à 0).

Coupe d'Europe des clubs vainqueurs de coupe

Finale (Lyon, 2 mai)

Dynamo Kiev b. Altetico Madrid 3 - 0.

Coupe de l'UEFA

Finale (Match aller, Madrid, 30 avril)

Real Madrid b. FC Cologne 5-1.

(Match retour, Berlin-Ouest, 7 mai)

FC Cologne b. Real Madrid 2 - 0.

Coupe d'Afrique des nations

Finale (Le Caire, 21 mars)

Égypte b. Cameroun (apr. pr.) 0 - 0 (5 penalties à 4).

Golf

Nicklaus est de retour

L'événement de l'année est la 6^e victoire de Jack Nicklaus aux Masters, 23 ans après son premier succès. Couverts d'honneurs et de gloire, l'Américain remporte à l'âge de 46 ans son 19^e titre majeur : 5 Masters, 4 US Open, 3 British Open, 5 championnats de la PGA, et 2 US amateurs. Assurément, il est bien le meilleur golfeur de tous les temps. Ses compatriotes Floyd et Tway ainsi que l'Australien Grey Norman ont été ses principaux adversaires dans les tournois du Grand Chelem, tandis que l'Espagnol Ballesteros et l'Allemand de l'Ouest Langer s'imposaient sur le circuit européen, notamment lors du Trophée Lancôme où ils terminaient ex aequo. Seule satisfaction française, la victoire obtenue par Marie-Laure de Lorenzi-Taya au championnat du monde amateurs à Caracas.

Masters
(Augusta, Géorgie, États-Unis, 10-13 avril)

1. Nicklaus (USA), 279 ; 2. Kite (USA), 280 ; 3. Norman (AUS), 280.

US open
(Southampton, État de New York, 12-15 juin)

1. Floyd (USA), 279 ; 2. Beck (USA), 281 ; 3. Wadkins (USA), 281.

British open
(Turnberry, 17-20 juillet)

1. Norman (AUS), 280 ; 2. Gordon Brand (GB), 285 ; 3. ex aequo, Langer (RFA) et Woosnam (GB), 286.

Championnat PGA
(Toledo, Ohio, 7-10 août)

1. Tway (USA), 276 ; 2. Norman (AUS), 278 ; 3. Jacobsen (USA), 279.

Open de France
(La Boulie, 3-6 juillet)

1. Ballesteros (E), 269 ; 2. Fernandez (Arg.), 271 ; 3. Langer (RFA), 272.

Gymnastique

La guerre des Karine

L'absence de Philippe Vatuone pour cause de méforme et l'abandon de Jean-Luc Cairon, victime d'une entorse, laissent la voie libre à Laurent Barbieri qui s'adjuge à Metz son troisième titre de champion de France, le plus facile assurément. Nettement supérieur à ses concurrents, le Gersois l'emporte aussi aux arçons, au sol et à la barre fixe, lors des finales par appareils.

Karine Boucher (1,43 m, 33 kg) s'impose dans l'épreuve féminine devant Karine Degret, à l'issue des exercices libres où, grâce à leur souplesse exceptionnelle, les deux jeunes filles rivalisent d'audace.

Championnats de France
(Metz, 29-30 novembre)

Messieurs

Concours général individuel

1. Barbieri, 114, 4 pts ; 2. Mattioni, 111 ; 3. Maccheto, 110, 6 pts.

Finales par appareils

Anneaux : Marcus.
Arçons : Barbieri.
Barre fixe : Barbieri.
Barres parallèles : Machetto.
Saut : Mattioni.
Sol : Barbieri.

Dames

Concours général individuel

1. Boucher, 76, 5 pts ; 2. Degret, 75, 1 ; 3. Bauduin, 74, 5.

Finales par appareils

Barres asymétriques : Giroux.
Poutre : Bauduin.
Saut : Degret.
Sol : Boucher.

Haltérophilie

Shalamanov : le Rigoulot des Temps modernes

La Bulgarie a dominé outrageusement les derniers championnats du monde, en ne laissant jouer aux vedettes soviétiques que les seconds rôles. Au sommet jusqu'en 1984, l'URSS est en déclin bien que quelques indices relevés à Sofia permettent de croire que les hommes de David Rigert, récemment nommé entraîneur national, sont aujourd'hui sur la bonne voie.

En attendant, le roi incontesté de fonte est Bulgare. Il s'appelle Naim Shalamanov. Il mesure 1,52 m et pèse un peu moins de 60 kg, ce qui ne l'empêche nullement de propulser plus de 3 fois son poids de corps au-dessus de sa tête. À 20 ans à peine, il a 26 records mondiaux dans son escarcelle. Alliant la vitesse à la puissance, il représente le type même de l'haltérophile moderne. Fini le temps des athlètes bedonnants et bourrés de produits dopants ( ?). Place maintenant aux véritables « sportifs » comme le pense Abadjiev, le responsable bulgare, qui affirme, lorsqu'on l'interroge sur les raisons pour lesquelles ses élèves obtiennent de si remarquables résultats : « Je n'ai qu'une seule méthode, le travail, toujours le travail. » Principe dont ferait bien de s'inspirer le nouveau directeur technique national et dernier recordman du monde français, Marcel Paterni, chargé par Roger Coret de redorer le blason de notre haltérophilie.

Championnats de France
(Nevers, 29-11 ; Avignon, 6-12 ; Reims, 13-12)

52 kg : Charles Larget 200 kg (90 + 110)