hongrie. La première qualifiée dans son groupe pour le Mundial mexicain, la Hongrie a été aussi la première à rentrer chez elle. Étrillés par l'URSS, les Magyars ne se sont jamais remis de cette humiliation et ont subi ensuite une deuxième défaite contre la France par le score sans appel de 3-0. Lajos Detari, leur meneur de jeu présumé génial, ne l'a pas été, perdu qu'il fut au sein d'une formation sans âme.
iraq. Pays considéré comme le plus faible, l'Iraq a concédé 3 défaites d'extrême justesse. Mais son jeu d'équipe, axé sur la défensive, n'a pas laissé aux observateurs un excellent souvenir.
irlande du nord. Équipe essentiellement physique, les Irlandais ont été désavantagés par la répétition des rencontres sous la chaleur et aussi par l'altitude. À leur actif donc, aucune victoire et un seul match nul.
italie. Dernier buteur du Mundial 1982, Altobelli a été également le premier réalisateur de la Coupe du monde 1986, grâce à une reprise de volée qui trompa Mikhailov, le gardien bulgare. Puis il récidiva face à l'Argentine sur penalty et contre la Corée du Sud à 2 reprises. Bien muselé par Bossis, en huitième de finale, son effacement contribua à l'élimination de l'équipe italienne, manquant, par ailleurs, de fortes personnalités au milieu de terrain.
maroc. Sortie en tête d'une poule dont la dernière place lui semblait promise, le Maroc est devenu le premier pays africain à accéder au deuxième tour de la Coupe du monde. Malgré les remarquables prestations de leur gardien Zaki, et de leur meneur de jeu Bouderbala, ils s'inclinèrent, néanmoins, en huitième de finale, contre les Allemands, sauvés par un coup franc de Matthaüs à 2 minutes de la fin.
mexique. Soutenu par un public enthousiaste, le Mexique est parvenu jusqu'en quart de finale, où il a été éliminé par l'Allemagne, seulement aux penalties. Une performance remarquable pour une formation qui ne possédait dans ses rangs qu'un seul joueur de classe internationale en la personne d'Hugo Sanchez, par ailleurs auteur d'une prestation fort moyenne.
paraguay. Contrairement à leurs voisins Uruguayens, les Paraguayens ont présenté un visage sympathique lors des qualifications, tenant même le Mexique en échec. Ils baisseront pavillon, en huitième de finale, contre l'Angleterre, malgré la présence de leurs 2 attaquants vedettes, Romero et Cabanas.
pologne. Toujours qualifiée, souvent bien classée, la Pologne a cette fois échoué en huitième de finale. Déjà peu brillants dans les tours préliminaires, les Polonais ont encaissé un sévère 4-0 face à des Brésiliens qui, sous une chaleur torride, se sont joués de leurs lourds gabarits. Même Boniek a paru dépassé et sa légendaire pointe de vitesse ne leur a servi à rien.
portugal. Surprenants vainqueurs des Anglais lors du premier match, les Portugais ont été considérés dans leur pays comme des héros. Battus ensuite, sans gloire, par la Pologne et par le Maroc, ils ont été traités d'incapables et de mercenaires. Il est vrai que, entre-temps, des problèmes de primes avaient opposé les joueurs à leur fédération.
rfa. Franz Beckenbauer ne deviendra pas le deuxième footballeur de l'histoire, avec le Brésilien Mario Zagalo, à gagner une Coupe du monde en tant qu'entraîneur, quelques années après un premier succès comme joueur, puisque son équipe a échoué en finale. Défaite logique si l'on songe que l'Allemagne est parvenue à ce stade de la compétition sans vraiment se montrer supérieure au Maroc, au Mexique et à la France, ses adversaires du deuxième tour. Mais son grand mérite est d'être arrivée en forme optimale au bon moment et d'avoir su utiliser la tactique idéale pour contrer le jeu français en demi-finale. Et cela, sans Rummenigge, qui, à moitié blessé, ne joua que par intermittence, au sein d'une formation où le gardien Schumacher s'est particulièrement mis en évidence.
urss. Avec le Danemark, l'URSS a été l'équipe la plus impressionnante du premier tour en écrasant, notamment, la Hongrie par 6-0 et en tenant en échec la France. S'appuyant sur l'ossature du Dynamo de Kiev, elle a eu la chance d'avoir dans ses rangs deux attaquants d'exception, Belanov et Zavarov. Pourtant, les Soviétiques perdirent, en huitième de finale, face à la Belgique, à l'issue d'une rencontre qu'ils n'auraient jamais dû perdre. Ils avaient tous les atouts, sauf la rigueur tactique dont surent faire preuve la plupart des grandes formations de cette Coupe du monde.