les Cent-Jours
Dernière période du règne de Napoléon Ier, qui s'étend de la date de son arrivée à Paris après son retour de l'île d'Elbe (20 mars 1815) à celle de sa seconde abdication (22 juin).
Échappé de l'île d'Elbe, Napoléon Ier, après avoir réuni des troupes d'environ 1 000 hommes et obtenu le ralliement de celles de Ney et de Labédoyère, gagne Paris. Il décide de constituer un gouvernement avec Cambacérès (Justice), Davout (Guerre), Fouché (Police), Carnot (Intérieur) et Caulaincourt (Relations extérieures). Comprenant qu'il faut aller dans le sens du régime représentatif et ne voulant associer au pouvoir que des notables, il tente d'organiser une monarchie constitutionnelle.
Il promulgue l'Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire, rédigé par Benjamin Constant, au Champ-de-Mars le 1er juin. Cette charte prévoit deux assemblées, une Chambre des pairs nommée et une Chambre des représentants. Ratifié par un plébiscite, cet acte ne dissipe pas pour autant la peur de la guerre. Alors que les grandes puissances coalisées (→ septième coalition), réunies au congrès de Vienne, le déclarent hors la loi des Nations, Napoléon lève de nouvelles troupes. Il laisse cependant derrière lui l'ouest de la France en pleine révolte, et d'autres provinces sont fort proches de l'insurrection.
Le désastre de Waterloo (18 juin) accule Napoléon à une seconde abdication en faveur de son fils (22 juin), et il s'embarque sur le Bellorophon pour gagner Sainte-Hélène. Le 6 juillet, les Alliés entrent à Paris, et Louis XVIII est restauré le 8.
Pour en savoir plus, voir l'article Napoléon Ier.